To cheat or not to cheat : The dark side of data science

Objectifs

  • This meeting is not a lecture course, but an exchange session dedicated to unorthodox practices in the field of research and more particularly, in the field of data science, but not only.
  • If there is a (very) dark side of research practices, there are also subtle margins within it could be helpful to move forward. And this time, it’s not about tricking. It’s about being more understandable. When cheating is not cheating.

Talks are delivered in English.

Vidéos des interventions

Programme

The event is organized in partnership with the doctoral school “Mathematics and Computing”.

Talks are delivered in English. Contact : Sabrina Granger

This meeting is not a lecture course, but an exchange session dedicated to unorthodox practices in the field of research and more particularly, in the field of data science, but not only.

If there is a (very) dark side of research practices, there are also subtle margins within it could be helpful to move forward. And this time, it’s not about tricking. It’s about being more understandable. When cheating is not cheating.

The point of this workshop is to help you to know where you stand, to give you a compass in a tortured landscape.

Will you meet the challenge of orthodoxe research practices?

To start the fight, first, you should know your enemy : p-hacking, low statistical power, failure to control bias, poor quality control, falsified data, writing your own peer-review, but also working with predatory publishers, keeping your code veiled

Do you see patterns in random data (aka apophenia ; Munafò et al., 2017)? Do you have « the tendency to focus on evidence that is in line with our expectations or favoured explanation » (aka confirmation bias ; Munafò et al., 2017)? Or maybe have you heard of « the tendency to see an event as having been predictable only after it has occurred » (aka hindsight bias ; Munafò et al., 2017)?

But you also should be aware of the wide and sometimes surprising range of possibilities to produce more understandable results and thus, a better research. Get the grip, it’s up to you!

Nicolas Rougier : “Ten Simple Rules for Scientific Fraud & Misconduct”

Abstract : « We obviously do not encourage scientific fraud nor misconduct. The goal of this talk is to alert the audience to problems that have arisen in part due to the Publish or Perish imperative, which has driven a number of researchers to cross the Rubicon without the full appreciation of the consequences. Choosing fraud will hurt science, end careers, and could have impacts on life outside of the lab. If you’re tempted (even slightly) to beautify your results, keep in mind that the benefits are probably not worth the risks », (N. Rougier, J. Timmer 2017)

Nicolas Rougier est chercheur Inria en neurosciences computationelles travaillant à l’institut des maladies neurodégénératives à Bordeaux. Il a co-fondé le journal ReScience qui est spécialisé dans la publication de réplication en sciences computationelles.

Christophe Bontemps : « How To Lie With Graphics? »

Abstract : « According to Mark Twain « There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics’’.  Today, with the emergence of so-called Data Science and self-proclaimed data scientists, we observe that graphical lies are everywhere.  They are even more powerful than spurious statistics. Many graphics in blogs, newspapers, and TV convey information that is misleading, by mistake or on purpose.  I propose a short tutorial to visual fallacies and lies. My goal here is not to encourage cheating and lying, but on the contrary to highlight the techniques used to elaborate misleading data visualizations.  This introduction should help researchers, citizens, (data) journalists and decision makers to distinguish visual lies from consistent graphics.  » Chr. Bontemps

Christophe Bontemps est ingénieur de recherche à l’INRA au sein de la Toulouse School of Economics. Economètre-Statisticien de formation, il enseigne la visualisation des données depuis plusieurs années et est co-organisateur du Meetup Toulouse Dataviz.

Sources

Munafò, Marcus R., Brian A. Nosek, Dorothy V. M. Bishop, Katherine S. Button, Christopher D. Chambers, Nathalie Percie du Sert, Uri Simonsohn, Eric-Jan Wagenmakers, Jennifer J. Ware, and John P. A. Ioannidis. 2017. ‘A Manifesto for Reproducible Science’. Nature Human Behaviour 1 (1): 0021. https://doi.org/10.1038/s41562-016-0021.

Rougier, Nicolas P., and John Timmer. 2017. “Ten Simple Rules for Scientific Fraud & Misconduct”. https://hal.inria.fr/hal-01562601.

Journées d’étude

La diffusion des supports de présentation sur le site de l’Urfist est soumise aux autorisations accordées par les intervenants.

PROGRAMME 2022

L’Urfist de Bordeaux n’a pas été en mesure, dû à la situation de pandémie, d’organiser de journées d’étude en 2020 et 2021.

PROGRAMME 2019

PROGRAMME 2018

PROGRAMME 2017

PROGRAMME 2016

PROGRAMME 2015

PROGRAMME 2014

PROGRAMME 2013

  • 03/12 : Tablettes et smartphones
  • 09/04 : Les aspects juridiques de la mise en ligne des documents numériques
  • 20/06 : La curation de données
  • 29/10 : L’écriture à l’heure d’Internet

PROGRAMME 2012

  • 07/02 : Valorisation des ressources pédagogiques numériques
  • 03/04 : Évolution des formats de catalogage : RDA, FRBR
  • 14/06 : Bibliothèques et Chercheurs en Sciences Humaines et Sociales
  • 04/12 : Les licences nationales

PROGRAMME 2011

  • 08/02 : Métadonnées et mutualisation des ressources : archives ouvertes, OAI-PMH, portails
  • 05/04 : Évolution des moteurs de recherche sur Internet : moteurs graphiques, visuels, navigation à facettes, recherche sémantique, etc.
  • 16/05 : Économie de l’attention : usages numériques et appropriation des connaissances
  • 06/12 : Nouveaux modes de diffusion de la recherche : publication, échanges d’information et réseaux

PROGRAMME 2010

  • 09/02 : Les Archives ouvertes
  • 10/06 : L’édition électronique, quels modèles économiques ?
  • 09/11 : Catalogues de bibliothèques : quel avenir ?
  • 07/12 : Droits d’auteurs et documents numériques

PROGRAMME 2009

  • 10/02 : Droit d’auteur et documents électroniques
  • 07/04 : ORI-OAI pour le référencement et l’ indexation des ressources numériques
  • 04/06 : Les logiciels libres en bibliothèque : où en sommes-nous ?
  • 06/10 : La numérisation
  • 08/12 : Bibliothèques numériques, XML et métadonnées
  • 05/05 : Journée coorganisée avec l’ADBS et l’ARPIST : Chercheurs et droits d’auteurs ou comment diffuser juridiquement et techniquement ses productions scientifiques

Un environnement numérique de recherche portable et stable : pour une recherche répétable et reproductible

Objectifs

La manifestation est organisée en partenariat avec la délégation Aquitaine du CNRS.

  • Sensibiliser les participants aux enjeux de reproductibilité et de répétabilité de la recherche
  • Améliorer la portabilité et sécuriser la réutilisation de ses outils numériques pour obtenir des résultats fidèles
  • Donner à voir des cas d’utilisation de containers et autres solutions logicielles en recherche, fournir des exemples de workflows dans une perspective utilisateur final et non pas administrateur réseaux

Cette initiation est ouverte à tous publics intéressés par les questions de : répétabilité, reproductibilité de la recherche, travail collaboratif, préservation des environnements numériques scientifiques.

Inscription en ligne obligatoire et gratuite pour toutes catégories de publics.

Programme

« Une seule mise à jour/montée de version effectuée et tout est dépeuplé »

(ancien proverbe informatique librement inspiré de Lamartine)

Vous n’obtenez plus les mêmes résultats alors que vous suivez le même protocole. Vos collègues parviennent encore moins à reproduire votre démarche alors qu’en apparence, leur environnement informatique est similaire au vôtre. Comment s’assurer d’être en mesure de réitérer des démonstrations X semaines, X mois, X années plus tard? Cette introduction aux containers (Docker et Singularity) et au gestionnaire de paquets GNU Guix se veut un panorama critique des solutions techniques, accessible à toute personne intéressée par la question de la portabilité et de la fiabilité de ses outils de recherche. Ces questions sont ici traitées sous l’angle des enjeux pour les chercheurs et chercheuses, et non pas sous l’angle de l’administration de réseaux. La formation prend la forme d’un court workshop.

Introduction, par François Pellegrini, professeur à l’Université de Bordeaux, chercheur Inria-Labri

« Fiabiliser son environnement de recherche : introduction aux containers Docker et Singularity« , Adalbert Arsen

Pourquoi déployer un container plutôt qu’une machine virtuelle? Quels sont les avantages et limites de ce type d’outils? Et surtout, à quels besoins de recherche les containers répondent-ils? Certaines revues intègrent désormais le déploiement de containers à leur workflow. Quelles étapes prévoir? Quelles compétences mobiliser? Quels sont les cas d’usages possibles dans un workflow de recherche?

« Portabilité de R : dockeriser une appli Shiny » : Vincent Guyader

« Lorsque l’on cherche à développer puis à déployer une application R (typiquement une application shiny), plusieurs aspects sont à prendre en compte (Note : Ce qui suit s’adapterait à n’importe quel « produit » basé sur R) : que va devenir cette application? Qui va être en charge de la déployer? À combien d’utilisateurs s’adresse-t-elle? Doit-elle être installée en local sur les postes des utilisateurs, ou accessible en ligne? Sera elle publique ou privée? Les réponses à ces questions vont orienter directement des choix techniques, qu’il faudra parfois mettre en place très tôt dans la phase de développement de l’appli. En effet, il y a un gap énorme entre avoir un app.R qui tourne bien en local sur son poste, et avoir une application shiny en production accessible au plus grand nombre. », V. Guyader (cf. 6èmes Rencontres R, Anglet, 2017)

« Au-delà des conteneurs. Environnements logiciels reproductibles avec GNU Guix » : Ludovic Courtès

« Docker et Singularity peuvent reproduire un environnement logiciel à l’identique mais permettent difficilement d’aller au-delà d’expérimenter. Peut on concilier reproductibilité et expérimentation pour les environnements logiciels? GNU Guix est comparable à apt-get, yum ou CONDA, mais il fournit des binaires reproductibles bit à bit avec un suivi de leur provenance. Il peut aider à la gestion d’environnements à la « module » ou VirtualEnv, ou encore provisionner des conteneurs. J’évoquerai notre expérience avec Guix en calcul intensif (HPC) », L. Courtès

En savoir + sur GNU Guix

Intervenants

Docteur en hydrologie spatiale, Adalbert Arsen a exercé des activités de recherche au seln du laboratoire LEGOS (UMR 5566) à Toulouse. Il se consacre désormais à la formation au traitement des données de recherche (programmation, analyse et traitement des données, notamment données géographiques) et possède également une expertise dans le domaine de la communication scientifique (poster scientifique, rédaction d’article, vulgarisation scientifique).

Ingénieur de recherche au centre Inria Bordeaux Sud-Ouest (Service d’Expérimentation et de Développement), Ludovic Courtès s’est spécialisé dans le calcul intensif.  Il est initiateur et co-mainteneur du projet GNU Guix et une des personnes à l’origine du projet Guix-HPC.  Il est aussi co-mainteneur de GNU Guile qui met en œuvre le langage de programmation fonctionnelle Scheme.

Data scientist, Vincent Guyader est gérant de la société ThinkR,  société spécialisée dans les applications et la formation au logiciel R. ThinkR accompagne les entreprises de tous secteurs (pharma, finance, agronomie…) dans leur problématiques de datascience nécessitant l’usage de R : création et déploiement d’application, migration SAS vers R, installation et maintenance de serveur de calcul, formation et coaching d’équipe.

Ressources

Le peer review à l’ère de l’open science : enjeux et évolutions

Argumentaire

Les formes traditionnelles du peer review font régulièrement l’objet de critiques de la part des chercheurs eux-mêmes : le processus est jugé lent, coûteux et opaque. L’abondante littérature sur le sujet souligne également d’autres écueils du peer review  (Souder 2011) : les biais en faveur d’auteurs issus de prestigieuses institutions ; un traitement inéquitable selon le niveau de maîtrise d’anglais des auteurs ; le risque de privilégier les résultats au détriment de la méthode, l’application de procédures inadaptées à l’évaluation de manuscrits à fort caractère interdisciplinaire ; et plus généralement, un tropisme pour ce que L. Souder nomme « scientific conservatism » (Souder 2011:55).

Par ailleurs, alors que le nombre d’articles augmente de manière exponentielle, les revues sont confrontées à la difficulté de trouver des rapporteurs. M. Kovanis et ses co-auteurs (Kovanis et al. 2016) alertent sur les atteintes à la qualité du processus engendrées par la sur-sollicitation d’un nombre restreint de rapporteurs. De plus, la pénurie de rapporteurs est aggravée par le fait que l’évaluation ne porte plus seulement sur des manuscrits mais s’étend désormais également à des jeux de données, du code informatique par exemple. Ainsi que le soulignent B. Lawrence et ses co-auteurs (Lawrence et al. 2011:11), le peer review de données sources nécessite de recourir non seulement aux compétences de spécialistes de la discipline, mais aussi de s’appuyer sur des experts techniques.

Autre paradoxe du peer review : alors que la publication d’articles dans des revues considérées comme prestigieuses reste déterminante dans l’attribution de financements et de promotions, l’activité de reviewing s’avère peu ou mal valorisée.

Selon J.P. Tennant et ses co-auteurs (Tennant et al. 2017), grâce aux possibilités offertes par l’édition numérique, nous assistons à une période d’expérimentation et d’innovation dans le domaine du peer review. Or si des outils répondent aux besoins de traçabilité et d’interopérabilité, il s’agit moins d’une évolution technique que culturelle.

Dans quelle mesure le paradigme de l’open science peut-il apporter des réponses à la crise du peer review ? Par ailleurs, de quoi l’open peer review est-il le nom ?

Quels sont les impacts sur le peer review de la logique de décloisonnement inhérente à l’open science?

De quelle manière les institutions de recherche peuvent-elles jouer un rôle plus actif dans un écosystème de la publication dominé par les éditeurs ? La publicisation des évaluations renforce-t-elle ou fragilise-t-elle les reviewers?

La journée d’étude n’est pas filmée.

Programme

8h45-9h : accueil des participants

9h-9h15 : allocution de bienvenue, Nicolas Roussel, directeur du Centre Inria Bordeaux-Sud-Ouest

« Peer Community in : un système de recommandation public et gratuit de preprints » ; Thomas Guillemaud (Inra)

9h15-10h

« Pour offrir une alternative au système actuel de publication – qui est notamment coûteux et peu transparent – nous avons initié le projet Peer Community in (PCI). PCI repose sur la publication d’évaluations critiques et de recommandations d’articles non encore publiés, mais déposés – et gratuitement accessibles – sous forme électronique dans des archives ouvertes disponibles sur internet. Ces évaluations et recommandations sont réalisées bénévolement par les chercheurs sans aucun lien avec des éditeurs privés.

Les frais de publication disparaissent : PCI offre la possibilité de valider, diffuser et consulter gratuitement les articles qui lui sont soumis. Les délais d’accès à l’information sont nuls : les articles scientifiques évalués sont déposés dans les archives ouvertes dès la fin de leur écriture. Le système devient transparent : les critiques, les décisions éditoriales, les réponses des auteurs et les recommandations sont publiées sur le site de la communauté scientifique concernée. » D. Bourguet, T. Guillemaud

10h-10h15 : échanges avec le public

10h15-10h35 : pause café

Valoriser le travail des reviewers : retours d’expérience autour du dépôt en accès libre des avis (Publons, etc.) ; chercheurs invités : Florence Débarre (Centre Interdisciplinaire de Recherche en Biologie, Collège de France) ; Fabien Lotte (équipe Potioc, Inria) ; Nicolas Rougier (équipe Mnemosyne, Inria) ; Olivier Sandre (Laboratoire de Chimie des Polymères Organiques, CNRS). Animateur de la table-ronde : Hervé Maisonneuve (médecin et consultant, rédacteur du blog « Rédaction médicale et scientifique »).

10h35-11h15

Publons a pour ambition de valoriser l’activité des reviewers, encore peu reconnue dans l’évaluation des chercheurs. Chaque rapporteur peut ainsi rendre publique son activité. La plateforme est interfacée avec Orcid pour que l’ensemble de l’activité de recherche soit documentée de manière centralisée. D’autres solutions seront également évoquées.

11h15-11h30 : échanges avec le public

« Le futur du peer review en sciences du vivant et de la santé » ; Hervé Maisonneuve (médecin et consultant, rédacteur du blog « Rédaction médicale et scientifique »)

11h30-12h

« Le peer review est accusé de tous les maux (lent, inefficace, biaisé), mais il n’y a pas mieux ! Le peer review ouvert semble satisfaire certaines communautés, mais il est refusé par d’autres. Valoriser le travail de relecture pourrait améliorer la qualité du peer review, mais cela doit être démontré. Des revues utilisent un modèle appelé ‘Registered Reports’ : les chercheurs soumettent l’introduction et les méthodes et le comité de rédaction donne une acceptation sous réserve. Le chercheur conduit ses expériences, et que les résultats soient positifs ou négatifs, ils seront publiés, après une relecture pour s’assurer de la cohérence de l’article avec les objectifs initiaux. Ce modèle a des variantes. A long terme, l’intelligence artificielle pourrait remplacer des relecteurs, et faire aussi bien voire mieux. » H. Maisonneuve

12h-12h15 : échanges avec le public

12h15-14h : buffet sur place offert

« Emergent Scientist : une initiation par la pratique à la publication scientifique » ; Arnaud Raoux (Ecole Normale Supérieure, Ulm)

14h-14h30

« La publication scientifique est très largement absente des formations universitaires, et les étudiants qui achèvent leurs études avant le doctorat n’ont presque aucune occasion de se familiariser avec la lecture, l’écriture ou l’évaluation d’articles de recherche. Pourtant, il est indispensable de connaitre le fonctionnement de la publication scientifique pour comprendre le fonctionnement des sciences sur lesquelles reposent nos sociétés.

Emergent Scientist (EmSci) est un journal open access créé par la Société Française de Physique et EDP Sciences pour répondre à ce besoin. Lancé en Septembre 2017, EmSci reprend la structure classique d’un journal à comité de lecture, en adaptant ses procédures et critères d’évaluation pour permettre à des étudiants de publier leurs travaux et de s’impliquer à toutes les étapes du journal, de la lecture à l’édition.

Dans cet exposé, je présenterai ce journal, depuis sa conception jusqu’à son lancement, en soulignant les préoccupations pédagogiques de ce projet. » D. Suchet, A. Raoux

14h30-14h45 : échanges avec le public

« Open peer review in DIGITAL.CSIC : analyzing potential roles of institutional repositories in the future of scholarly communication » ; Isabel Bernal (Unit of Information Resources for Research, Spanish National Research Council)

14h45-15h05

« DIGITAL.CSIC, the Open Access repository of the Spanish National Research Council, launched an Open Peer Review Module in April 2016. The module falls within the range of the repository’s activities to advance Open Science and has contributed to open a debate as to opportunities for institutional repositories in a new scholarly evaluation and communication system. The talk will give an overview of how the module has been used thus far and perceptions by scientific community about current peer review crisis. » I. Bernal  

15h05-15h15 : échanges avec le public

15h15-15h30 : pause

« Voir, cacher, se cacher, être vu… Politiques de l’anonymat dans le journal peer review » ; David Pontille (CNRS, CSI-I3) et Didier Torny (CNRS, CSI-I3)

15h30-16h

« Faut-il rendre les auteurs et les évaluateurs d’articles anonymes afin de garantir l’objectivité des jugements ? Faut-il au contraire lever toute forme d’anonymat au nom de la transparence du processus d’évaluation ? Ou bien encore, faut-il que les évaluateurs sachent l’origine des articles afin d’en apprécier la pertinence et la qualité ? Dans cette communication, nous questionnerons l’évaluation par les pairs dans les revues à partir d’une approche diachronique des pratiques en vigueur dans différentes disciplines. Nous verrons que les politiques d’anonymat n’arbitrent pas uniquement les relations de visibilité entre auteurs et évaluateurs, mais revendiquent des valeurs morales contrastées du jugement scientifique.  » D. Pontille et D. Torny

16h-16h15 : échanges avec le public

Synthèse et conclusion de la journée par Nicolas Rougier (Inria)

16h15-16h30

Sources

  • Kovanis, Michail, Raphaël Porcher, Philippe Ravaud, and Ludovic Trinquart.  2016     The Global Burden of Journal Peer Review in the Biomedical Literature: Strong Imbalance in the Collective Enterprise. Lutz Bornmann, ed. PLOS ONE 11(11): e0166387.
  • Lawrence, Bryan, Catherine Jones, Brian Matthews, Sam Pepler, and Sarah Callaghan.  2011     Citation and Peer Review of Data: Moving Towards Formal Data Publication. International Journal of Digital Curation 6(2): 4–37.
  • Souder, Lawrence.  2011     The Ethics of Scholarly Peer Review: A Review of the Literature. Learned Publishing 24(1): 55–72.
  • Tennant, Jonathan P., Jonathan M. Dugan, Daniel Graziotin, et al.  2017     A Multi-Disciplinary Perspective on Emergent and Future Innovations in Peer Review. F1000Research 6: 1151.

Informations pratiques

Du montage de projet de recherche à la publication : enjeux et pratiques autour des données primaires

Argumentaire

La gestion de ses données présente un enjeu majeur en termes de visibilité et de rayonnement de ses recherches. Il s’agit de pouvoir exploiter les données produites, les préserver mais aussi les réutiliser et faciliter de nouvelles recherches. Ainsi, bien documenter ses données est devenu une étape incontournable du montage de projet et ces données peuvent par la suite être valorisées par leurs auteurs ou d’autres chercheurs via des data papers, le dépôt des données dans des entrepôts dédiés.

À l’heure de la remise en question des processus de validation des travaux, la gestion des données de recherche intervient aussi comme un outil de contrôle de qualité au service des chercheurs. Si la tâche peut sembler chronophage, elle constitue néanmoins un retour sur investissement considérable pour une équipe. Elle s’inscrit également dans une démarche de « science ouverte » qui contribue à renforcer la place de la science dans la société.

De quoi parle-t-on lorsqu’on parle de « données » ? Quels sont les enjeux de la gestion des données pour la recherche ? Quelles sont les conséquences de cette gestion pour les publiants? Quels sont les impacts sur les processus de l’édition scientifique (data papers, nécessité de rendre les données citables ; normes pour citer les données? Quels sont les enjeux transverses? (technique, juridique, éthique, etc.) ? Quelles sont les étapes et les bonnes pratiques à suivre pour le montage d’un projet, puis en cours de projet et à son issue ? Quels sont les enjeux juridiques liés ?

Programme

Consulter les vidéos de la journée

9h00-9h30 : Accueil participants

9h30-9h45Présentation du réseau Renatis par Ariane Rolland et Romain Vanel

9h45-10h15 :  « Les données primaires dans la recherche : introduction et enjeux », Frédérique Flamerie, conservateur des bibliothèques à l’Université de Bordeaux

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Qu’elles soient big, small, dark ou open, les data prennent une place centrale dans les processus de financement et de publication de la recherche, avec des impacts tant individuels que collectifs, tant techniques que scientifiques et éthiques.

Nous tenterons ainsi de caractériser cet objet divers et protéiforme qu’est la donnée de recherche, pour appréhender les multiples enjeux auxquels elle confronte la communauté scientifique au sens large. Enfin, nous dégagerons quelques perspectives à la fois concrètes et politiques à partir d’exemples français et internationaux.

10h15-10h30 Questions avec le public

10h30-11h : « Les données au cœur des projets de recherche », Christine Mahodaux, responsable du Service Partenariat et Valorisation de la délégation Aquitaine du CNRS

Quelles bonnes pratiques pour le montage de dossier? Quelles étapes? Situation France/international (projets ANR/H2020…) ». Gérer des données de recherche fait partie intégrante du projet de recherche. La gestion des données de recherche requiert une organisation, une planification, et un suivi rigoureux tout au long de la vie de projet et au-delà pour assurer la pérennité, l’accessibilité et la réutilisation de ces données.

Thèmes abordés : La prise en compte de la gestion des données dans le cadre du montage de projet ; La propriété et la protection des données ; Les bonnes pratiques ( cahier de laboratoire, conservation et archivage, diffusion etc..) ; Les préconisations en fonction des financeurs

11h-11h15 : Questions avec le public

11h15-11h35 : Pause

11h35-12h : « L’ouverture des données de la recherche : quelles conséquences juridiques pour le chercheur? », Hélène Skrzypniak, maître de conférences en droit privé à l’URFIST, membre de l’IRDAP

Ces dernières années, les textes destinés à promouvoir l’ouverture des données de la recherche se sont multipliés, tant au niveau international que national. Le mouvement est aujourd’hui désigné sous les termes d’open access. Il vise, notamment, à encourager la publication en libre accès des publications scientifiques.  La France n’a pas été épargnée par ce mouvement comme en atteste l’adoption récente de la loi pour une République numérique du 7 octobre 2016 dont plusieurs dispositions visent à favoriser l’ouverture des données de la recherche.

Ces différents textes créent ainsi des nouvelles obligations pour le chercheur  mais aussi de nouveaux droits. Dans ce contexte, nous proposons de revenir sur le cadre juridique de l’ouverture des données de la recherche : quelles sont les données concernées ? Quelles conditions doivent être respectées ? L’ouverture des données est-elle une obligation pour le chercheur ? Quelle protection pour le chercheur qui ouvre ses données ?

12h-14h : Buffet sur place

14h-14h30 : « Retour d’expérience : Mise en place de plans de gestion au centre de calcul de l’in2p3 et applications », Pascal Calvat, Informaticien à IN2P3

Le centre de calcul de l’in2p3 souhaite mettre en place un plan de gestion de données pour l’ensemble de ses 2500 utilisateurs sur une période de deux ans. Une fois collectées, les politiques des plans de gestion devraient être mises en œuvre au travers d’une application informatique en cours de prototypage.

14h30-15h « Retour d’expérience : Projet d’archivage à long terme pour les données 3D archéologiques », Sarah Tournon-Valiente, UMS Archéovision à Bordeaux

Les projets de recherche en SHS et plus particulièrement en archéologie n’hésitent plus à intégrer des données 3D. Que faire de ces données 3D de plus en plus volumineuses ? Comment les stocker , les pérenniser ?

Le laboratoire Archeovision avec sa cellule de transfert Archeotransfert, grand producteur de données 3D pour les SHS s’est rapidement préoccupé de ces questions, créant le premier conservatoire 3D en SHS. Aujourd’hui, le projet d’archivage mené par Archéovision au sein du consortium 3D d’Huma-Num vient compléter ce premier dispositif.

15h-15h15 : Pause

15h15-16h : Table ronde avec les intervenants de la journée, animée par Julien Baudry, conservateur de bibliothèque à l’Université Bordeaux Montaigne

Données de recherche : pratiques de chercheurs. Retours d’expérience et ateliers

Argumentaire

Les organismes de recherche mettent un accent de plus en plus fort sur le partage des données scientifiques. Dès lors se pose la question des prérequis à identifier pour mettre à disposition des données exploitables. En effet, l’explosion des volumes de données produites dans le cadre d’activités scientifiques et l’hétérogénéité des formats impliqués contraignent les unités de recherche à faire profondément évoluer leurs pratiques de gestion en vue de préserver leur patrimoine sur le long terme et de garantir un accès à des données utilisables.
Mais la notion de « donnée de recherche » s’avère difficile à définir tant elle revêt des acceptions très différentes en fonction des disciplines. Dans certaines disciplines, de par les méthodes de collecte ou en raison de très forts enjeux économiques, le circuit des données est très restreint, alors que dans d’autres spécialités, les données peuvent être mises à disposition d’une communauté scientifique dès la soumission d’un article. Le Digital Curation Centre considère que toute donnée utile dans le cadre de la recherche est une donnée de recherche. Dans son rapport dédié aux enjeux éthiques du partage de données, le centre d’éthique du CNRS  précise que peuvent être considérées comme données de recherche : les données primaires ou données collectées (observations, mesures, etc.) ; les données secondaires ou version enrichie des données primaires car une dimension interprétative est ajoutée ; les métadonnées qui permettent quant à elles de gérer et de faciliter l’accès aux données primaires et secondaires.
Outre des évolutions en termes de pratiques de gestion, la problématique des données de recherche engendre une mutation des pratiques scientifiques : éditeurs et bailleurs de fonds accordent une place de plus en plus importante à l’accès aux données, à des fins de transparence notamment. Si l’ouverture des données de recherche ne constitue pas la seule réponse pour s’assurer de la rigueur d’une démarche scientifique, il n’en demeure pas moins que cette question tend à devenir centrale pour toutes les disciplines. La question de l’obsolescence des données est également incontournable. L’ouverture et le partage de données soulèvent également de nombreuses interrogations juridiques.

L’objectif de la journée est de mettre en lumière à la fois la diversité des pratiques et des problématiques inhérentes aux disciplines concernées ainsi que les enjeux transverses pour les chercheurs.

La journée est co-organisée par l’Université de Pau et des Pays de l’Adour et par l’Urfist de Bordeaux ; elle s’inscrit dans le cadre d’un cycle de manifestations co-organisées avec le Laboratoire d’informatique de l’UPPA (Liuppa).

Télécharger le programme, les infos sur l’accès à la salle

Programme

Consulter les vidéos de la journée

9h-9h15 : accueil des participants
9h15-9h30 : allocution d’ouverture, par Isabelle Baraille, VP Recherche UPPA
9h30- 9h45 : Enjeux des données de recherche : l’expérience du Liuppa (Laboratoire d’informatique de l’UPPA)
9h45-11h15 : Table ronde animée par Frédéric Tesson (Professeur des universités et Vice Président de la CFVU UPPA) et Gaëlle Chancerel (service commun de la documentation UPPA) : retours d’expérience d’unités de recherche et de services de l’UPPA
Iker, Item, Liuppa, Passages, UMS 3360 Centre d’imagerie, Direction du numérique – pôle « Applications Scientifiques »
11h15-11h30 : pause
11h30-12h00 : « L’ouverture des données de la recherche : quelle protection? quelles obligations pour le chercheur? », par Hélène Skrzypniak, enseignante-chercheuse en droit de la propriété intellectuelle (Irdap, université de Bordeaux)
12h-12h15 : échanges avec le public
12h15-14h : pause déjeuner libre pour les participants
14h-14h15 : présentation des ateliers
14h15-15h30 : ateliers en session parallèle ; les participants sont libres de changer d’ateliers en cours de session, mais la session ne reprend pas au début

Atelier 1 : Le plan de gestion des données, pour quoi faire? Jean-Philippe Talec

Le support de l’atelier est accessible uniquement aux personnes ayant participé à la journée d’étude depuis leur compte personnel Urfist

Atelier 2 : Publier et protéger ses données : aspects juridiques, Hélène Skrzypniak
L’objectif de cet atelier sera de revenir, à travers des exercices pratiques, sur les questions juridiques suivantes :
– Identification des données dont la publication est obligatoire/ interdite/ soumise à autorisation
– Conséquences de la publication des données pour le chercheur : peut-il s’opposer à la réutilisation de données publiées? Peut-il continuer à les exploiter? A quelles conditions?
– Intérêts et fonctionnement des licences libres
– Apport de la loi pour une République numérique (dite  » loi Lemaire »)
15h30-16h    plénière : restitution des ateliers
16h-16h15 : conclusion de la journée par Isabelle Baraille, VP Recherche UPPA

Open science, transparence et évaluation. Perspectives et enjeux pour les chercheurs

Argumentaire

S’il n’existe pas de définition canonique de l’open science, elle peut toutefois être définie comme un mouvement d’ouverture appliqué à l’ensemble des facettes du processus de recherche. L’open data, l’open peer review ou encore l’open access constituent ainsi autant de modalités de production et de diffusion de la recherche au service de l’open science. Dan Gezelter, chercheur en chimie et en biochimie, considère quant à lui qu’il faut avant tout concevoir l’open science à travers le prisme de 4 enjeux fondamentaux pour les scientifiques :

Transparency in experimental methodology, observation, and collection of data.
Public availability and reusability of scientific data.
Public accessibility and transparency of scientific communication.
Using web-based tools to facilitate scientific collaboration

(Gezelter 2016)

Selon Danny Kingsley, l’open science devient un enjeu particulièrement sensible dans un contexte de crise de la transparence de l’activité scientifique : « The veracity of the academic record is increasingly being brought into question (Kingsley 2016) ». La pression exercée sur les chercheurs pour publier à un rythme soutenu des résultats novateurs dans des revues à haut facteur d’impact a en effet fortement porté atteinte au processus scientifique (Kingsley 2016; Smaldino et McElreath 2016; Sarewitz 2016). Les modalités d’évaluation des chercheurs continuent de mettre l’accent sur l’activité de publication dans les revues.
Toutefois, les initiatives en faveur d’une recherche plus ouverte et plus transparente se multiplient. Comment ces pratiques peuvent-elles s’inscrire dans l’écosystème de la publication ? Quels sont les enjeux et les prérequis pour une recherche plus transparente ? Quelles réponses les chercheurs des disciplines à forts enjeux économiques peuvent-ils notamment apporter ?
Autrement dit, l’open science et son objectif de transparence relèvent-ils de l’utopie ? Dans le contexte hyper compétitif de la recherche, quel équilibre trouver entre collaboration et partage d’une part, protection des connaissances et respect de la propriété intellectuelle d’autre part ?

Sources

Gezelter, Dan. 2016. « What, exactly, is Open Science? | The OpenScience Project ». Consulté le novembre 25. http://www.openscience.org/blog/?p=269.

Kingsley, Danny. 2016. « RewarReward, reproducibility and recognition in research – the case for going Open ». Munin, novembre 21. http://dx.doi.org/10.7557/5.4036.

Sarewitz, Daniel. 2016. « The pressure to publish pushes down quality ». Nature News 533 (7602): 147. doi:10.1038/533147a.Smaldino, Paul E., et Richard McElreath. 2016. « The Natural Selection of Bad Science ». arXiv:1605.09511 [physics, stat], mai. http://arxiv.org/abs/1605.09511.

Programme

8h45-9h : Accueil des participants
9h-9h15 : Allocution de bienvenue, Andreas Enge, délégué scientifique du centre Inria Bordeaux Sud-Ouest
9h15-10h : Is « Open Science » a solution or a threat?
Danny Kingsley, responsable du département « Scholarly Communication », Université de Cambridge
The way research is disseminated has changed immeasurably since the advent of the internet, yet we still reward researchers in the same way – for publication of novel results in high impact journals.
This talk will start with a brief discussion of some of the big challenges the research sector is facing as a result and describe how Open Science can address these. The talk will then focus on the difficulty of introducing and implementing Open Science solutions.
Open Science questions the status quo, and potentially threatens the established reputation of both institutions and individuals.

It is not an easy concept to implement. While the discipline of Scholarly Communication takes a ‘meta’ view of the whole research ecosystem, most players in that system are working within a narrow view. It is very rare for individuals to be able to see beyond their own experience.
Challenges for people trying to implement Open Science initiatives range from practical issues in implementing change, through to the people skills and negotiations required to convince individuals and institutions that this change is necessary.
10h-10h15 : échanges avec le public
10h15-10h35 : pause café

10h35-11h20 : ReScience. Mieux qu’une recherche reproductible? une recherche répliquée (Reproducible Science is good. Replicated Science is better)
Nicolas Rougier, chercheur à l’Inria et membre de l’équipe projet Mnemosyne
Les chercheurs en informatique disposent d’une grande variété d’outils de conception de prototypes, de rédaction, de tests, de validation, mais aussi de partage et de réplication des résultats. Toutefois, les sciences computationnelles (analyse de données ou modélisation) accusent un retard. Dans le meilleur des cas, les auteurs fournissent les sources de leurs travaux sous forme d’une archive compressée et sont convaincus que leur recherche est ainsi reproductible. Mais ce n’est pas tout à fait vrai. Les paramètres à prendre en compte pour une réplication en bonne et due forme sont si nombreux que la probabilité de travailler avec la même configuration que celle de votre collègue est quasi nulle. Dès lors, comment garantir une recherche vraiment reproductible? ReScience est une revue à comité de lecture dédiée aux sciences computationnelles qui encourage la réplication de travaux déjà publiés. ReScience promeut également de nouvelles implémentations en open source afin de s’assurer que les travaux originaux soient reproductibles. De fait, toute la chaîne éditoriale s’en trouve modifiée, comparativement à une revue classique : ReScience est hébergée sur GitHub où chaque nouvelle réplication d’une étude est mise à disposition, accompagnée de commentaires, d’explications et de tests. Chaque soumission est analysée publiquement et testée pour que tout chercheur puisse s’en servir de nouveau. Des réplications dans les domaines des neurosciences, de la biologie, de la physique et de l’écologie sont déjà disponibles.
11h20-11h35 : échanges avec le public

11h35-12h20 : Open access en sciences de la vie : prédateurs, grand public, nouveaux enjeux
Hervé Maisonneuve, médecin et consultant, rédacteur du blog « Rédaction médicale et scientifique »
En science de la vie, l’open access et l’ouverture des données ont apporté des bénéfices et des risques. Les bénéfices : je veux tout, tout de suite, n’importe où et gratuitement… c’est presque obtenu. Il semble que plus de 50 % de la littérature biomédicale soit en open access. En pratique, pour les étudiants, c’est presque 100 % par les réseaux sociaux et des sites hébergeant tous les articles.
Mais 100 % d’open access suppose des utilisations hors du système pour éviter de payer en ligne les accès aux articles. Les chercheurs ne comprennent pas les nouveaux modèles économiques avec les APCs (article processing charge). Ils ne voient pas encore l’intérêt des archives ouvertes comme HAL, ou des registres d’universités.
L’open access n’a pas diminué la course aux revues à facteur d’impact élevé. La fausse innovation est publiée au détriment des réplications. Les Altmetrics pourraient se substituer au facteur d’impact, sans changer la très mauvaise qualité de le littérature. Les embellissements de données laissent à penser qu’environ 50 % des articles ne représentent pas la réalité des expérimentations. Des fraudes en médecine ont eu pour conséquences des morts suite à des soins, ou à l’absence de soins. Les risques existent avec le développement des revues dites prédatrices. Le volume annuel d’articles dits « prédateurs » est proche de 50 % du volume des articles indexés chaque année dans Medline.
La transparence et le partage des données ont d’autres conséquences : la consultation des articles en open access en médecine semble être le fait du grand public (75 % des internautes) plutôt que des chercheurs (25 %). L’émergence de chercheurs dits parasites, qui analysent de manière tendancieuse les données accessibles, anime aussi des débats contre l’ouverture des données.
12h20-12h35 : échanges avec le public

12h35-14h : buffet sur place offert

14h-14h30 : Valuation des connaissances et politiques d’open access en chimie
Marianne Noël, docteur en chimie et doctorante en sociologie au Lisis (Laboratoire Interdisciplinaire Sciences Innovations Sociétés)
La chimie demeure une discipline moins ouverte à la diffusion en open access que la physique ou la biologie. Le modèle le plus répandu actuellement est celui de l’APC (article processing charge) ou modèle « auteur-payeur », qui consiste à faire financer le coût de la diffusion en open access par l’institution du chercheur. La présentation de M. Noël va décrire la mise en place d’une initiative pilote en faveur de l’open access (à base de « vouchers »), lancée par une société savante majeure. Il s’agira d’analyser les pratiques de valuation comme un ensemble de pratiques sociales sur des sites distribués. La perspective historique permettra de mettre en lumière les évolutions du statut de la revue. Le rôle des professionnels sera également évoqué.

14h30-14h45 : échanges avec le public
14h45-15h15 : La propriété intellectuelle : alliée ou obstacle à l’open science ?
Hélène Skrzypniak, enseignante-chercheuse en droit de la propriété intellectuelle à l’Irdap (Institut de Recherche en Droit des Affaires et du Patrimoine)
La propriété intellectuelle est souvent perçue par le chercheur comme un obstacle à l’open science : elle impose des règles, pose des interdits, crée des exclusivités qui sont autant de freins à la libre diffusion et au partage des connaissances. Ainsi envisagée, propriété intellectuelle et open science apparaissent profondément antagonistes. Une telle conception est toutefois, si ce n’est erronée, au moins excessive. Elle fait fi des soubassements du droit de la propriété intellectuelle : assurer la diffusion de l’information et du savoir afin de faire progresser la connaissance et l’innovation. Loin d’être antagonistes, propriété intellectuelle et open science partagent donc des objectifs communs. De nombreuses règles du droit de la propriété intellectuelle garantissent ainsi la libre diffusion de la connaissance. D’autres protègent les droits du chercheur souhaitant partager ses données. Enfin, il faut souligner l’évolution récente du droit de la propriété intellectuelle qui a su s’adapter aux nouvelles pratiques des chercheurs comme en témoignent les nouvelles dispositions de la loi Lemaire. Aussi, s’il existe encore certains freins à la libre diffusion des données de la recherche, ces derniers s’amenuisent.

15h15-15h30 : échanges avec le public
15h30-15h50 : pause
15h50-16h30 : table ronde animée par Hervé Maisonneuve et conclusion de la journée

Contacts

Conception du programme de la journée, pilotage : Sabrina Granger (Urfist)

Comité d’organisation de la journée : Martine Courbin-Coulaud (Inria), Isabelle Scarpat-Bouvet (Urfist)


Open access et stratégie de publication : quels leviers pour faire évoluer ses pratiques de diffusion?

Argumentaire

L’accès libre aux résultats de la recherche publique soulève des enjeux scientifiques, citoyens et économiques. La loi pour une République numérique a été définitivement adoptée le 28 septembre 2016 (http://www.senat.fr/leg/pjl15-744.html). L’article 17 de la loi pour une République numérique avait été l’objet d’intenses débats : les chercheurs, dont les projets sont majoritairement financés par des fonds publics, disposent du droit de diffuser la version finale de leur manuscrit acceptée pour publication, sans coût pour leurs lecteurs.

Par ailleurs, les travaux de recherche doivent aussi être diffusés dans un format ouvert. Ces dispositions s’appliquent même en cas de cession exclusive à un éditeur. L’article 17 précise que les travaux de recherche peuvent être disponibles dès publication par l’éditeur, ou à défaut, « à l’expiration d’un délai courant à compter de la date de la première publication. Ce délai est de 6 mois pour les sciences, la technique et la médecine, et de 12 mois pour les sciences humaines et sociales ». L’Université de Limoges œuvre quant à elle depuis 2003 en faveur de l’open access par la mise en ligne des thèses de doctorat. D’autres initiatives ont suivi, avec par exemple la création d’un portail institutionnel hal-unilim en 2008 ou encore la publication de revues en ligne (Nouveaux Actes sémiotiques, Revue Dire…).

Au-delà du cadre des projets de recherche financés par des fonds publics, pourquoi et comment inscrire l’open access dans une stratégie de publication ? L’objectif de la journée est de rappeler les enjeux de l’open access mais surtout, de donner des réponses pratiques aux questions quotidiennes des chercheurs et de présenter les solutions mises en œuvre à Limoges et ailleurs, pour leur permettre de valoriser leur travail.

  • Puis-je déposer mon article en open access?
  • Pourquoi le faire dans une archive plutôt que sur un réseau social?
  • Pourquoi et comment payer les options proposées par les éditeurs?
  • Comment repérer facilement mes publications que je peux déposer?
  • Existe-t-il des outils pour créer sa revue en ligne?

Il s’agit d’être au plus près des préoccupations des auteurs. Dans cette perspective, la journée sera articulée en 2 temps : la matinée sera consacrée à des présentations des grands enjeux et des retours d’expériences, alors que l’après-midi seront proposés des ateliers.

universite_pantoneLa journée est co-organisée par la direction de la recherche, le service commun de la documentation de l’Université de Limoges et l’Urfist de Bordeaux.

Programme

  • 9h15 : accueil des participants
  • 9h20-9h30 : allocution de bienvenue 
  • 9h30-10h15 : « L’accès ouvert à la production scientifique : Enjeux et dispositifs », par Nathalie Reymonet, Manager de l’information scientifique, direction d’appui à la recherche et à l’innovation (DARI) de l’Université Paris Diderot
  • 10h15-10h30 : échanges avec le public
  • 10h30-10h50 : pause
  • 10h50-11h35 : retours d’expérience : Irène Langlet (enseignante-chercheuse en littérature contemporaine, Département langue et littérature françaises) ; Alexandra Beauchamp (enseignante-chercheuse au Centre de recherche interdisciplinaire en histoire, histoire de l’art et musicologie)
  • 11h35-12h10 : « Un nouveau modèle de revues en libre accès avec la plateforme EpiSciences« , par Hélène Lowinger, Service Information et Edition Scientifiques de l’Inria – 12h10-12h20 : échanges avec le public
  • 12h20-12h30 : présentation des ateliers et modalités de participation
  • 12h30-14h : pause déjeuner libre
  • 14h15-15h30 : ateliers en sessions parallèles

Ateliers proposés

  • Atelier « Prise en main de Dissemin » : Dissemin est un service gratuit pour aider les chercheurs à vérifier que leurs publications sont librement accessibles pour leurs lecteurs. Atelier animé par Patricia Mirabile (association Dissemin) http://dissem.in/
  • Atelier « Les frais de publication (APC) en question». Atelier animé par Nathalie Reymonet, Manager de l’information scientifique, direction d’appui à la recherche et à l’innovation (DARI) de l’Université Paris Diderot
  • Atelier « Déposer ses travaux dans HAL ». Atelier animé par Claire Douady (service commun de la documentation de l’Université de Limoges) https://hal-unilim.archives-ouvertes.fr/

Open access camp, ateliers collaboratifs sur l’open access : votre programme, vos interventions

2016-oa-camp-bordeaux-afficheQuoi et pourquoi? Un barcamp, soit une « non conférence », en prélude de la semaine internationale de l’open access. Le leitmotiv : « Pas de spectateur, tous participants »

Au menu : des ateliers courts qui ne sont ni des démos, ni des formations, mais des séances de travail collaboratif autour d’un thème. Pas de programme proposé à l’avance : celui-ci a été conçu sur la base des propositions des participants. Les propositions ont été synthétisées et rendues publiques quelques jours avant la manifestation.

Consulter les propositions de thèmes : https://docs.google.com/spreadsheets/d/12326TZ4X0lQh_ri77XDV-_p6Rp7h8VB3DyTvanrhn0w/edit?usp=sharing

Consulter le « post gramme » issu des contributions : http://bit.ly/2edAt4r

Pour qui? Tous publics intéressés par l’open access (doctorants et chercheurs, enseignants-chercheurs, personnels des services recherche, personnels des unités de recherche, professionnels de l’information et de l’édition scientifique, etc.).

La synthèse des ateliers

Restitution atelier 1 : « Marre de prêcher dans le désert? Renouvelons l’accompagnement vers le libre accès »

Restitution atelier 2 : « Le libre accès a-t-il besoin des institutions ? Nos institutions ont-elles besoin du libre accès? »

Restitution atelier 3 : « D’un échec annoncé à un projet gagnant :
la clé de vos succès pour le libre accès »

Consultez les tweets sur l’open access camp ; animateur du compte Urfist le 20/10 : Gilles Russeil (Université Bordeaux Montaigne)

Visionner la restitution des ateliers et les échanges via web TV Montaigne : chaque groupe a désigné un ou plusieurs rapporteurs pour exposer aux autres participants les contenus produits pendant la séance de travail


  • 9h30-12h30 : ateliers, sessions parallèles ; une pause en milieu de matinée est prévue au même moment pour donner l’occasion à ceux qui le souhaitent de participer à d’autres ateliers : attention, les ateliers ne reprennent pas dès le début après la pause, les échanges se poursuivent. Il ne s’agit pas d’une 2ème session d’un même atelier.
  • 12h30-14h : buffet
  • 14h-15h : restitution des ateliers par les participants

 FAQ de l’open access camp

« Quels peuvent être les thèmes? y a-t-il des thèmes exclus? »Tout fonctionne à partir du moment où il est question d’open access et que vous n’attendez pas une formation classique. Ex. : les nouveaux outils de l’édition scientifique en ligne ; BiorXiv et pratique du preprint en sciences du vivant ; les journaux en OA : crédibles ou pas ? La gestion des APC dans mon labo ; H2020 en pratique ; diffusion des données scientifiques en OA pour les non publiants ; les ressources humaines (compétences, organigramme, évolutions) ; la médiatisation de l’open access à destination des chercheurs ; la recherche de sources en OA, etc.

« Je n’ai pas de proposition de sujet, mais souhaite venir. Est-ce possible? » Oui, tous les intéressés sont les bienvenus à condition de participer aux échanges. Inversement, la proposition de sujet ne vaut pas pour inscription : pensez à vous inscrire aussi sur la plateforme de l’Urfist.

« Que dois-je prévoir? » Tout ce que vous souhaitez partager avec les autres. Prévoyez vos ordinateurs portables, tablettes, dossiers.

« Comme il n’y a pas de support de présentation pour les ateliers, comment avoir une trace des échanges? » Tous les ateliers donnent lieu à un compte-rendu, qui sera diffusé sur le site de l’Urfist de Bordeaux. Une restitution collective orale est aussi prévue le jour J pour clôturer la manifestation.


Les animateurs : – Caroline Abela : responsable du Centre d’Information Scientifique et Technique centre Regards, UMR Passages – Julien Baudry : responsable des services aux chercheurs et productions numériques, Service Commun de la Documentation, université Bordeaux Montaigne – Antoine Blanchard : chargé de programmes Numérique + Transfert, Mission Investissements d’avenir, Pôle Recherche International Partenariats et Innovation, université de Bordeaux – Sabrina Granger : responsable de l’Urfist de Bordeaux – Jérôme Poumeyrol : responsable de la mission « Services et soutien à la recherche », direction de la documentation, université de Bordeaux, chef de projet archive institutionnelle site bordelais

Les partenaires de l’Urfist de Bordeaux :

  • Arpist, réseau des documentalistes CNRS Aquitaine-Limousin
  • CNRS, délégation Aquitaine
  • Inria, centre Bordeaux Sud-Ouest
  • Sciences Po Bordeaux
  • Université Bordeaux Montaigne
  • Université de Bordeaux
  • L’open access camp est hébergé dans les locaux de l’UMR Passages et soutenu par le consortium Couperin.

 

[Forum Aquidoc] Doctorants et docteurs : boostez votre recherche d’emploi avec les outils numériques

Objectifs


  • Rendre son profil de chercheur visible et lisible sur internet pour les recruteurs : prendre conscience de la perception que les employeurs ont des doctorants et docteurs, rendre son parcours attractif pour un recruteur, valoriser ses compétences
  • Mener des recherches d’information efficaces dans une perspective de recherche d’emploi : quels outils pour quels besoins? Comment tirer parti des services et fonctionnalités des sites?
  • Adapter son écriture pour le web

Programme


AquidocL’objectif de cet atelier, organisé dans le cadre du forum de l’association des jeunes chercheurs d’Aquitaine (Aquidoc), est de promouvoir les possibilités d’insertion professionnelle des docteurs et doctorants dans le secteur privé.

Les doctorants souhaitant intégrer le monde de l’entreprise sont souvent en concurrence avec des profils plus généralistes :

– l’ingénieur, le généraliste : il serait flexible et adaptable mais modérément expert. Susceptible de pouvoir se spécialiser par un complément de formation, ses compétences seraient plus faciles à optimiser aux yeux d’un recruteur.

– le docteur : il s’agit d’un expert mais son soi-disant manque d’adaptabilité est mal perçu par les employeurs. Son recrutement serait plus risqué.

Les doctorants et docteurs doivent apprendre à désamorcer un certain nombre d’idées reçues de la part des recruteurs. Il va falloir trouver les moyens de se distinguer face aux profils plus généralistes en ayant une bonne connaissance de la concurrence dans son secteur. Or on ne construit pas un profil sur les outils numériques comme on peut construire un CV ou une lettre de motivation papier.

Vous allez y raconter votre parcours, votre histoire, et surtout mettre en avant par des mots clefs ce qui fait votre valeur ajoutée et qui contredit la caricature du doctorant, éternel étudiant seul face à sa thèse, ou du docteur enfermé dans sa micro-spécialité. Comment valoriser votre parcours dans la recherche? Comment éviter le vocabulaire très technique, scientifique? comment rendre son parcours intelligible?

  • 02/06/2016
  • campus de Pessac, BU Droit-Lettres (arrêt de tram « Montaigne-Montesquieu »), 1er étage, salle de formation Urfist
  • session 1 : 10h-12h
  • session 2 : 14h-16h
  • inscriptions et informations sur le forum : contact@aquidoc.fr
  • l’atelier s’adresse à des doctorants et docteurs issus d’horizons disciplinaires divers. La formation sera centrée sur les outils numériques conseillés, les éléments de langage recommandés.

Les contenus des 2 sessions sont les mêmes :

  • étude de marché
  • choix des éléments de langage pour un bon positionnement de son profil
  • sélection des supports numériques les mieux adaptés à sa culture web et à ses objectifs d’insertion professionnelle
  • méthodologie d’animation de ses outils numériques
  • suivi de sa e-réputation

La rédaction de la lettre de motivation ne fait pas partie du programme de la formation.

Intervenant : Geneviève Delporte est consultante et formatrice en stratégie de communication multicanale. Elle s’est spécialisée dans l’accompagnement des entreprises aux pratiques du numérique.

Au-delà du facteur d’impact, quelles alternatives aux métriques traditionnelles ?

Argumentaire

En 1961, E. Garfield inventait l’Impact Factor, un indicateur comparant la notoriété des revues et pas celle des articles, contrairement à une idée communément répandue. Cette métrique, incontournable dans les domaines de l’évaluation et du pilotage de la recherche, suscite des controverses : biais, interprétations erronées voire pernicieuses, schéma inadapté à certains champs disciplinaires, etc.
Par ailleurs, la diversification des modes de diffusion scientifique a conduit à s’intéresser à d’autres types d’indicateurs. C’est en 2010 qu’apparaissent les premières occurrences du terme « Altmetrics » et que le champ d’étude des mesures alternatives apparaît véritablement. Ce phénomène protéiforme qui connait une rapide expansion fait encore l’objet d’un flou sémantique : Altmetrics (Article Level Metric) ou Almetrics (Alternative Metric). En effet, ces métriques alternatives recouvrent des indicateurs variés : le nombre de téléchargements et de consultations d’un article, le nombre de citations dans des revues scientifiques, les commentaires sur les réseaux sociaux, les partages et archivages ou encore les citations dans les médias généralistes. Elles servent donc tout aussi bien à mesurer la notoriété et l’audience d’un article que la grande diversité des activités autour de lui. L’instantanéité, l’impact sociétal de la recherche, la mesure des usages des données scientifiques constituent les points forts de ces mesures et offrent des bases nouvelles à la réflexion sur la bibliométrie.
Ces métriques constituent donc une alternative aux traditionnelles citations pour valoriser la recherche.

Dès lors, on peut se demander quel peut être l’apport des métriques alternatives aux systèmes d’évaluation très codifiés déjà déployés.
Quelle légitimité ces métriques peuvent-elles revendiquer ? Quelles réponses ces indicateurs peuvent-ils apporter? Dans quelle mesure l’émergence de métriques alternatives comme les altmetrics peut-elle ou non constituer une opportunité pour les chercheurs en SHS notamment ? Plus généralement, le recours aux indicateurs induit-il une forme de normalisation de la production scientifique ?

La journée d’étude est co-organisée par le Service Commun de la Documentation de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour et l’Urfist de Bordeaux.
La journée est filmée, mais il n’y a pas de diffusion en temps réel ; la vidéo sera disponible après la journée d’étude.

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Programme

9h-9h15 : Accueil des participants
9h15-9h30 : Ouverture de la journée, par Laurent Bordes, vice-président recherche de l’UPPA
9h30-10h15 : « Métriques alternatives, enjeux et essai de définition », par Annaïg Mahé, enseignant-chercheur en sciences de l’information et de la communication (équipe de recherche Dicen IDF), co-responsable de l’Urfist de Paris
10h15-10h30 : Échanges avec le public
10h30-11h : « L’archive nationale HAL : services aux institutions, services aux chercheurs et statistiques« , par Christine Berthaud et Agnès Magron, Centre pour la Communication Scientifique Directe (CCSD)
11h-11h15 : Échanges avec le public
11h15-11h30 : Pause
11h30-12h15 : « De la bibliométrie au contrôle « bibliocratique » des sciences – Regard d’un sociologue sur la bibliométrie », par Pascal Ragouet, enseignant-chercheur à la faculté de sociologie de l’Université de Bordeaux, Centre Émile Durkheim (UMR 5116)
12h15-12h30 : Échanges avec le public
12h30-14h30 : Déjeuner – pause déjeuner libre pour les participants
14h30-15h15 : Témoignages de chercheurs : table ronde sur des pratiques de chercheurs animée par L. Bordes
Xavier Arnauld de Sartre (Société Environnement Territoire, SET) ; Richard Chbeir (Laboratoire Informatique de l’UPPA, LIUPPA) ; Laurent Jalabert (Identités, Territoires, Expressions, Mobilités, ITEM) ; Serge Rey (Centre d’analyse théorique et de traitement des données économiques, CATT) ; Germain Vallverdu (Institut des Sciences analytiques et de Physico-chimie Pour l’Environnement et les Matériaux, IPREM)
15h15-15h30 : Pause
15h30-15h50 : « Les métriques à l’université : services proposés aux chercheurs lillois », par Solenn Bihan, chargée de la mission « Appui à la recherche et information scientifique », Service Commun de la Documentation de l’Université Lille 2
15h50-16h10 : « Métriques et bibliothèques universitaires, quelles perspectives? »par Stéphane Harmand, membre de la Commission Recherche de l’Association des Directeurs et personnels de direction des Bibliothèques universitaires et de la documentation (ADBU), chef de la section Santé du Service Commun de la Documentation de l’Université Lille 2
16h10-16h20 : Échanges avec le public
16h20-16h30 : Conclusion de la journée par L. Bordes

Consulter le plan du campus de l’UPPA :
http://www.univ-pau.fr/live/vie/campus/pau/acces
Télécharger le plan du campus :
http://www.univ-pau.fr/live/digitalAssets/146/146408_Pau-2015.pdf

Vers de nouveaux paradigmes pour l’édition scientifique? Dynamiques de validation et de légitimité

Argumentaire

Pourquoi publier ses travaux dans une revue émergente, dont le modèle éditorial même déroge aux critères classiques? Pourquoi faire le pari d’une diffusion hors des circuits identifiés par les organismes d’évaluation de recherche? Certaines revues vont jusqu’à remettre en cause l’hégémonie du facteur d’impact.

En d’autres termes, l’innovation en matière d’édition scientifique a-t-elle un sens et un avenir?
Dans un post du blog Binaire – l’informatique : La science au cœur du numérique, publié dans Le Monde, P. Guitton souligne la nécessité pour les chercheurs d’explorer des modalités alternatives de diffusion de leurs travaux : « […] ne tombons pas dans l’angélisme, un épi-journal n’est pas un gage de qualité en lui-même, mais au moins laissons-lui la chance de prouver sa valeur de la même façon qu’une revue papier et évaluons le avec les mêmes critères. Il s’agit vraiment de bâtir un nouveau paradigme de publication et nous, scientifiques, en sommes tous les premiers responsables avant d’en devenir les bénéficiaires dans un futur proche ». (Guitton, Pascal. « La publication scientifique : Le temps des dérives ». Binaire. Consulté le 14 septembre 2015. http://binaire.blog.lemonde.fr/2015/04/17/la-publication-scientifique-le-temps-des-derives/.)
Alors que l’édition scientifique classique tire sa légitimité de processus très codifiés et que les systèmes d’évaluation actuels incitent a priori peu à explorer des alternatives, on assiste pourtant au développement de nouveaux formats de publications et à l’émergence de nouveaux processus d’éditorialisation des données. Des revues expérimentent quant à elles de nouveaux processus de validation des contenus.

Sur quelles dynamiques de légitimation les nouvelles formes de publications ou de validation peuvent-elles s’appuyer pour affermir leur place?

À quels besoins ces formes de publications émergentes répondent-elles? Quels sont leurs avantages compétitifs pour les chercheurs dans l’univers très normé des publications de recherche?

Enfin, quelles réponses ces évolutions éditoriales apportent-elles à la question de l’intégrité scientifique?

La journée est co-organisée par :

  • le CNRS, délégation Aquitaine, pôle « Formation permanente »
  • l’Inria : Centre de Bordeaux Sud-Ouest et IES-DGDS
  • l’Université de Bordeaux, pôle Ressources humaines et développement social, « Développement des compétences »

CNRS délégation Aquitaine logo_UB INRIA_CORPO_CMJN

Programme

Professeur des universités à l’Université de Bordeaux – Inria, Pascal Guitton est le grand témoin de la journée .
8h45-9h : Accueil des participants, remise des documents et du matériel de traduction
9h-9h10 : Ouverture de la journée par Olivier Beaumont, délégué scientifique Inria, centre Bordeaux Sud-Ouest
9h10-10h : « F1000 : Bringing Transparency to Peer Review », par Maaike Pols ( Scientific Outreach Executive, F1000Search). F1000 Research est une plateforme scientifique permettant une publication rapide de travaux ouvertement revus par les pairs (en post-publication). Les échanges entre auteurs et reviewers sont donc publics. Les post-prints sont publiés sans coût supplémentaires et référencés dans Pubmed. [intervention en anglais ; interprète : Gisèle Massol]
10h-10h15 : Échanges avec le public
10h15-10h35 : Pause
10h35-11h20 : « Les épi-journaux, un nouveau paradigme de validation des contenus? », par Gaëlle Riverieux, Service d’édition scientifique, Inria. Le principe du projet Inria est d’offrir un moyen de communication rapide des résultats scientifiques, validés et labellisés par des revues du meilleur niveau dans le domaine de l’informatique et des mathématiques appliquées.
11h20-11h30 : Échanges avec le public
11h30-12h30 : « Pourquoi le concept d’ « impact factor » a-t-il été enterré? », par Sylvain Delzon (chercheur à l’Inra-Université de Bordeaux et éditeur en chef du JPH, UMR Biogeco). « Qui a peur de l’impact factor? » pourrait résumer en une question le parti pris de la revue The Journal of Plant Hydraulics qui a refusé de recourir à cet indicateur pourtant massivement employé par les autres revues scientifiques.
12h30-12h45 : Échanges avec le public
12h45-14h30 : Déjeuner libre pour les participants
14h30-15h15 : « Publier un Data Paper pour valoriser ses données », par Dominique L’Hostis (Service d’appui à la recherche, Inra). Un data paper permet de décrire un jeu de données brutes et est soumis à un processus de validation, au même titre qu’un article classique. Pourquoi publier un data paper? Qu’est-ce qu’un data journal?
15h15-15h30 : Pause
15h30-16h30 : « Vers de nouvelles marques éditoriales? », par Olivier Bomsel, professeur d’économie industrielle à Mines Paris Tech et directeur de la chaire Mines Paris Tech « Economie des médias et des marques ». Les revues académiques servent à labelliser et contextualiser des résultats de recherche. Quels sont les impacts du numérique et notamment du libre accès sur le modèle de l’exploitation de leurs marques éditoriales? Quelle est l’utilité économique de ces marques? Toutes les disciplines sont-elles également concernées?
16h30-17h15 : Table ronde animée par Pascal Guitton et synthèse de la journée

Réseaux sociaux et recherche : impacts, enjeux, identités

Argumentaire

Alors que depuis plusieurs décennies, des outils spécialement conçus pour la diffusion des travaux de recherche sont proposés aux chercheurs, force est de constater la rapidité avec laquelle les auteurs se sont emparés des réseaux sociaux, généralistes comme spécialisés, pour accroître la visibilité de leur production. La facilité d’utilisation fait partie des arguments les plus fréquemment évoqués pour justifier le recours aux réseaux sociaux par un public académique. Mais l’utilisation de tels outils n’est pas réductible à la seule question de l’ergonomie et des fonctionnalités proposées. En effet, le recours aux réseaux sociaux a des impacts profonds sur les modalités de communication entre chercheurs et sur la manière de partager leurs travaux. L’engouement des chercheurs pour les réseaux sociaux n’est pas neutre et soulève la question de l’identité numérique de l’auteur.

Par ailleurs, si les réseaux sociaux représentent des outils conçus pour mettre en relation des individualités, se pose aussi la question du positionnement des organismes de recherche. Comment les chercheurs s’approprient-ils ces outils conçus pour faciliter la découverte et la collaboration ? Voit-on les communautés scientifiques se reconstituer à l’identique? Les réseaux sociaux permettent-ils de se retrouver plus facilement entre pairs ou favorisent-ils un décloisonnement des spécialités? Quels sont les usages des chercheurs des fonctionnalités dites »sociales »? Quels sont les mécanismes de légitimation des experts? Dans quelle mesure les réseaux sociaux modifient-ils la notion d’identité numérique des chercheurs? Quelles dynamiques identitaires voient-on émerger sur les réseaux sociaux lorsqu’il s’agit d’un public scientifique?

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La matinée d’étude est co-organisée par l’Université de Limoges (direction de la recherche et service commun de la documentation) et l’Urfist de Bordeaux. La matinée n’est pas filmée.

Programme

– 9h-9h20 : accueil des participants, remise des documents

– 9h20-9h30 : allocution de bienvenue, ouverture de la matinée par Claire Corbel, directrice du pôle Recherche de l’Université de Limoges

– 9h30-10h : « Réseaux sociaux et recherche : enjeux pour les chercheurs », par Sabrina Granger, conservateur des bibliothèques responsable de l’Urfist de Bordeaux 

– 10h-10h30 : Retours d’expérience de chercheurs de l’Université de Limoges : , Irène Langlet est professeure de littérature contemporaine et spécialiste de la science-fiction, de la littérature non-fictionnelle et des genres médiatiques contemporains, rédactrice en chef de la revue Res Futurae.

Elsa Thune est maitre de conférences à l’ENSCI (École nationale supérieure de céramique industrielle), membre du laboratoire SPCTS (Science des procédés céramiques et des traitements de surface).

– 10h50-11h20 : « Le chercheur dans les réseaux de la République digitale : présence, communautés et nouvelles publications », par Olivier Le Deuff, enseignant-chercheur à l’Université Bordeaux Montaigne. Les travaux d’O. Le Deuff portent entre autres sur l’analyse des évolutions communicationnelles et informationnelles liées aux environnements numériques.

– 11h20-12h10 : « Usage des réseaux sociaux par les organismes de recherche : état des lieux et évolutions 2012 – 2014″, par Mathieu Jahnich, fondateur du Sircome . Depuis 2012, Sircome réalise une étude annuelle de l’usage des réseaux sociaux par les organismes français de recherche : ANDRA, ANRS, ANSES, BRGM, CEA, CIRAD, CNES, CNRS, FCBA, IFPEN, IFREMER, IFSTTAR, IGN, INED, INERIS, INRA, INRAP, INRIA, INRS, INSERM, Institut Cancer, Institut Curie, Institut Pasteur, IPEV, IRD, IRSN, IRSTEA, MNHN, ONEMA, ONERA.

– 12h10-12h20 : « Rendre plus visible la recherche », par Diane Daian, responsable du service communication de l’Université de Limoges

– 12h20-12h30 : conclusion

Consulter le compte-rendu rédigé par le Sircome

Infos pratiques :

http://bit.ly/23DAMbA http://www.fdse.unilim.fr/article13.html http://www.tourismelimousin.com/A-voir/Villes-villages-et-patrimoine/fre-FR/Faculte-de-Droit

Hôtel de la Bastide, 32 rue Turgot, Limoges

Rôle et compétences des professionnels de l’IST pour l’accompagnement des projets de recherche, réseau Arpist

Consulter le compte rendu de l’après-midi

Argumentaire

La littérature professionnelle et les études dédiées à l’évolution des compétences des professionnels de l’information, qu’ils soient documentalistes ou personnels de la filière bibliothèques, se multiplient et témoignent d’une nécessité de mettre en perspective les enjeux auxquels sont confrontés ces professionnels. En effet, au-delà des évolutions de fiches de postes et d’organigrammes, on voit également apparaître de nouveaux métiers : data manager, data scientist. La notion de désintermédiation est également évoquée de manière récurrente : le développement de la documentation en ligne et de services à distance mais aussi l’appropriation par les chercheurs eux-mêmes d’outils tels que les réseaux sociaux ont modifié la relation entre le professionnel de l’information et ses usagers.

Quel(s) rôle(s) les professionnels de l’information scientifique et technique peuvent-ils jouer auprès des chercheurs à l’heure du text et data mining, de la gestion de données, de l’open access et autres évolutions dans le domaine des pratiques de recherche et de diffusion? Quels types de compétences mobiliser en termes d’ingénierie documentaire en vue d’accompagner des projets de recherche? A quelles étapes de ces projets les professionnels peuvent-ils intervenir ? Et quels types de collaborations avec d’autres corps de métiers développer? Quelles évolutions voit-on émerger?

L’après-midi d’étude du réseau des documentalistes CNRS Aquitaine-Limousin (Arpist) est co-organisée par la délégation CNRS Aquitaine et l’Urfist de Bordeaux.

arpistCNRS délégation Aquitaine

 

Programme

13h30 : accueil des participants autour d’un café de bienvenue, remise des documents

14h-14h45 : « Quelle place pour les professionnels de l’information scientifique et technique dans les projets d’humanités numériques? » Retour d’expérience d’Emmanuelle Morlock, ingénieur d’études CNRS en humanités numériques au laboratoire Histoire et Sources des Mondes Antiques (Hisoma, UMR 5189)

14h45-15h30 : « Rôles et compétences dans un projet de mise à disposition d’archives d’enquêtes qualitatives en SHS : le cas de beQuali« , par Sarah Cadorel et Émilie Groshens, respectivement archiviste et chargée de ressources documentaires au Centre de données socio-politiques (CDSP, Sciences Po – CNRS, Paris), en charge du projet de banque d’enquêtes qualitatives en sciences sociales beQuali.

15h30-16h : pause

16h-16h45 : « Quelles compétences et quels modes de formations pour les professionnels de l’IST ? » Perspectives nationales et bilan d’étape des travaux du segment 9 (Formation, compétences, usages) de la Bibliothèque scientifique numérique (BSN), par Joanna Janik de la Direction de l’information scientifique et technique du CNRS

16h45-17h : conclusion de l’après-midi par Olivier Le Deuff, enseignant-chercheur en sciences de l’information et de la communication à l’Université Bordeaux Montaigne (laboratoire Mica – Médiation, Communication, Information, Art)

L’identité du publiant à l’épreuve du numérique : enjeux et perspectives pour l’identification des auteurs

Argumentaire

Un article publié dans Nature le 30 mai 2012, « Scientists : your number is up » mettait déjà en lumière la difficulté d’attribuer de manière certaine ses publications à un auteur. Declan Butler, l’auteur de l’article, prend pour exemple le cas d’un chercheur nommé Y. Wang : si l’on en croit la liste des résultats obtenus en interrogeant des bases de données, cet auteur serait sans doute le plus prolifique du monde avec une moyenne de 10 publications quotidiennes. Dans l’exemple cité, le problème des homonymes parasite le travail de recensement des publications. Mais l’homonymie ne constitue pas le problème principal car d’autres facteurs nuisent à la « traçabilité » des données scientifiques : les changements de noms, les variations de graphies, les conventions de nommage participent également à brouiller l’identité de l’auteur.

Alors que le paysage éditorial scientifique évolue profondément avec l’avènement de l’open access et de l’open data notamment, alors que les réseaux sociaux de chercheurs développent une gamme de services variés, il peut sembler paradoxal de constater qu’une action a priori simple s’avère en réalité laborieuse, voire incertaine. Les outils proposés aux chercheurs pour accroître leur visibilité se multiplient, mais on constate que cette même identité de publiant se trouve fragilisée par les failles du système d’identification.

Or, la difficulté pour attribuer à un auteur de manière certaine l’ensemble de sa production scientifique a des conséquences tant à l’échelle individuelle qu’à l’échelle collective. Des solutions techniques ont été déployées par les éditeurs et certains organismes ; on peut citer par exemple ResearcherID de Thomson ou encore Authorizer service d’ACM ou encore Orcid. L’enjeu de la journée d’étude est de mieux connaître les outils existants, les enjeux inhérents à l’identification des auteurs et de bénéficier du retour d’expérience de structures françaises et étrangères.

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La journée est co-organisée par : le pôle formation permanente de la délégation Aquitaine du CNRS, le service « Développement des compétences » du pôle Ressources humaines et développement social de l’Université de Bordeaux et l’Urfist

Programme

8h45-9h : accueil des participants, remise des documents et du matériel de traduction
9h-10h : « Enjeux de l’identification des auteurs et solutions actuelles », par Dominique Fournier, documentaliste, service d’appui à la recherche, Institut national de la recherche agronomique (INRA Montpellier).
10h-10h15 : Échanges avec le public
10h15-11h : « Co-evolution of Author IDs and Research Information Infrastructure in the Netherlands » par Clifford Tatum, project manager Acumen (Academic Careers Understood through Measurement and Norms, Université de Leiden). Les chercheurs néerlandais disposent tous d’un identifiant géré à l’échelle nationale, le Digital Author Identifier (DAI).
L’intervention est en anglais ; la traduction simultanée en français est assurée par Gisèle Massol
L’objectif actuel est de renforcer l’interopérabilité du DAI en s’appuyant sur le standard ISNI. L’intervention de C. Tatum sera l’occasion de disposer également d’un panorama des actions menées dans le domaine de l’identification des auteurs dans d’autres pays européens.
11h-11h15 : Échanges avec le public
11h15-11h35 : pause
11h35-12h15 : « Les identifiants chercheurs : mise en oeuvre à l’Inserm », par Sophie Duchaussoy, cellule « Mesures, indicateurs, bibliométrie », Inserm.
L’Inserm a intégré l’utilisation des identifiants d’auteurs dans la conception des listes de publication des unités de recherche. Comment accompagner au mieux les chercheurs? Pourquoi une telle démarche?
12h15-12h30 : Échanges avec le public
12h30-14h30 : Pause déjeuner ; repas libre pour les participants
14h30-15h30 : « L’IdHAL, un service à forte valeur ajoutée pour le chercheur« , par Bénédicte Kuntziger, service « Assistance, formation », Centre pour la Communication Scientifique Directe.
L’IdHal, nouveauté de la Version 3 de Hal, configuré par le chercheur, lui permet d’identifier et rassembler sous une même identité toutes les publications qui lui appartiennent dans l’archive ouverte nationale HAL, garantissant ainsi une recherche exhaustive sur son nom dans la base, ainsi que des statistiques de dépôt et consultation. Le chercheur a aussi la possibilité de lier son IdHal à ses autres identifiants ou autres productions sur diverses plateformes numériques, et de créer un CV en ligne paramétrable, dans la mesure où c’est le chercheur qui décide quels éléments il veut diffuser dans ce CV.
15h30-15h40 : Échanges avec le public
15h40-15h50 : pause
15h50-16h50 : « IdRef, service de référentiels pour l’enseignement supérieur et de la recherche« , par François Mistral, Responsable IdRef, Département des Services aux Réseaux, Agence bibliographique de l’enseignement supérieur (Abes).
Les bibliothèques de l’enseignement supérieur et de la recherche sont des acteurs majeurs dans la description des documents et des auteurs. Depuis de nombreuses années, des référentiels d’auteurs existent, mais les évolutions du paysage de la publication scientifique ont conduit l’Abes à repenser les outils développés.
16h50-17h : Échanges avec le public et conclusion de la journée

Services aux chercheurs : quelle politique pour les archives ouvertes institutionnelles ?

Programme

La conception d’une politique de services pour une archive institutionnelle poursuit un triple objectif :

  • mettre en œuvre les fonctionnalités supports d’une archive institutionnelle : collecter, décrire, conserver, éventuellement exporter vers d’autres solutions techniques l’ensemble de la production de l’établissement selon les critères documentaires retenus et enfin, diffuser les documents dans le respect des contraintes juridiques imparties et des souhaits des auteurs
  • répondre aux besoins des usagers finaux que sont les chercheurs mais également les instances de pilotage de l’établissement et les responsables d’unités de recherche. Il s’agit ici de répondre aux besoins des chercheurs en tant que producteurs de données et déposants dans l’archive mais aussi, aux attentes de leurs lecteurs et collaborateurs potentiels qui consultent l’archive.
  • encourager la prise en main de l’outil par les chercheurs et développer de fait un socle commun de pratiques numériques autour de la production scientifique de l’établissement. Si la politique de dépôt définie par l’établissement joue un rôle primordial dans le recours à l’outil, il s’avère qu’une politique de services adaptée demeure un enjeu stratégique pour favoriser l’adoption de certaines pratiques numériques au sein de la structure

Comment positionner l’offre de services d’un outil institutionnel à l’heure des réseaux sociaux, qu’ils soient spécialisés ou non? Comment s’approprier une offre de services définie par un prestataire externe? Quelles sont les attentes des chercheurs? Ces attentes peuvent différer selon les disciplines, mais ont elles évolué au fil des années, notamment avec l’émergence d’autres familles de sites? Si les services se déclinent principalement en ligne, ils peuvent aussi être complétés par une offre de services en présentiel. Dès lors, comment articuler les deux types d’offres?

La journée d’étude est co-organisée par le service commun de la documentation de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour et l’Urfist de Bordeaux.

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9h00-9h30 : accueil des participants
9h30-9h45 : ouverture par Laurent Bordes, VP CS de l’UPPA, chargé du système d’information
9h45- 10h45 : « Les archives ouvertes dans l’offre de services pour la communication scientifique », par Emma Bester, doctorante au laboratoire DicenIDF (Dispositifs d’information et de communication à l’ère numérique Paris Ile de France)
11h00-12h15 : « Politique de dépôt et de services de ProdInra » par Diane Le Hénaff, responsable de ProdINRA, archive institutionnelle de l’Inra
12h15-13h30 : pause déjeuner
13h45 -15h00 : « ORBilu : des services pour être vu, pour être lu » par Marie-Pierre Pausch, responsable du service des bibliothèques, Université du Luxembourg, établissement déployé dans ORBi
15h15-16h30 : « Une politique à l’écoute des chercheurs : entre mandat de dépôt sur mesure et accompagnement pédagogique » par Françoise Gouzi, gestionnaire du portail HAL Toulouse 2 et chargée d’information scientifique et technique à la Direction en appui à la recherche (Toulouse 2) et Amélie Barrio, responsable « Diffusion et valorisation de la production académique » au Service commun de la documentation de Toulouse 2

Réseaux sociaux : impacts et enjeux pour les chercheurs

Programme

Les réseaux sociaux de chercheurs (RSC) semblent favoriser la dissémination des données scientifiques et les échanges entre scientifiques. Sont mis en avant : les services offerts aux auteurs pour suivre leur production, la possibilité pour les chercheurs de se constituer un réseau et d’échanger des documents facilement, l’opportunité de maîtriser et de valoriser son identité sur le web.
Ainsi, les RSC sont positionnés comme des outils intervenant tout au long du processus scientifique, accompagnant l’auteur dans sa recherche d’informations et de collaborateurs et lui permettant de diffuser ses travaux.

Quelle est l’action des réseaux sociaux de chercheurs sur la recherche ? Assiste-t-on à un éparpillement des données ou à une facilitation des échanges scientifiques ?

Par ailleurs, si les réseaux sociaux de chercheurs répondent à des besoins jusque-là non comblés de manière pleinement satisfaisante pour les chercheurs, quel est le prix à payer pour les individus et les institutions? Par ailleurs, quelle est la valeur ajoutée des réseaux sociaux généralistes pour des publics académiques ? Les usages de ces outils sont-ils fortement liés aux spécificités d’une discipline ? À quels besoins ces outils répondent-ils ?

Quel est le retour sur investissement pour un auteur ? Pourquoi choisir de développer une présence sur des réseaux généralistes plutôt que sur des réseaux ciblant des chercheurs ?
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La matinée est co-organisée par : le pôle formation permanente de la délégation Aquitaine du CNRS, le service « Développement des compétences » du pôle Ressources humaines et développement social de l’Université de Bordeaux et l’Urfist

9h-9h30 : accueil des participants, introduction
9h30-10h30 : « Usages des réseaux sociaux académiques : enjeux et opportunités » par Pascal Aventurier, responsable du service documentaire du centre INRA PACA. P. Aventurier intervient régulièrement sur les thèmes des réseaux sociaux académiques ainsi que de l’open access.
10h30-10h40 : échanges avec le public
10h40-11h : pause
11h-12h : « Comment le CNRS parle et communique sur les réseaux sociaux généralistes ? » par Loïc Bommersbach, community manager à la Direction de la communication du CNRS. Son intervention permettra de mettre en lumière la diversité des pratiques académiques des individus comme des collectivités (unité de recherche, établissement).
12h-12h10 : échanges avec le public
12h10-12h20 : conclusion de la journée

Recenser et analyser les publications : quels enjeux pour le pilotage et la valorisation de la recherche?

Programme

Les enjeux inhérents à la description et au recensement de la production scientifique d’un auteur ou d’une unité de recherche dépassent le seul domaine documentaire. En effet, avec le besoin accru d’outils de suivi et d’évaluation de la recherche, les données décrivant la production scientifique constituent désormais une matière première à très forte valeur ajoutée, permettant d’alimenter rapports d’activité, tableaux de bord et statistiques. L’analyse des données bibliographiques permet de mettre en lumière les collaborations scientifiques, d’établir des comparaisons entre établissements à l’échelle internationale.
Alors que les données sur les publications constituent la pierre angulaire des dispositifs d’évaluation de la recherche, force est de constater leur fragilité. En effet, la démultiplication de gisements de données n’a pas permis d’aboutir à un écosystème documentaire cohérent. Outre le problème de la qualité des données, recenser les publications d’un auteur ou d’une structure reste une tâche fastidieuse. Quelles réponses les établissements de recherche peuvent-ils apporter? Comment répondre aux besoins des individus et de la collectivité? L’objectif de cette journée d’étude est d’appréhender les enjeux majeurs du recensement des publications, de mieux comprendre les besoins des auteurs et des institutions afin de les anticiper et d’y répondre.

8h45-9h : Accueil des participants, remise des documents
9h-10h40 : « De Sigaps à Sampra : vers plus de visibilité« , par Patrick Devos, biostatisticien, chef de projet Sigaps/Sigrec au CHRU de Lille.
En partenariat avec Thomson Reuters, le CHRU de Lille a conçu Sampra, un outil de pilotage de la recherche non commercial. Sampra permet de valider et d’analyser un corpus et répond ainsi à la question de l’unification des données au niveau d’une institution ou d’un chercheur. Sampra et InCites 2 s’articulent : Sampra s’appuie sur le Web of Science pour la constitution des corpus. Les données collectées sont analysées par les départements et leurs chercheurs. Les auteurs valident et enrichissent les données sur leurs publications. Ces données sont ensuite exportées vers InCites 2 pour permettre à l’établissement de bénéficier des services d’analyse propres à InCites 2 : pour chaque auteur, il devient ainsi possible de travailler sur ses propres données enrichies. Une version bêta de Sampra est déjà opérationnelle.
10h40-10h55 : Échanges avec le public
10h55-11h15 : Pause
11h15-12h15 : « Analyse des publications et services aux chercheurs » par Solenn Bihan (chargée de mission « Bibliométrie et Open Access ») et Stéphane Harmand (responsable des BU de santé), conservateurs des bibliothèques.
Le Service Commun de la Documentation de l’Université de Lille 2 s’est positionné depuis 3 ans pour développer une offre de services d’accompagnement des chercheurs en sciences de la vie et de la santé : formation à la bibliométrie, aide à la stratégie de publication, analyse de la production scientifique. Pour cela, il a construit une démarche expérimentale en lien avec différents partenaires : unités de recherche, service de la recherche, délégation à la recherche du CHRU de Lille, collège doctoral de la COMUE.
12h15-12h30 : Échanges avec le public
12h30-14h30 : Pause déjeuner ; repas libre pour les participants
14h30-16h30 : « Archimer : archive institutionnelle, outil de pilotage et d’analyse« , par Frédéric Merceur, responsable de l’archive institutionnelle de l’Ifremer.
Dès 2011, l’Ifremer a souhaité coupler à son archive institutionnelle Archimer des outils bibliométriques afin d’améliorer la chaîne de la production documentaire. L’archive institutionnelle Archimer permet de produire des rapports et des indicateurs. Un système de veille permet de monitorer la production de l’établissement et de parvenir à un taux de recensement satisfaisant. Par ailleurs, la force de l’archive institutionnelle est de proposer une palette de services en ligne facilitant l’exploitation et la valorisation des données. Plusieurs niveaux de diffusion des données – de la diffusion la plus large à la confidentialité – permettent de faire de l’archive institutionnelle un outil de gestion fiable et respectueux des contraintes juridiques et stratégiques.
16h30-16h45 : Échanges avec le public
16h45-17h : Conclusion de la journée

Rôle et compétences des professionnels de l’information scientifique et technique pour l’accompagnement des projets de recherche

Jeudi 03 décembre 2015

Programme

La littérature professionnelle et les études dédiées à l’évolution des compétences des professionnels de l’information, qu’ils soient documentalistes ou personnels de la filière bibliothèques, se multiplient et témoignent d’une nécessité de mettre en perspective les enjeux auxquels sont confrontés ces professionnels.
En effet, au-delà des évolutions de fiches de postes et d’organigrammes, on voit également apparaître de nouveaux métiers : data manager, data scientist.
La notion de désintermédiation est également évoquée de manière récurrente : le développement de la documentation en ligne et de services à distance mais aussi l’appropriation par les chercheurs eux-mêmes d’outils tels que les réseaux sociaux ont modifié la relation entre le professionnel de l’information et ses usagers.
Quel(s) rôle(s) les professionnels de l’information scientifique et technique peuvent -ils jouer auprès des chercheurs à l’heure du text et data mining, de la gestion de données, de l’open access et autres évolutions dans le domaine des pratiques de recherche et de diffusion?
Quels types de compétences mobiliser en termes d’ingénierie documentaire en vue d’accompagner des projets de recherche? A quelles étapes de ces projets les professionnels peuvent-ils intervenir ? Et quels types de collaborations avec d’autres corps de métiers développer?
Quelles évolutions voit-on émerger?

La journée d’étude est co-organisée par le réseau des documentalistes CNRS Aquitaine-Limousin (Arpist), la délégation CNRS Aquitaine et l’Urfist de Bordeaux.

Pré-programme

13h30 : accueil des participants autour d’un café de bienvenue, remise des documents
14h-14h45 : Retour d’expérience d’Emmanuelle Morlock, chargée de système d’information documentaire au laboratoire Histoire et Sources des Mondes Antiques (Hisoma, MSH MOM). E. Morlock est chargée du soutien aux projets de digital humanities (édition électronique, constitution de corpus, curation numérique)
14h45-15h30 : Retours d’expérience de Sarah Cadorel et Emilie Groshens, respectivement archiviste et chargée d’études documentaires au Centre de données socio-politiques (CDSP, Sciences Po Paris). Toutes deux sont chargées d’étude pour le projet beQuali, banque d’enquêtes qualitatives en sciences sociales
15h30-16h : pause
16h-16h45 : « Quelles compétences et quels modes de formations pour les professionnels de l’IST ? » : perspectives nationales et bilan d’étape des travaux du segment 9 (Formation, compétences, usages) de la Bibliothèque scientifique numérique (BSN), par Joanna Janik de la Direction de l’information scientifique et technique du CNRS
16h45-17h : conclusion de l’après-midi par Olivier Le Deuff, enseignant-chercheur en sciences de l’information et de la communication à l’Université Bordeaux Montaigne (laboratoire Mica – Médiation, Communication, Information, Art)

Informations pratiques

URFIST de Bordeaux
4 avenue Denis Diderot
CS 70051
33607 PESSAC CEDEX

Mesurer et valoriser : journée d’étude sur la bibliométrie et la visibilité des publications

Le Service Commun de la Documentation de l’Université de Limoges et l’Urfist de Bordeaux co organisent une journée d’étude sur la bibliométrie.

Facteur d’impact, h-index et autres outils bibliométriques peuvent faire croire que l’évaluation des publications scientifiques ne vise plus tant à garantir la qualité du travail d’un chercheur qu’à assurer sa propre visibilité et celle de son établissement au sein de la communauté scientifique. Or dans un contexte d’explosion du nombre des publications, de profondes mutations du paysage universitaire et d’une concurrence accrue entre les établissements de recherche, cette visibilité est devenue un enjeu vital pour assurer la continuité et la pérennité de la recherche publique.

Cette journée d’étude se propose donc de revenir sur la bibliométrie, c’est-à-dire les méthodes et les outils utilisés pour mesurer l’activité scientifique et les changements que cela entraine sur l’activité scientifique elle-même, mais aussi de montrer aux chercheurs des méthodes pour valoriser au mieux leurs publications, tout en assurant la visibilité des établissements dont ils dépendent.

Programme

« Bibliométrie et production scientifique des entités de recherche« : Manuel Durand-Barthez, co responsable de l’Urfist de Paris, animateur d’un groupe de travail et de réflexion sur l’évaluation et la caractérisation de la recherche.

« La mise en place de la signature normalisée à l’université de Bordeaux : retour d’expérience« , Jérôme Poumeyrol, responsable de la mission transversale « Soutien à la recherche », direction de la documentation, Université de Bordeaux.

« Présenter les résultats de la recherche », Sophie Duchaussoy, chargée d’études à la cellule de bibliométrie de l’Inserm

Table ronde : « Bibliométrie, visibilité et pratique de la recherche »

Prochaines journées d’études

17/06/2014 : « Le plagiat à l’université : informer, sensibiliser et prévenir », Université de Pau et des Pays de l’Adour

Le service commun de la documentation de l’UPPA et l’Urfist de Bordeaux co-organisent une journée d’étude dédiée à la lutte contre le plagiat.

La journée est ouverte et gratuite pour tous les publics, y compris les participants ne relevant pas de l’enseignement supérieur ou d’un grand établissement de recherche.

Télécharger le programme

Pré-programme :

  • Approche et enjeux juridiques
  • Retours d’expérience d’établissements ayant mis en place des dispositifs anti-plagiat : quel bilan? quels acteurs? quels facteurs clés de réussite? quelles perspectives?
  • Pour s’inscrire : la journée d’étude est gratuite et ouverte à tous (enseignants-chercheurs et chercheurs, personnels de l’université, étudiants, toute personne intéressée par le sujet du plagiat)
  • Lieu : Université de Pau et des Pays de l’Adour, amphi B, hall de l’UFR de Sciences. Plus d’infos sur l’accès au campus

PROGRAMME

9h-9h30 : accueil des participants

9h30-10h : allocution de bienvenue et bilan d’étape pour l’UPPA par  M. Braud, vice-président de la Commission Formation et vie universitaire (CFVU) à l’UPPA et J.-Fr. Ceci, chargé de mission Tice à l’UPPA

10h-11h30 : « Plagiat et propriété intellectuelle », par X. Daverat, professeur en droit privé, Université de Bordeaux

11h30-12h : échanges avec le public

13h30-15h : « C’est moi qui écris ! Mise en œuvre d’une campagne de prévention du plagiat à l’Université Toulouse 2- Le Mirail », par E. Ferrante, ingénieur en technologie de la formation

15h-15h15 : pause

15h15-16h45 : retour d’expérience ; les dispositifs de lutte contre le plagiat de Sciences po Bordeaux (titre provisoire), par E. Nadal, secrétaire général adjoint de Sciences Po Bordeaux et F. Brangé, responsable de la cellule TICE, Sciences Po Bordeaux

Consulter la charte anti-plagiat de Sciences Po Bordeaux

16h45-17h30 : échanges avec le public et conclusion de la journée

 Des questions? contactez-nous