Écrire la science : « Sciences en bulles » – 23 juin

Le 23 juin prochain, l’Urfist de Bordeaux (et son projet ECODOC) et le Centre Emile Durkheim organisent une journée d’étude intitulée « Sciences en bulles ».

Au centre Emile Durkheim, laboratoire CNRS bordelais regroupant des chercheurs et enseignants-chercheurs en sociologie et en science politique, l’atelier C’est pas très académique ! initie depuis trois ans réflexions et expériences autour du sens de la recherche scientifique et du partage des savoirs : Comment souhaitons-nous faire nos recherches ? Pour quoi ? Pour qui ? Comment pouvons-nous exprimer nos résultats autrement que de manière universitaire et académique ? et comment le faire auprès d’un public plus large que celui de nos seuls collègues ?

Cette journée d’étude du 23 juin sera l’occasion de consacrer un temps partagé au dessin comme vecteur de savoir scientifique, notamment dans le champ des sciences sociales, et de parler des chercheurs qui utilisent le dessin comme outil méthodologique pour leur travail d’enquête, des chercheurs qui se racontent et racontent leurs recherches par le dessin, des dessinateurs qui souhaitent utiliser leur savoir-faire pour transmettre des connaissances, des collaborations en binôme entre chercheurs et dessinateurs, enfin des éditeurs qui font le pari de la médiation scientifique par le dessin.

Programme détaillé

Matin :

Benjamin Adam, auteur et dessinateur de bande dessinée : « Capital, Idéologie et la bande dessinée du réel ». Pour la BD Capital et Idéologie, Seuil-La Revue dessinée, 2022. www.seuil.com/ouvrage/capital-et-ideologie-en-bande-dessinee-claire-alet/9782021469578  

Page avec un arbre généalogique, un personnage surligné et nommé Jules. Et une date : 1901.
Planche issue de la BD Capital et idéologie, Alet et Adams, d’après l’ouvrage du même nom de Piketty.

Jeanne Puchol, autrice de bande dessinée ; Céline Bessière, Professeure de sociologie à l’U. Paris-Dauphine-IRISSO : « Le genre du capital : quand la sociologie donne sa langue au chat. » Pour la BD Le Genre du capital, à paraître le 3 mai 2023 : https://www.editions-delcourt.fr/bd/series/serie-le-genre-du-capital/album-le-genre-du-capital

Le Genre du capital Enquêter sur les inégalités dans la famille
Couverture de la BD Le genre du capital, Bessière, Gollac, Puchol.

Fiametta Ghedinni, chercheure, dessinatrice : Pour l’expérience ERCcOMICS, qui utilise dessins animés et BD pour communiquer des recherches par le Conseil européen de la recherche. Et notamment pour la BD « Max Order », volume 1 d’ERCcOMICS, 2019. http://www.erccomics.com/

Planche de présentation de ERCcOMICS

Morgane Jouaret, Agnès Villechaise (chercheures), Poulop (dessinateur) et les participants à l’atelier dessin de l’atelier C’est pas très académique ! du CED en 2022-2023, Pour un récit de l’engagement d’un laboratoire dans la médiation scientifique par les approches créatives : enjeux, réflexions, effets et perspectives dans la recherche

Après-midi :

Atelier dessin animé par Poulop, et introduit par Morgane Jouaret, Agnès Villechaise pour un retour d’expérience de l’atelier dessin organisé dans le cadre des ateliers C’est pas très académique et une présentation des réalisations.

Informations pratiques : La journée est gratuite, mais l’inscription obligatoire. La journée d’étude se tiendra à Bordeaux, à la Villa Valmont : https://www.villavalmont.com/

Pour s’inscrire et voir plus d’infos sur la journée : https://sygefor.reseau-urfist.fr/#/training/10023/11958?from=true

Au plaisir de vous y retrouver

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux

Lancement du projet ECODOC

En ce mois d’avril 2023, l’équipe de l’URFIST a le plaisir d’annoncer le lancement officiel du projet ECODOC porté par Raphaëlle Bats.  

Rendu possible grâce au soutien financier assuré par ACT (Augmented university for Campus and World Transition), SAPS (Science Avec et Pour la Société) et l’Urfist de Bordeaux, le projet de recherche ECODOC questionne le dialogue entre les savoirs scientifiques et les autres types de savoirs autour de territoires vulnérables dans un contexte d’urgence climatique.

ECODOC, pour Espaces COmmuns de DOCumentation, est un projet de recherche appliquée qui s’appuie sur deux terrains qui se complètent : la forêt expérimentale de l’Université de Bordeaux située sur la commune de Floirac et le projet de sciences participatives BlitzBug, qui a pour objet les arbres en ville. Le projet vise à concevoir des dispositifs de valorisation du dialogue entre les savoirs afin d’informer la prise de décision en contexte de transition et d’adaptation.

A ce titre, plusieurs partenaires sont impliqués dans la construction de ce projet : la bibliothèque universitaire de l’Université de Bordeaux et d’autres services de l’université, des collectivités territoriales à travers les médiathèques municipales de Floirac et d’Arès, deux territoires en transition climatique, des équipes de recherches de l’université de Bordeaux et de l’INRIA et des acteurs socio-culturels ancrés dans le territoire girondin.

ECODOC se déroulera en trois phases consécutives. Dans un premier temps, il s’agira d’étudier la mise à disposition des savoirs entre production, traduction et appropriation. Cette phase sera suivie par une approche des conditions d’accès permettant de réfléchir aux systèmes de connaissance et au dialogue entre les savoirs. En dernier lieu, le projet abordera la réception des dispositifs conçus lors des phases précédentes en s’intéressant aux personnes concernées à travers leurs vulnérabilités et leurs situations.

Pour commencer ce projet, Mathilde Garnier vient d’être recrutée comme pilote du projet ECODOC. Une interview de Mathilde Garnier suivra bientôt ce message et pour suivre l’avancée du projet, un site web verra bientôt le jour !

Journée d’étude : Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives

L’Urfist organise en partenariat avec l’Université de Bordeaux, l’INRAE et le Museum d’Histoire Naturelle de Bordeaux la journée d’étude « Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives » les mercredi 9 et jeudi 10 novembre 2022. L’évènement se tiendra sur le campus de la Victoire à la bibliothèque universitaire des sciences de l’homme.

La relation entre la science et la société a fortement évolué au cours des dernières décennies. Si l’image du scientifique est associée à la distanciation et l’indépendance, elle n’est aujourd’hui pas ou plus déconnectée des réalités politiques, économiques ou encore sociales de notre environnement. Cette démarche est revendiquée par un certain nombre de chercheurs qui incluent la communauté dans le processus de recherche, alors dit « participatif ».

Derrière cette thématique se pose la question des enjeux des sciences participatives et citoyennes. Les témoignages et les ateliers qui émailleront ces deux jours doivent permettre d’éclairer, de guider et d’orienter les chercheurs et le grand public sur les spécificités de cette forme de science, et particulièrement dans sa variété disciplinaire.

Vous pouvez vous inscrire gratuitement ici : https://srpethique.colloque.inrae.fr/inscription

Attention, pour des raisons d’organisation, la capacité d’accueil est limitée à 80 personnes sur inscription obligatoire

Au programme :

Mercredi 9 novembre – 4 conférences

  • 14h00 –  14h15 – Accueil des participants
  • 14h15 – 14h45 – Conférence introductive par Alain Kaufmann (Université de Lausane) : Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives
  • 15h00 – 15h30  – Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives dans le domaine de la santé – Flavie Mathieu (Inserm)
  • 16h15 –  16h45 – Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives dans le domaine des sciences politiques et sociales – Dominique Boullier (Science Po)
  • 17h00 – 17h30 – Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives dans le domaine de l’écologie et de l’environnement – Baptiste Bedessem (MNHN)
  • 18h00  – 19h30 – Apéritif

Jeudi 10 novembre – 3 ateliers

La matinée du 10 novembre, nous prolongerons la réflexion  initiée la veille au travers d’une série de trois ateliers abordant les enjeux éthiques des sciences et recherches participatives (SRP) qui se posent au niveau des individus, des projets de recherche et des institutions.

Atelier #1 – Les enjeux éthiques des SRP pour les individus

  1. Une recherche impliquant des acteurs militants (chercheurs professionnels ou non-chercheurs) peut-elle être de la bonne recherche ? 
  2. Quelle doit être la posture et le rôle du chercheur dans un collectif hétérogène participant avec lui à la production de connaissances scientifiques nouvelles ?
  3. Quelle est la représentativité des collectifs impliqués dans les SRP et à qui bénéficient ces recherches ?

Atelier #2 – Les enjeux éthiques des SRP à l’échelle du projet recherche

  1. Quel cadre commun, transparent et consenti est-il besoin de construire par et pour l’ensemble des acteurs (passés présents et futurs) d’une recherche participative ? 
  2. Comment se partage la responsabilité des impacts de la recherche participative ? Quelle reconnaissance des différents acteurs impliqués dans la recherche participative ?
  3. Comment gérer de manière éthique et responsable les données et productions issues de la recherche participative ?

Atelier #3 – Les enjeux éthiques des SRP pour les institutions

  1. Le cadre actuel d’évaluation de la recherche est-il adapté aux SRP ? 
  2. En quoi les modalités d’évaluation des produits de la recherche (articles, conférences, brevets, rapports d’activité, …) sont-elles questionnées par les projets de SRP ? 
  3. Quelles adaptations des modalités de financement de la recherche attendre des bailleurs pour faciliter le développement des SRP ?

L’occasion aussi de rappeler le programme de formations de l’Urfist de Bordeaux sur les sciences participatives et un grand nombre d’autres sujets ainsi que la plateforme de ressources pédagogiques Callisto

Parlons science ! Une journée d’étude sur la médiation scientifique

Ces deux dernières années ont confirmé l’intérêt des citoyens pour les questions scientifiques, comme en témoignent aussi bien l’engouement pour les projets de recherche participative en même temps que l’inquiétude, voire la défiance, envers une science dont la méthodologie, les circuits de production comme de diffusion sont au moins aussi complexes que les problèmes qu’elles traitent.

Comment dans un tel contexte, qui est aussi celui de la reconnaissance institutionnelle et politique des bénéfices de l’ouverture de la science, peut-on aujourd’hui accompagner les citoyens dans une meilleure appréhension des problèmes traités par les scientifiques, problèmes qui sont au cœur de nos préoccupations quotidiennes et de nos projections dans l’avenir ?

Support de communication de la journée professionnelle
Support de communication de la journée professionnelle

Et plus précisément encore, comment les bibliothèques universitaires comme territoriales, lieux de circulation des savoirs et lieux d’émancipation, peuvent-elles mettre en place des projets de médiation scientifique (et avec qui) et participer ainsi à la circulation de l’information scientifique ?

Ce sont ces questions que nous allons aborder dans cette journée d’étude, journée professionnelle,  organisée par l’Urfist de Bordeaux, Biblio-Gironde et Médiaquitaine.

Lundi 4 avril 2022. De 9h à 17h30

Le programme (en cours de préparation)

Accueil

Introduction : Enjeux et perspectives de la médiation scientifique en 2022

  • par Antoine Blanchard, Consultant science ouverte pour Datactivist et co-fondateur du Café des sciences

Rencontre n°1 : La médiation scientifique : de l’université vers la société

  • La médiation scientifique à l’Université de Bordeaux : Anne Lassègues, Responsable Culture, Université de Bordeaux
  • Les événements scientifiques de la bibliothèque universitaire de l’Université de Bordeaux : Rachel Guesmi, Chargée de mission coopération documentaire Bordeaux Métropole, Responsable des services aux publics Bibliothèque universitaire des sciences de l’Homme, Direction de la documentation, Université de Bordeaux.

Rencontre n°2 : La médiation scientifique : les lieux de ressources et d’animations

Déjeuner libre

Rencontre n°3 :

  • Les acteurs de la médiation scientifique sur le net : focus sur les Youtubeurs de vulgarisation scientifique. Benoist Blanchard, Doctorant en Sciences Info-Com (SIC) au laboratoire MICA – Université Bordeaux Montaigne

Rencontre n°4 : Les bibliothèques territoriales et la médiation scientifique

  • Retour sur les expériences menées en Haute-Garonne : Anne Perrin, Mediathèque départementale de Haute-Garonne, Conseil Départemental de la Haute-Garonne.

Rencontre n°5 : Atelier « Construire une médiation en bibliothèque autour des enjeux climatiques »

  • Animé par Raphaëlle Bats, Urfist de Bordeaux, Université de Bordeaux, membre associée du Centre Emile Durkheim.

La journée se terminera par un temps de restitution et de conclusion.

Lieu : La journée d’étude aura lieu à La MECA, quai de Paludate, à Bordeaux.

Pour vous inscrire : https://sygefor.reseau-urfist.fr/#/training/9455/11077?from=true

Nous espérons vous retrouver nombreux pour discuter de ces questions, qui sont au cœur des relations qu’entretiennent les institutions scientifiques avec la société.