Journée d’étude Sciences participatives et communication scientifique

Le Réseau Urfist organise une journée nationale d’étude le 16 novembre prochain à Bordeaux, sur le thème : « Sciences participatives et communication scientifique : écrire, publier, valoriser ».

Les sciences et recherches participatives (SRP) font de plus en plus l’objet d’une attention toute particulière au sein des institutions de l’enseignement supérieur et de la recherche. Bien que les SRP ne soient pas une pratique nouvelle, voir notamment les programmes de recensement des oiseaux par la Fondation Audubon depuis le début du 20ème siècle ou le développement des recherches participatives dans les années 70, 2021 et 2022 ont été des années de reconnaissance institutionnelle en France de l’importance d’encourager le développement de pratiques. L’injonction s’inscrit dans la réponse de l’Etat et des universités aux enjeux de circulation des informations scientifiques (entre fausses informations et crainte envers une possible défiance envers la science), qui là encore bien que peu nouveaux, ont gagné en visibilité pendant la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid 19.

En effet, la Loi de programmation de la recherche de 2020 annonce trois actions pour le soutien des recherches participatives, dans le cadre des directives relatives à la médiation scientifique :

  • « consacrer au moins 1 % du budget d’intervention de l’ANR au partage de la culture scientifique, via des appels à projets dédiés mais aussi en finançant un volet  » recherche participative  » ou un volet  » culture scientifique  » dans le cadre des projets de recherche  » volontaires « , (…) »;
  • lancer un prix INRAE et MESR pour récompenser les travaux d’un chercheur ou d’une équipe portant sur la recherche participative,
  • et d’une manière générale développer les projets de sciences participatives et  de science citoyenne. Les sciences participatives sont définies comme contribution massive des citoyens et les sciences citoyennes comme une co-élaboration de projets par des chercheurs et des citoyens.

Ainsi dès 2021 et 2022, trois appels à projets de l’ANR s’inscrivent autour la médiation scientifique et des relations sciences sociétés afin de financer des projets de science participative. En 2021, le programme de labellisation SAPS : Science Avec et Pour la Société engage les établissements titulaires à s’organiser pour faciliter l’ensemble des actions relatives aux relations science et société, parmi lesquelles le développement de sciences et recherches participatives.

Nous constatons au sein du réseau des URFIST un intérêt toujours croissant pour les recherches participatives qui se manifeste par l’organisation de nombreuses journées d’études et rencontres. Les questions abordées sont liées à l’éthique, aux enjeux de co-élaboration/méthodologie, aux résultats, aux relations avec les participants de la société civile, etc.

En revanche, la communication scientifique et sa possible transformation sont plus rarement interrogées. Les enjeux relatifs aux participants, aux restitutions ou encore à la reconnaissance soulèvent pourtant des questions propres à l’information scientifique et technique en termes d’auctorialité, de valorisation, de communication. 

A l’occasion de la journée d’étude nationale du réseau des Urfist, nous souhaitons interroger :

  1. la manière dont la communication scientifique se transforme à l’aune de l’ouverture sciences/société;
  2. l’influence qu’ont les sciences et recherches participatives sur la nature, la forme, la diffusion des résultats scientifiques (données, logiciels, publications, brevets).

Pour aborder ces questions, la journée d’étude portera sur trois grands thèmes :

  • Ecrire la science dans des projets de sciences et recherches participatives
  • Publier les résultats des projets de sciences et recherches participatives
  • Valoriser les résultats des projets de sciences et recherches participatives

Pour en savoir plus sur la journée d’étude, les intervenants, les partenaires, etc. et pour vous inscrire : consultez le site web de la conférence : https://srp-commscientifique.sciencesconf.org/

La journée est gratuite, mais requiert une inscription. Elle se tiendra uniquement en présentiel, à Bordeaux, à la MECA (près de la gare St Jean).

Au plaisir de vous y rencontrer

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux

Formations : le programme de Septembre 2023 – Urfist de Bordeaux

Au mois de Septembre 2023, pour démarrer ce nouveau semestre, l’Urfist de Bordeaux vous propose en présentiel ou à distance, de suivre des formations sur Zotero et la gestion de références bibliographiques, la neuvième journée de l’inventivité en bibliothèque autour de la transition écologique, une introduction aux sciences et recherches participatives et un Wikicafé.

Mardi 19 septembre, Wikicafé : Le Label « Culture Libre », rencontre dans le cadre des résidences Wikimedia à l’Urfist. https://sygefor.reseau-urfist.fr/#/training/10035/11975?from=true

Vendredi 22 septembre, Neuvième journée de l’inventivité en bibliothèque – Transition écologique, journée professionnelle à la MECA Bordeaux

Mardi 26 septembre, [Formation InterUrfist] Introduction aux sciences et recherches participatives, formation à distance, donnée par Raphaëlle Bats (Urfist de Bordeaux). Cette formation introductive vise à découvrir des projets variés en sciences participatives, comprendre ce que recouvrent les termes de sciences et recherches participatives et identifier les enjeux de ces modalités de recherche.

Vendredi 28 septembre, [Formation InterUrfist] Zotero : gérer ses références bibliographiques, formation à distance, donnée par Gabriel Gallezot (Urfist de Nice). Cette formation hybride est composée d’une partie asynchrone en auto-formation (e-learning) et d’une partie synchrone à distance (web-conférence). La partie en auto-formation se termine par une évaluation qui, si elle est réussie, vous octroie un Open Badge reconnaissant que les compétences visées dans cette formation sont acquises au moins à 80%. Vous pourrez alors suivre la deuxième partie synchrone, qui aborde des aspects plus avancés ou adaptés à vos besoins

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N’hésitez pas à consulter notre catalogue pour connaître nos formations et pour vous y inscrire : https://sygefor.reseau-urfist.fr/#/program/bordeaux

Au plaisir de vous retrouver dans nos formations

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux

Liber 2023

L’Urfist de Bordeaux participe au congrès LIBER 2023 !

LIBER Conference

Qu’est-ce que LIBER ? 

LIBER (Ligue des Bibliothèques européennes de Recherche) est la voix de la communauté des bibliothèques de recherche en Europe. Elle réunit plus de 420 bibliothèques nationales, universitaires et autres structures. 

LIBER 2023 est sa 52e conférence annuelle et a pour thème « Open and Trusted: Reassessing Research Library Values« . L’événement se tient à Budapest, Hongrie, du 5 au 8 juillet 2023, où Raphaëlle Bats représentera l’Urfist de Bordeaux.

La participation de l’Urfist de Bordeaux :

1/ La réunion du groupe de travail Citizen Science de LIBER, mardi 4 juillet de 16h à 19h.

Pour en savoir plus sur le Citizen Science Working Group : https://libereurope.eu/working-group/liber-citizen-science-working-group/

2/ Le workshop du groupe de travail Citizen Science de LIBER, organisé par le Citizen Science Working Group, mercredi 05 juillet de 9h à 12h.

Raphaëlle Bats présentera le travail d’exposition autour du projet de sciences participatives Spipoll, travail mené avec Samantha Février (Biogeco, Université de Bordeaux) et Delphine Le Meunier et Claire-Lise Gauvain (Direction de la documentation, Université de Bordeaux).

3/ Communication dans la Session 5 – Building Communities: bolstering the library network, jeudi 6 juillet 2023, de 9h45 à 11h15.

Raphaëlle Bats présentera un travail mené avec Mathilde Garnier et Clément Ricaud sur la constitution d’un thésaurus relatif aux projets de science participative.

Cette session, modérée par Thomas Kaarsted, University Library of Southern Denmark, Denmark, donnera la parole à :

  • Academic Libraries and Citizen Science: Identification and Valorisation Issues – Raphaëlle Bats, URFIST Bordeaux, University of Bordeaux, France
  • Research Libraries in Open Urban Sustainability Hubs – Christian Peer, Technical University of Vienna, Austria
  • Community for All? Knitting, Coding and Digital Inclusion as a Community Engagement Strategy for University Libraries – Karoline Liv Vildlyng, The Royal Danish Library, Aarhus University, Denmark

Pour lire les abstracts des communications : Session 5 Abstracts

Vous n’avez pas pu participer à LIBER ?

Vous pourrez retrouver toutes les informations sur l’édition 2023 ici : https://libereurope.eu/event/liber-2023-annual-conference/ et notamment le programme de cette édition.

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux

Robocup 2023

L’Urfist de Bordeaux a contribué pour la Robocup 2023 !

La nouvelle édition qui se tiendra cette année à Bordeaux, est un évènement majeur en matière d’intelligence artificielle et de robotique. Plus grande compétition de robotique et d’IA du monde, la Robocup 2023 est organisée par l’Université de Bordeaux et se déroulera du 4 au 10 juillet au parc des expositions de Bordeaux.

Dans le cadre de cette compétition, des affiches seront disponibles sur les stands de la Robocup pour fournir des informations sur chaque ligue compétitive. Chaque affiche aura un QR code qui vous renverra vers notre agenda enrichi par lequel nous vous proposons des ressources sur les ligues de la Robocup, sur la robotique en général, et sur l’intelligence artificielle.

Plusieurs ligues sont en compétition dans différentes catégories : football, robot industriel, secours lors de catastrophes naturelles et domestique (robot ménager, interaction sociale)

Vous pouvez déjà faire le tour des ressources dès maintenant :

Les ligues de Football :

Les ligues industrielless :

La ligue Rescue :

La ligue robotique domestique :

Pour en savoir plus sur l’évènement, vous pourrez retrouver toutes les informations utiles ici !

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux

Tous Formé à la Science Ouverte – SOFT

Après une première journée le 6 juin dernier sur le site de Bordeaux Bastide. Les journées SOFT reviennent pour une deuxième journée le 22 juin 2023. Une occasion de rencontrer les acteurs des différents campus bordelais impliqués dans le mouvement de la Science Ouverte et ceux qui souhaitent s’y engager. Vous pourrez notamment venir y retrouver l’URFIST et ses équipes sur cette deuxième journée !

Programme de la journée du 22 juin 2023 :

  • Sciences participatives, Open data, Wikidata avec Pierre-Yves Beaudouin (Wikimédien en résidence à l’URFIST de Bordeaux – projet RéSoNa-Wikimédia). Session plénière de 14h à 14h45 et les ateliers débuteront à partir de 10h15 !
  • Protéger les données, les auteurs et les personnes avec Thibaud Guillebond (co-responsable URFIST, référent Droit). Session plénière de 11h15 à 11h45 puis les ateliers débuteront à partir de 14h ! 
  • Se former à la Science Ouverte avec Thibaud Guillebond (co-responsable URFIST, référent droit), Mathilde Garnier (cheffe de projet ECODOC), Clément Ricaud (stagiaire en Master 2 information-communication). Les ateliers débuteront à partir de 10h15 !

De manière plus générale :

Chaque personne peut venir rencontrer un ou plusieurs professionnels en face à face pour lui poser des questions, débattre, échanger, discuter, avec la possibilité de rester en contact.

Vous pourrez retrouver plusieurs activités : 3 formules y seront proposées

  • Des sessions plénières pour présenter les principes et enjeux des composantes de la science ouverte (découverte pour les débutants)
  • Des ateliers pour pratiquer (approfondissement)
  • Des échanges individuels en face à face pour poser des questions ou aborder une problématique précise

Retrouvez-nous :

Le 22 juin à la MSH de Bordeaux (10 esplanade des antilles – Pessac)

Pour plus d’informations sur le programme complet de la deuxième journée : 

https://soft.sciencesconf.org/

Nous espérons vous voir nombreux et vous rencontrer !

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux

Les bibliothèques et l’IA : le cas de Chat GPT

Dans le cadre des Matinées du numérique responsable, l’URFIST de Bordeaux, les CRFCB Média Centre-Ouest et Médiaquitaine organisent la seconde session sur « Les bibliothèques et l’IA : le cas de ChatGPT » prévue le mardi 20 juin 2023 de 10h30 à 12h30.

L’Intelligence artificielle, les agents conversationnels et autres chatbots prennent une place croissante dans nos vies et dans celle de nos usagers, dans nos pratiques de travail et dans l’offre de nos établissements et invitent les bibliothécaires que nous sommes à nous interroger de façon de plus en plus urgente sur la dimension citoyenne, durable et responsable de nos politiques et de nos pratiques en la matière.

Au programme :

  • Thibaud Guillebon : « Enjeux juridiques liés aux usages de Chat GPT et autres agents conversationnels »
  • Pierre-Yves Beaudouin : « Accueil de Chat GPT : quelles leçons retenir de la réception de Wikipedia ? »
  • Raphaëlle Bats : « Enjeux pour les bibliothèques : confiance, autorité et plaidoyer »
  • Démonstrations de Chat GPT et autres outils conversationnels.
  • Echanges d’expériences et compilation sur un outil de type padlet

Cette session est gratuite, mais requiert une inscription. Pour vous inscrire : https://sygefor.reseau-urfist.fr/#/training/10010/11944

Nous espérons vous voir nombreux et nombreuses pour pouvoir échanger avec vous sur cette question passionnante.

Tous Formés à la Science Ouverte – SOFT

Les 6 et 22 juin 2023 se tiendront les journées SOFT, une occasion de rencontrer les acteurs des différents campus bordelais impliqués dans le mouvement de la Science Ouverte et ceux qui souhaitent s’y engager. Vous pourrez notamment venir y retrouver l’URFIST et ses équipes sur ces 2 journées.

Logo accès à la science ouverte
Logo Accès à la Science Ouverte
Licence Creative Commons : CC (public Domain Certification)

Programme des journées : 

  • Le 6 juin 2023
    • Se former à la Science Ouverte avec Mathilde Garnier (cheffe de projet ECODOC) et Clément Ricaud (stagiaire en Master 2 information-communication). Échanges individuels de 10 h à 12h ou de 13h45 à 16h30
  • Le 22 juin 2023 : 
    • Sciences participatives, Open data, Wikidata avec Pierre-Yves Beaudouin (Wikimédien en résidence à l’URFIST de Bordeaux – projet RéSoNa-Wikimédia). Les ateliers débuteront à partir de 10h15 !
    • Protéger les données, les auteurs et les personnes avec Thibaud Guillebond (co-responsable URFIST, référent Droit). Session plénière de 11h15 à 11h45 puis les ateliers débuteront à partir de 14h ! 
    • Se former à la Science Ouverte avec Thibaud Guillebond (co-responsable URFIST, référent droit), Mathilde Garnier (cheffe de projet ECODOC), Clément Ricaud (stagiaire en Master 2 information-communication). Les ateliers débuteront à partir de 10h15 !

De manière plus générale : 

Le principe de ces deux journées : Chaque personne peut venir rencontrer un ou plusieurs professionnels en face à face pour lui poser des questions, débattre, échanger, discuter, avec la possibilité de rester en contact. 

Vous pourrez retrouver plusieurs activités lors de ces deux journées : 3 formules y seront proposées

  • Des sessions plénières pour présenter les principes et enjeux des composantes de la science ouverte (découverte pour les débutants)
  • Des ateliers pour pratiquer (approfondissement)
  • Des échanges individuels en face à face pour poser des questions ou aborder une problématique précise

Retrouvez-nous : 

  • Le 6 juin sur le site de Bordeaux Bastide (Université de Bordeaux – Pôle Universitaire de Sciences de Gestion, 35 avenue Abadie, 33100 Bordeaux)
  • Le 22 juin à la MSH de Bordeaux (10 esplanade des antilles – Pessac)

Pour plus d’informations sur le programme complet des deux journées SOFT : https://soft.sciencesconf.org/ 

Nous espérons vous voir nombreux et vous rencontrer !

Webinar : Citizen Science at your Academic Library : Ideas and Inspirations

Jeudi 27 avril s’est tenu le deuxième volet de la série de webinaires co-organisés par Sci-Starter et le groupe de travail sur les sciences citoyennes de LIBER en partenariat avec l’Urfist de Bordeaux et la KU Leuven en Belgique.

Intitulé “ Citizen Science at your Academic Library : Ideas and Inspirations « , cette séance du séminaire visait à mettre en avant la manière dont les bibliothèques universitaires des Etats-Unis et d’Europe s’engagent dans le domaine des sciences citoyennes. La rencontre était modérée par Tara Cox de SciStarter.

Cette deuxième session s’est déroulé en trois temps de paroles : 

  • KT Vaughan de la Washington and Lee University aux Etats-Unis a témoigné de l’organisation par sa bibliothèque d’un cours proposé aux étudiants autour du crowdsourcing. Ce cours, inscrit dans une unité d’enseignant sur les littératies numériques, permet aux étudiants d’acquérir une palette de connaissances sur les enjeux sociaux, éthiques et culturels des citizen sciences et sur les questions techniques et pratiques liées à la gestion de la collecte de données participatives. 
  • Dominic Tate de l’Université d’Edimbourg en Ecosse a amené une perspective managériale. Il a présenté la feuille de route de son université en matière de recherche ouverte, et la part prise par la science citoyenne et la recherche participative dans cette feuille de route, afin de montrer le rôle que jouait la bibliothèque dans sa mise en oeuvre. Il a explicité comment et pourquoi dans ce contexte la bibliothèque a créé un nouveau poste de « Citizen Science Officer ».
  • Raphaëlle Bats co-responsable de l’Urfist de l’Université de Bordeaux en France a montré le travail de la bibliothèque de l’Université de Bordeaux dans la promotion d’un projet de science participative intitulé “SPIPOLL”. Elle a présenté l’organisation des événements, conçus collaborativement par la bibliothèque, un laboratoire de recherche et l’Urfist, et le rôle spécifique qu’a joué la bibliothèque dans ce projet qui visait à combler le fossé entre science et société. 

Les trois intervenants ont à tour de rôle répondu aux questions concernant leurs présentations et ont par la suite échangé entre elles autour de leurs interventions.

Suite à ces présentations, cinq collègues du Royaume-Uni, de Slovénie, de Suisse, de Lituanie et de Croatie ont présenté une de leurs actions phares en matière d’engagement de leur bibliothèque dans les citizen sciences.

La captation de la vidéo est disponible ici :

Si les sciences et recherches participatives vous intéressent, nous vous proposons les ressources suivantes :

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux

Formations : le programme de juin 2023 – Urfist de Bordeaux

Au mois de juin 2023, l’Urfist de Bordeaux propose un programme de formations variées, en présentiel ou à distance, sur la conception et l’animation d’une formation à Zotero à destination des formateurs, les données de la recherche et Wikidata, la création, modification, utilisation des logiciels dans la recherche, le numérique responsable autour des bibliothèques et l’IA, conclure un contrat d’édition.

Formation de l’Urfist de Bordeaux

Mardi 6 juin, Concevoir et animer une formation à Zotero : atelier de pratique pédagogiques pour formateurs, formation en présentiel, donnée par Frédérique Flamerie

  • Identifier les contenus théoriques et pratiques les plus adaptés en fonction du public, du format et de l’environnement de formation
  • Analyser ses pratiques de formateur
  • Préparer ses séquences pédagogiques

Mardi 13 juin, Données de la recherche et Wikidata, formation à distance, donnée par Julien Gossa, Célian Godefroid et Pierre-Yves Beaudouin

  • Comprendre les enjeux liés au partage et à l’ouverture des données
  • Découvrir les bases de Wikidata
  • Découvrir les outils de visualisation et d’export de données
  • Découvrir des exemples de réutilisations des données de Wikidata

Jeudi 15 juin, Créer, modifier, utiliser des logiciels dans la recherche : enjeux juridiques, formation à distance, donnée par Thibaud Guillebon

  • Acquérir des connaissances de base sur la protection des logiciels par le droit d’auteur.
  • Connaître les obligations du chercheur lorsqu’il utilise un logiciel dans le cadre de son activité de recherche.
  • Connaître les droits du chercheur sur les logiciels de recherche qu’il est amené à développer.

Mardi 20 juin, Matinées du numérique responsable – Session 2 : Les bibliothèques et l’IA : le cas de Chat GPT – En partenariat avec Médiaquitaine et Media Centre Ouest, formation à distance, donnée par Raphaëlle Bats

L’URFIST de Bordeaux et les CRFCB Média Centre-Ouest et Médiaquitaine s’associent pour vous proposer un cycle de 3 matinées sur le numérique responsable.

Jeudi 22 juin, Conclure un contrat d’édition : conditions et conséquences pour le chercheur, formation à distance, donnée par Thibaud Guillebon

  • Savoir lire et comprendre un contrat d’édition.
  • Connaître les conditions nécessaires à la conclusion d’un contrat d’édition.
  • Identifier les droits et obligations de l’auteur et de l’éditeur.
  • Attirer l’attention du chercheur sur la rédaction de certaines clauses types.

Vendredi 23 juin, Journée d’étude “ Sciences en bulles ”, au centre Emile Durkheim, par l’Urfist de Bordeaux et le Centre Emile Durkheim

Au centre Emile Durkheim, laboratoire CNRS bordelais regroupant des chercheurs et enseignants-chercheurs en sociologie et en science politique. 

Cette journée d’étude du 23 juin sera l’occasion de consacrer un temps partagé au dessin comme vecteur de savoir scientifique, notamment dans le champ des sciences sociales, et de parler des chercheurs qui utilisent le dessin comme outil méthodologique pour leur travail d’enquête, des chercheurs qui se racontent et racontent leurs recherches par le dessin, des dessinateurs qui souhaitent utiliser leur savoir-faire pour transmettre des connaissances, des collaborations en binôme entre chercheurs et dessinateurs, enfin des éditeurs qui font le pari de la médiation scientifique par le dessin.


N’hésitez pas à consulter notre catalogue pour connaître nos formations et pour vous y inscrire : https://sygefor.reseau-urfist.fr/#/program/bordeaux

Au plaisir de vous retrouver dans nos formations !

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux

Écrire la science : « Sciences en bulles » – 23 juin

Le 23 juin prochain, l’Urfist de Bordeaux (et son projet ECODOC) et le Centre Emile Durkheim organisent une journée d’étude intitulée « Sciences en bulles ».

Au centre Emile Durkheim, laboratoire CNRS bordelais regroupant des chercheurs et enseignants-chercheurs en sociologie et en science politique, l’atelier C’est pas très académique ! initie depuis trois ans réflexions et expériences autour du sens de la recherche scientifique et du partage des savoirs : Comment souhaitons-nous faire nos recherches ? Pour quoi ? Pour qui ? Comment pouvons-nous exprimer nos résultats autrement que de manière universitaire et académique ? et comment le faire auprès d’un public plus large que celui de nos seuls collègues ?

Cette journée d’étude du 23 juin sera l’occasion de consacrer un temps partagé au dessin comme vecteur de savoir scientifique, notamment dans le champ des sciences sociales, et de parler des chercheurs qui utilisent le dessin comme outil méthodologique pour leur travail d’enquête, des chercheurs qui se racontent et racontent leurs recherches par le dessin, des dessinateurs qui souhaitent utiliser leur savoir-faire pour transmettre des connaissances, des collaborations en binôme entre chercheurs et dessinateurs, enfin des éditeurs qui font le pari de la médiation scientifique par le dessin.

Programme détaillé

Matin :

Benjamin Adam, auteur et dessinateur de bande dessinée : « Capital, Idéologie et la bande dessinée du réel ». Pour la BD Capital et Idéologie, Seuil-La Revue dessinée, 2022. www.seuil.com/ouvrage/capital-et-ideologie-en-bande-dessinee-claire-alet/9782021469578  

Page avec un arbre généalogique, un personnage surligné et nommé Jules. Et une date : 1901.
Planche issue de la BD Capital et idéologie, Alet et Adams, d’après l’ouvrage du même nom de Piketty.

Jeanne Puchol, autrice de bande dessinée ; Céline Bessière, Professeure de sociologie à l’U. Paris-Dauphine-IRISSO : « Le genre du capital : quand la sociologie donne sa langue au chat. » Pour la BD Le Genre du capital, à paraître le 3 mai 2023 : https://www.editions-delcourt.fr/bd/series/serie-le-genre-du-capital/album-le-genre-du-capital

Le Genre du capital Enquêter sur les inégalités dans la famille
Couverture de la BD Le genre du capital, Bessière, Gollac, Puchol.

Fiametta Ghedinni, chercheure, dessinatrice : Pour l’expérience ERCcOMICS, qui utilise dessins animés et BD pour communiquer des recherches par le Conseil européen de la recherche. Et notamment pour la BD « Max Order », volume 1 d’ERCcOMICS, 2019. http://www.erccomics.com/

Planche de présentation de ERCcOMICS

Morgane Jouaret, Agnès Villechaise (chercheures), Poulop (dessinateur) et les participants à l’atelier dessin de l’atelier C’est pas très académique ! du CED en 2022-2023, Pour un récit de l’engagement d’un laboratoire dans la médiation scientifique par les approches créatives : enjeux, réflexions, effets et perspectives dans la recherche

Après-midi :

Atelier dessin animé par Poulop, et introduit par Morgane Jouaret, Agnès Villechaise pour un retour d’expérience de l’atelier dessin organisé dans le cadre des ateliers C’est pas très académique et une présentation des réalisations.

Informations pratiques : La journée est gratuite, mais l’inscription obligatoire. La journée d’étude se tiendra à Bordeaux, à la Villa Valmont : https://www.villavalmont.com/

Pour s’inscrire et voir plus d’infos sur la journée : https://sygefor.reseau-urfist.fr/#/training/10023/11958?from=true

Au plaisir de vous y retrouver

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux

Journée Réticulum

L’Urfist de Bordeaux a le plaisir d’être partenaire de la journée Reticulum 4, organisée le 11 avril 2023, à partir de 9h, à l’IUT Bordeaux Montaigne.

Données de la recherche, un cercle écru, avec un dossier ouvert et plein de trucs qui tombent dedans.

Les rencontres Reticulum sont une série de manifestations scientifiques associant design et sciences de l’information et de la communication (SIC), autour de la notion de réseau. Cette 4e édition a pour thématique les diagrammes et les graphes, c’est-à-dire le réseau en tant qu’interface entre la théorie et la pratique.

La journée sera ouverte par une conférence de Vincent Beaubois (Université Paris Nanterre), puis sera consacrée à des ateliers d’initiation au logiciel Cosma. Ce dernier permet de créer et partager des graphes de connaissances de manière simplifiée à partir de documents et de liens hypertextes.

Un premier atelier sera consacré aux graphes comme outils de documentation personnelle.

Un second atelier sera consacré à l’élaboration collaborative de graphes servant à mettre en commun des connaissances pour soutenir un projet de recherche et/ou de design. La prise en main de Cosma sera accompagnée de temps d’échange, avec des retours d’expérience sur son utilisation dans différents contextes. 

L’inscription est gratuite, mais obligatoire, les places étant limitées.

Programme et inscription en ligne : https://reticulum4.sciencesconf.org/

Les Matinées du numérique responsable

L’URFIST de Bordeaux et les CRFCB Média Centre-Ouest et Médiaquitaine s’associent pour vous proposer un cycle de 3 matinées sur le numérique responsable.

La place croissante des terminaux et des outils numériques dans nos vies et dans celle de nos usagers, dans nos pratiques de travail et dans l’offre de nos établissements et le contexte de transition (impact du changement climatique, démocratisation de l’intelligence artificielle et des agents conversationnels, enjeux de production et de médiatisation des savoirs) invitent les bibliothécaires que nous sommes à nous interroger de façon de plus en plus urgente sur la dimension citoyenne, durable et responsable de nos politiques et de nos pratiques en la matière.

Quelles pistes, quels choix, quels moyens s’offrent à nous pour rendre nos bibliothèques actrices d’un numérique plus responsable, vis-à-vis de nos usagers comme de notre environnement ? Quels sont les modèles, les outils et les initiatives les plus à même de favoriser et de poursuivre cette évolution, dont les bibliothèques sont actrices depuis longtemps déjà, à un moment où elle semble plus que jamais nécessaire ?

Les « matinées du numérique responsable » visent à fournir des pistes de réponses à ces différentes questions. Elles auront lieu sous la forme de visio-conférences accessibles à tout public et mettront en valeur des expériences, des outils et des témoignages déclinés selon les thématiques suivantes :

  • Session 1 : Agir en faveur de la sobriété numérique en bibliothèque – le 7 avril 2023. La Session 1 est organisée par le CRFCB Média Centre-Ouest. Pour plus d’informations et pour s’y inscrire : https://www.crfcb.fr/#/program/4989/10597/
  • Session 3 : Promouvoir les communs numériques en bibliothèque – programmée à l’automne 2023. La session 3 sera organisée par le CRFCB Médiaquitaine à l’automne 2023.

Nous espérons vous voir nombreux et nombreuses pour pouvoir échanger avec vous sur ces pratiques.

Webinar : Citizen Science and Academic Libraries

En septembre dernier, Sci-Starter et le groupe de travail sur les sciences citoyennes de LIBER, en partenariat avec l’Urfist de Bordeaux et la KU Leuven en Belgique, ont organisé la première session d’un webinaire sur les sciences citoyennes (sciences et recherches participatives) et les bibliothèques : « Community Hubs for Citizen Science: Building Capacity for Libraries ».

Nous vous invitons aujourd’hui à participer à la seconde session, organisée pendant le Citizen Science Month, sur le thème :

« Citizen Science at your Academic Library: Ideas and Inspirations ».

La rencontre aura lieu le 27 avril à 17h (heure de Paris).

Pendant ce rdv, des intervenants d’Europe et des USA partageront, en anglais, leur expérience et ressources pour aider les bibliothèques universitaires et de recherche à s’engager dans le champ des Citizen Science.

  • Megan Carlton, University of North Carolina at Greensboro, University Libraries, Master of Library and Information Science
  • Dominic Tate, Head of Library Research Support, Deputy Director, Library & University Collections, Library, University of Edinburgh.
  • Raphaëlle Bats, co-Head of the Urfist of Bordeaux, Université de Bordeaux
  • Modération par Tara Cox, SciStarter.

Après les interventions et les questions, nous inviterons l’audience à partager ses propres expériences de citizen science au sein de leur bibliothèques.

Pour en savoir plus sur l’événement : read more about the event here.

Pour vous inscrire (gratuit mais obligatoire), ainsi que pour s’inscrire au showcase de la fin de la rencontre : Reserve your place here.

A bientôt pour ce deuxième rendez-vous des sciences citoyennes

L’équipe Urfist de Bordeaux

La semaine numérique des Urfist #SNU2023

Ne manquez pas la Semaine Numérique des Urfist #SNU2023 !!!

Le réseau des Urfist vous a concocté un beau programme de rencontres, ateliers et conférences, intégralement à distance.

Du 27 au 31 mars, vous pourrez outiller vos recherches.

Lundi 27 mars

Mardi 28 mars

Mercredi 29 mars

Jeudi 30 mars

Vendredi 31 mars :

  • [sous réserve] : The Carpentries : communautés de chercheurs et réseau de formateurs 

Pour en savoir plus : https://urfistinfo.hypotheses.org/4100

A bientôt pour la #SNU2023

Formations : le programme de mars 2023 – Urfist de Bordeaux

L’Urfist de Bordeaux vous propose plusieurs formations en présentiel, hybride ou à distance sur Zotero, introduction aux données de la recherche, rédiger un plan de gestion des données, le plan de gestion de données (PGD), introduction to Research Data, initiation à R et Getting started with R and R.

Lundi 06 mars 2023 : Approfondissement Zotero : optimiser la gestion de vos PDF, améliorer vos données bibliographiques, et plus encore grâce aux modules complémentaires. Formation à distance. Formatrice Frédérique FLAMERIE, Université de Bordeaux.

  • Utiliser les modules complémentaires ZotFile, Zutilo et DOI Manager pour enrichir et optimiser sa bibliothèque Zotero
  • Identifier, installer et utiliser d’autres modules complémentaires de Zotero en fonction de ses besoins

Jeudi 09 mars 2023 : Introduction aux données de la recherche. Formation hybride. Formatrice Raphaëlle BATS, Université de Bordeaux.

Cette présentation sera l’occasion de :

  • Expliciter ce que sont les données de la recherche
  • Donner des éléments pour comprendre les enjeux et limites de l’ouverture des données
  • Décrire le cadre juridique et légal des données de la recherche
  • Montrer les attentes des financeurs en termes de données et d’ouverture (Europe, ANR, etc.)
  • Présenter des outils d’aide à la gestion des données

Vendredi 10 mars 2023 : Rédiger un plan de gestion des données : décrire, stocker, conserver, partager. Réservée Université de Limoges. Formation en présentiel. Formatrice Raphaëlle BATS, Université de Bordeaux.

Le plan de gestion de données (PGD), ou data management plan (DMP), est un document décrivant la manière dont les données scientifiques seront produites, traitées, décrites, partagées ou protégées et conservées au cours et à l’issue du projet de recherche. C’est un livrable requis par les financeurs de la recherche, comme l’Agence nationale de la recherche (ANR) ou encore la Commission Européenne. Il favorise également la réutilisation des données scientifiques dans une démarche d’open data. Le plan de gestion est conçu comme un outil de gestion des risques concernant la gestion des données au cours du projet de recherche.

  •     Explain what research data are
  •     Give elements to understand the stakes and limits of open data
  •     Describe the legal framework of research data
  • Show the expectations of funders in terms of data and openness (Europe, ANR, etc.)
  • Present tools to help with data management

Mardi 14 mars 2023 :  Introduction to Research Data. Formation à distance. Formatrice Raphaëlle BATS, Université de Bordeaux.

This presentation will provide an opportunity to:

  •     Explain what research data are
  •     Give elements to understand the stakes and limits of open data
  •     Describe the legal framework of research data
  • Show the expectations of funders in terms of data and openness (Europe, ANR, etc.)
  • Present tools to help with data management

Lundi 20 mars 2023 – Mardi 21 mars 2023 : Initiation au logiciel R. Formation sur Limoges. Formateur Frédéric SANTOS.

  • Pouvoir utiliser le logiciel R en autonomie pour effectuer des analyses de données élémentaires.
  • Acquérir des notions sur la thématique de la reproductibilité et de la transparence des analyses de données.

Jeudi 23 mars 2023 – Vendredi 24 mars 2023 : Getting started with R and R Studio. Formation à distance. Formatrice Claire DELLA VEDOVA.

Learn about the R language and its R Studio environment. Become able to organize your work, import data, perform simple manipulations, then explore, describe (using statistical parameters) and graphically represent this data.

***

Et enfin, du 27 au 31 mars 2023, le Réseau URFIST organise sa Semaine Numérique #SNU2023. Au programme, rencontres, ateliers et webinaires pour mieux outiller vos recherches en contexte de science ouverte. A venir, infos et inscription sur https://sygefor.reseau-urfist.fr/#/

***

N’hésitez pas à consulter notre catalogue pour connaître nos formations et pour vous y inscrire : https://sygefor.reseau-urfist.fr/#/program/bordeaux

Au plaisir de vous retrouver dans nos formations !

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux

[Save the Date] Semaine numérique des Urfist 2023

Retenez-bien cette date !

Du 27 au 31 mars 2023, le Réseau URFIST organise sa Semaine Numérique #SNU2023.

#SNU2023. Semaine numérique des Urfist. Du 27 au 31 mars 2023. Une semaine de rencontres, ateliers et webinaires pour outiller vos recherches. Notez la date, le programme arrive bientôt.
Le tout sur fond blanc, avec des bulles et des ronds oranges + le logo du Réseau URFIST.

Au programme, rencontres, ateliers et webinaires pour mieux outiller vos recherches en contexte de #scienceouverte.

A venir, infos et inscription sur https://sygefor.reseau-urfist.fr/#/

A bientôt pour plus d’informations sur ce programme.

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux

Atelier DIALOGU’IST sur la gestion des données

L’Urfist de Bordeaux est heureuse de participer au prochain atelier DIALOGU’IST. Ce 13e atelier DIALOGU’IST « comment la gestion des données a changé notre vie ? » se tiendra le lundi 28 novembre 2022 de 14h à 17h en visio conférence mais également sur 7 sites en « présentiel ». L’Urfist de Bordeaux sera l’un de ces sites.

Plusieurs ateliers Dialogu’IST se sont fait l’écho des initiatives relatives à la mise en place dans les établissements de l’ESR de diverses recommandations en matière de gestion des données dont le CNRS avec le plan « Données de la recherche ». Le 8 juillet dernier, le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche inaugurait Recherche Data Gouv, un écosystème au service du partage et de l’ouverture des données de recherche. Depuis, les « ateliers de la donnée » se construisent progressivement en région pour accompagner les équipes de recherche sur toute question relative à leur gestion et leur diffusion.

Nous vous proposons dans ce 13e atelier de dresser un panorama politique de cet écosystème en construction, ainsi que de partager des retours d’expérience autour de modules d’accompagnement : ateliers labellisés, centres de ressources ainsi que la boîte à outils mise en place par le réseau Couperin. Le programme détaillé est à consulter ici.

Il sera possible de suivre, en complément de la visioconférence, cet atelier Dialogu’IST en présentiel sur différents sites (MMSH Aix, Urfist Bordeaux, MOM Lyon, Inist Nancy, LAAS Toulouse, Urfist Paris, CPPM Marseille), pour faciliter et enrichir les échanges locaux. EN Nouvelle Aquitaine, nous vous accueillerons dans les locaux de l’Urfist de Bordeaux, sur le campus de Pessac.

Pour vous inscrire, il suffit de remplir ce formulaire https://indico.mathrice.fr/e/atelierDialoguIST_13 – sans oublier de mentionner votre présence sur le site de Bordeaux, le cas échéant.

N’hésitez pas à partager cette annonce dans votre laboratoire auprès des chercheurs ou doctorants.

A bientôt pour cet 13ème atelier DIALOGU’IST et premier dans nos locaux.

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux

La semaine Data SHS à Bordeaux !

Du 5 au 9 décembre prochain, l’Urfist de Bordeaux aura le grand plaisir de participer à la semaine DATA SHS de Bordeaux.

Cette semaine de rencontres et de formations est organisée par la MSH de Bordeaux, dans le cadre de sa Plateforme Universitaire de Données de Bordeaux (PUD-B).

Logo de la Plateforme Universitaire de Données de Bordeaux

Au programme 6 grandes thématiques autour des données :

  • Science ouverte et RGPD ;
  • Exploiter et représenter des données localisées ;
  • Exemples de traitement pour l’analyse des questions de conjugalité et de parcours conjugaux, des questions de revenu et de consommation ;
  • Utiliser des données quantitatives dans les recherches sur le langage: l’exemple de trois approches disciplinaires ;
  • Traiter la dimension longitudinale des données ;
  • Exploiter des données quantitatives.

L’Urfist organisera le 5 décembre après-midi une formation sur la rédaction des plans de gestion des données en shs.

Pour voir le programme et s’inscrire (attention, l’inscription ne se fait pas sur Sygefor, mais via le site de Data SHS) : https://www.mshbx.fr/semaine-data-shs-2022/

L’événement se tiendra sur le campus de Pessac, dans la métropole de Bordeaux.

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux

Journée d’étude : Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives

L’Urfist organise en partenariat avec l’Université de Bordeaux, l’INRAE et le Museum d’Histoire Naturelle de Bordeaux la journée d’étude « Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives » les mercredi 9 et jeudi 10 novembre 2022. L’évènement se tiendra sur le campus de la Victoire à la bibliothèque universitaire des sciences de l’homme.

La relation entre la science et la société a fortement évolué au cours des dernières décennies. Si l’image du scientifique est associée à la distanciation et l’indépendance, elle n’est aujourd’hui pas ou plus déconnectée des réalités politiques, économiques ou encore sociales de notre environnement. Cette démarche est revendiquée par un certain nombre de chercheurs qui incluent la communauté dans le processus de recherche, alors dit « participatif ».

Derrière cette thématique se pose la question des enjeux des sciences participatives et citoyennes. Les témoignages et les ateliers qui émailleront ces deux jours doivent permettre d’éclairer, de guider et d’orienter les chercheurs et le grand public sur les spécificités de cette forme de science, et particulièrement dans sa variété disciplinaire.

Vous pouvez vous inscrire gratuitement ici : https://srpethique.colloque.inrae.fr/inscription

Attention, pour des raisons d’organisation, la capacité d’accueil est limitée à 80 personnes sur inscription obligatoire

Au programme :

Mercredi 9 novembre – 4 conférences

  • 14h00 –  14h15 – Accueil des participants
  • 14h15 – 14h45 – Conférence introductive par Alain Kaufmann (Université de Lausane) : Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives
  • 15h00 – 15h30  – Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives dans le domaine de la santé – Flavie Mathieu (Inserm)
  • 16h15 –  16h45 – Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives dans le domaine des sciences politiques et sociales – Dominique Boullier (Science Po)
  • 17h00 – 17h30 – Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives dans le domaine de l’écologie et de l’environnement – Baptiste Bedessem (MNHN)
  • 18h00  – 19h30 – Apéritif

Jeudi 10 novembre – 3 ateliers

La matinée du 10 novembre, nous prolongerons la réflexion  initiée la veille au travers d’une série de trois ateliers abordant les enjeux éthiques des sciences et recherches participatives (SRP) qui se posent au niveau des individus, des projets de recherche et des institutions.

Atelier #1 – Les enjeux éthiques des SRP pour les individus

  1. Une recherche impliquant des acteurs militants (chercheurs professionnels ou non-chercheurs) peut-elle être de la bonne recherche ? 
  2. Quelle doit être la posture et le rôle du chercheur dans un collectif hétérogène participant avec lui à la production de connaissances scientifiques nouvelles ?
  3. Quelle est la représentativité des collectifs impliqués dans les SRP et à qui bénéficient ces recherches ?

Atelier #2 – Les enjeux éthiques des SRP à l’échelle du projet recherche

  1. Quel cadre commun, transparent et consenti est-il besoin de construire par et pour l’ensemble des acteurs (passés présents et futurs) d’une recherche participative ? 
  2. Comment se partage la responsabilité des impacts de la recherche participative ? Quelle reconnaissance des différents acteurs impliqués dans la recherche participative ?
  3. Comment gérer de manière éthique et responsable les données et productions issues de la recherche participative ?

Atelier #3 – Les enjeux éthiques des SRP pour les institutions

  1. Le cadre actuel d’évaluation de la recherche est-il adapté aux SRP ? 
  2. En quoi les modalités d’évaluation des produits de la recherche (articles, conférences, brevets, rapports d’activité, …) sont-elles questionnées par les projets de SRP ? 
  3. Quelles adaptations des modalités de financement de la recherche attendre des bailleurs pour faciliter le développement des SRP ?

L’occasion aussi de rappeler le programme de formations de l’Urfist de Bordeaux sur les sciences participatives et un grand nombre d’autres sujets ainsi que la plateforme de ressources pédagogiques Callisto

Ressource : Webinaire Sciences citoyennes

Mardi 13 septembre s’est tenu le premier volet d’une trilogie de webinaires en anglais, co-organisés par Sci-Starter et le groupe de travail sur les sciences citoyennes de LIBER en partenariat avec l’Urfist de Bordeaux et la KU Leuven en Belgique.

Intitulé « Community Hubs for Citizen Science: Building Capacity for Libraries », ce séminaire s’attache à étudier le rôle des bibliothèques pour catalyser et accélérer la science participative. La rencontre était modérée par Raphaëlle Bats de l’Urfist de Bordeaux et Sara Decoster de la KU Leuven.

La première session a été organisée autour de trois interventions :

  • Darlene Cavalier de Sci-starter et de l’Université d’Arizona State aux Etats-Unis a expliqué comment renforcer la position des bibliothèques comme plaque tournante communautaire autour de la science participative
  • Robin Salthouse, bibliothécaire retraitée et conseillère chez Sci-Starter est revenue sur son expérience au sein du programme « National citizen & community science library network » et son travail de soutien aux bibliothèques de sciences dans l’accompagnement de projets de sciences participatives
  • Martine Legris, Sociologue, ingénieure de recherche au sein du CERAPS, a présenté le projet de la « Boutique des sciences », rattachée à l’Université de Lille, pour sensibiliser, favoriser l’émergence et accompagner des projets de sciences citoyennes dans la métropole lilloise

Les trois invitées ont tour à tour répondu aux questions concernant leurs présentations et ont par la suite échangé entre elles autour de leurs interventions.

La captation de la vidéo est disponible ici :

Les dates des prochains webinaires seront bientôt annoncées, restez connectés !

Événement : Fête de la science 2022

Cette année, l’Urfist de Bordeaux participe à la fête de la Science  sur la thématique du réveil climatique entre le 7 et le 17 octobre.

En partenariat avec la direction de la documentation de l’Université de Bordeaux, l’Urfist a mis à disposition son expertise sur la science citoyenne dans le cadre de la promotion de projets participatifs et notamment la valorisation du projet Spipoll d’observation locale des oiseaux sur le territoire de la métropole de Bordeaux. L’occasion d’initier les visiteurs de l’exposition, qu’ils soient scolaires, étudiants, chercheurs ou simples citoyens à cette pratique de la science dans laquelle ils peuvent devenir acteurs, mais aussi de mettre en avant de nombreux projets sur l’environnement, l’aménagement urbain mais aussi la médecine et les sciences humaines. Ces projets variés sont portés à la fois au niveau local, national, mais aussi international et européen.

L’exposition sera installée dans le hall de la BU Sciences et technique sur le campus de Talence, et sera accompagné par plusieurs temps-forts :

  • Vendredi 7 octobre entre 12h30 et 13h30, une animation destinée aux étudiants se tiendra sous la forme d’un carnet à remplir en consultant les panneaux de l’exposition et en discutant sur quatre stands afin de récolter les réponses et de gagner des cadeaux.
  • Samedi 8 octobre entre 10h et 11h30 puis entre 11h45 et 13h15 Deux ateliers à destination de tous : Observer, Identifier, Inventorier les insectes d’hier à aujourd’hui
  • Durant le Circuit scientifique bordelais (du lundi 10 au vendredi 14 octobre) 2 ateliers proposés à destination d’un public de collégiens et de lycéens avec notamment la visite de la bibliothèque, la présentation de l’exposition puis des ateliers pratiques sur SPIPOLL et les livres anciens autour des insectes

Cette manifestation est aussi l’occasion pour l’Urfist de valoriser son catalogue de formation, ouvert à toute la communauté scientifique et universitaire de la région Nouvelle-Aquitaine ainsi que sa plate-forme de formation et d’auto-formation Callisto et notamment ses ressources en accès libre.

Après la fête de la science, il sera possible de retrouver cette exposition dans les différentes bibliothèques des campus de la métropole bordelaise.

Pour plus d’informations

Parlons science ! Une journée d’étude sur la médiation scientifique

Ces deux dernières années ont confirmé l’intérêt des citoyens pour les questions scientifiques, comme en témoignent aussi bien l’engouement pour les projets de recherche participative en même temps que l’inquiétude, voire la défiance, envers une science dont la méthodologie, les circuits de production comme de diffusion sont au moins aussi complexes que les problèmes qu’elles traitent.

Comment dans un tel contexte, qui est aussi celui de la reconnaissance institutionnelle et politique des bénéfices de l’ouverture de la science, peut-on aujourd’hui accompagner les citoyens dans une meilleure appréhension des problèmes traités par les scientifiques, problèmes qui sont au cœur de nos préoccupations quotidiennes et de nos projections dans l’avenir ?

Support de communication de la journée professionnelle
Support de communication de la journée professionnelle

Et plus précisément encore, comment les bibliothèques universitaires comme territoriales, lieux de circulation des savoirs et lieux d’émancipation, peuvent-elles mettre en place des projets de médiation scientifique (et avec qui) et participer ainsi à la circulation de l’information scientifique ?

Ce sont ces questions que nous allons aborder dans cette journée d’étude, journée professionnelle,  organisée par l’Urfist de Bordeaux, Biblio-Gironde et Médiaquitaine.

Lundi 4 avril 2022. De 9h à 17h30

Le programme (en cours de préparation)

Accueil

Introduction : Enjeux et perspectives de la médiation scientifique en 2022

  • par Antoine Blanchard, Consultant science ouverte pour Datactivist et co-fondateur du Café des sciences

Rencontre n°1 : La médiation scientifique : de l’université vers la société

  • La médiation scientifique à l’Université de Bordeaux : Anne Lassègues, Responsable Culture, Université de Bordeaux
  • Les événements scientifiques de la bibliothèque universitaire de l’Université de Bordeaux : Rachel Guesmi, Chargée de mission coopération documentaire Bordeaux Métropole, Responsable des services aux publics Bibliothèque universitaire des sciences de l’Homme, Direction de la documentation, Université de Bordeaux.

Rencontre n°2 : La médiation scientifique : les lieux de ressources et d’animations

Déjeuner libre

Rencontre n°3 :

  • Les acteurs de la médiation scientifique sur le net : focus sur les Youtubeurs de vulgarisation scientifique. Benoist Blanchard, Doctorant en Sciences Info-Com (SIC) au laboratoire MICA – Université Bordeaux Montaigne

Rencontre n°4 : Les bibliothèques territoriales et la médiation scientifique

  • Retour sur les expériences menées en Haute-Garonne : Anne Perrin, Mediathèque départementale de Haute-Garonne, Conseil Départemental de la Haute-Garonne.

Rencontre n°5 : Atelier « Construire une médiation en bibliothèque autour des enjeux climatiques »

  • Animé par Raphaëlle Bats, Urfist de Bordeaux, Université de Bordeaux, membre associée du Centre Emile Durkheim.

La journée se terminera par un temps de restitution et de conclusion.

Lieu : La journée d’étude aura lieu à La MECA, quai de Paludate, à Bordeaux.

Pour vous inscrire : https://sygefor.reseau-urfist.fr/#/training/9455/11077?from=true

Nous espérons vous retrouver nombreux pour discuter de ces questions, qui sont au cœur des relations qu’entretiennent les institutions scientifiques avec la société.

Journée nationale d’étude du réseau URFIST : Méthodes numériques et pratiques scientifiques

Le réseau URFIST (Unités régionales de formation à l’information scientifique et technique) a le plaisir de vous inviter à sa 8ème journée nationale d’étude. 

Elle se déroulera le 30 septembre 2021, sur le campus de la Doua à Villeurbanne de 9h30 à 17h.

Au cours de cette journée, et avec la contribution des 10 intervenant.e.s nous échangerons sur la thématique suivante:

« Méthodes numériques et pratiques scientifiques :
Quelles influences des technologies numériques sur la recherche scientifique ? »

Reprise des informations données ci-dessus : date, lieu et thème de la journée d'étude. Charte graphique jaune, orange et violet.

La journée sera rythmée autour de trois questionnements :

  • Les enjeux transversaux majeurs liés au numérique modifient-ils en profondeur les pratiques scientifiques ?
  • Quelles pratiques scientifiques ces technologies numériques influencent-elles concrètement?
  • Dans le cadre des formations dispensées aux communautés scientifiques universitaires, faut-il suivre le rythme incessant d’arrivée de nouveaux outils pour équiper les pratiques scientifiques ?

Pour participer et débattre, 

Pour plus d’information sur le programme et les intervenant.e.s, vous pouvez consulter: https://urfistjne2021.univ-lyon1.fr/ 

Cette journée fera l’objet de captations vidéo accessibles ultérieurement. 

Repenser la robustesse et la fiabilité en recherche : les chercheurs face à la crise de la reproductibilité

Argumentaire

Les chercheurs sont confrontés au fait de ne pouvoir obtenir les mêmes résultats soit en reprenant les mêmes méthodes et/ou les mêmes données soit en s’appuyant sur de nouveaux jeux de données et/ou d’autres méthodes poursuivant le même objectif de recherche. Le problème de la fidélité et de la réitération des résultats se pose à l’échelle collective (i.e. unité de recherche, spécialistes d’une même discipline) comme individuelle (i.e. : reproductibilité spatio-temporelle (Desquilbet 2018).

Le sujet de la reproductibilité est ancien (Barba 2018) et d’aucuns considèrent qu’il vaut mieux évoquer un changement de paradigme de la recherche plutôt qu’une crise (Fanelli 2018). Il serait tentant de s’en référer à la conception poppérienne de la science selon laquelle l’erreur et sa réfutation résident au cœur même du processus scientifique. Mais le phénomène prend une ampleur telle que les notions mêmes de résultat et de fiabilité sont remises en cause. Si les réplications ne sont pas possibles, quelle est la valeur des travaux précédents s’ils s’avèrent non reproductibles (Zwaan et al. 2017) ?

Lire la suite

To cheat or not to cheat : The dark side of data science

Objectifs

  • This meeting is not a lecture course, but an exchange session dedicated to unorthodox practices in the field of research and more particularly, in the field of data science, but not only.
  • If there is a (very) dark side of research practices, there are also subtle margins within it could be helpful to move forward. And this time, it’s not about tricking. It’s about being more understandable. When cheating is not cheating.

Talks are delivered in English.

Vidéos des interventions

Programme

The event is organized in partnership with the doctoral school “Mathematics and Computing”.

Talks are delivered in English. Contact : Sabrina Granger

This meeting is not a lecture course, but an exchange session dedicated to unorthodox practices in the field of research and more particularly, in the field of data science, but not only.

If there is a (very) dark side of research practices, there are also subtle margins within it could be helpful to move forward. And this time, it’s not about tricking. It’s about being more understandable. When cheating is not cheating.

The point of this workshop is to help you to know where you stand, to give you a compass in a tortured landscape.

Will you meet the challenge of orthodoxe research practices?

To start the fight, first, you should know your enemy : p-hacking, low statistical power, failure to control bias, poor quality control, falsified data, writing your own peer-review, but also working with predatory publishers, keeping your code veiled

Do you see patterns in random data (aka apophenia ; Munafò et al., 2017)? Do you have « the tendency to focus on evidence that is in line with our expectations or favoured explanation » (aka confirmation bias ; Munafò et al., 2017)? Or maybe have you heard of « the tendency to see an event as having been predictable only after it has occurred » (aka hindsight bias ; Munafò et al., 2017)?

But you also should be aware of the wide and sometimes surprising range of possibilities to produce more understandable results and thus, a better research. Get the grip, it’s up to you!

Nicolas Rougier : “Ten Simple Rules for Scientific Fraud & Misconduct”

Abstract : « We obviously do not encourage scientific fraud nor misconduct. The goal of this talk is to alert the audience to problems that have arisen in part due to the Publish or Perish imperative, which has driven a number of researchers to cross the Rubicon without the full appreciation of the consequences. Choosing fraud will hurt science, end careers, and could have impacts on life outside of the lab. If you’re tempted (even slightly) to beautify your results, keep in mind that the benefits are probably not worth the risks », (N. Rougier, J. Timmer 2017)

Nicolas Rougier est chercheur Inria en neurosciences computationelles travaillant à l’institut des maladies neurodégénératives à Bordeaux. Il a co-fondé le journal ReScience qui est spécialisé dans la publication de réplication en sciences computationelles.

Christophe Bontemps : « How To Lie With Graphics? »

Abstract : « According to Mark Twain « There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics’’.  Today, with the emergence of so-called Data Science and self-proclaimed data scientists, we observe that graphical lies are everywhere.  They are even more powerful than spurious statistics. Many graphics in blogs, newspapers, and TV convey information that is misleading, by mistake or on purpose.  I propose a short tutorial to visual fallacies and lies. My goal here is not to encourage cheating and lying, but on the contrary to highlight the techniques used to elaborate misleading data visualizations.  This introduction should help researchers, citizens, (data) journalists and decision makers to distinguish visual lies from consistent graphics.  » Chr. Bontemps

Christophe Bontemps est ingénieur de recherche à l’INRA au sein de la Toulouse School of Economics. Economètre-Statisticien de formation, il enseigne la visualisation des données depuis plusieurs années et est co-organisateur du Meetup Toulouse Dataviz.

Sources

Munafò, Marcus R., Brian A. Nosek, Dorothy V. M. Bishop, Katherine S. Button, Christopher D. Chambers, Nathalie Percie du Sert, Uri Simonsohn, Eric-Jan Wagenmakers, Jennifer J. Ware, and John P. A. Ioannidis. 2017. ‘A Manifesto for Reproducible Science’. Nature Human Behaviour 1 (1): 0021. https://doi.org/10.1038/s41562-016-0021.

Rougier, Nicolas P., and John Timmer. 2017. “Ten Simple Rules for Scientific Fraud & Misconduct”. https://hal.inria.fr/hal-01562601.

Journées d’étude

La diffusion des supports de présentation sur le site de l’Urfist est soumise aux autorisations accordées par les intervenants.

PROGRAMME 2022

L’Urfist de Bordeaux n’a pas été en mesure, dû à la situation de pandémie, d’organiser de journées d’étude en 2020 et 2021.

PROGRAMME 2019

PROGRAMME 2018

PROGRAMME 2017

PROGRAMME 2016

PROGRAMME 2015

PROGRAMME 2014

PROGRAMME 2013

  • 03/12 : Tablettes et smartphones
  • 09/04 : Les aspects juridiques de la mise en ligne des documents numériques
  • 20/06 : La curation de données
  • 29/10 : L’écriture à l’heure d’Internet

PROGRAMME 2012

  • 07/02 : Valorisation des ressources pédagogiques numériques
  • 03/04 : Évolution des formats de catalogage : RDA, FRBR
  • 14/06 : Bibliothèques et Chercheurs en Sciences Humaines et Sociales
  • 04/12 : Les licences nationales

PROGRAMME 2011

  • 08/02 : Métadonnées et mutualisation des ressources : archives ouvertes, OAI-PMH, portails
  • 05/04 : Évolution des moteurs de recherche sur Internet : moteurs graphiques, visuels, navigation à facettes, recherche sémantique, etc.
  • 16/05 : Économie de l’attention : usages numériques et appropriation des connaissances
  • 06/12 : Nouveaux modes de diffusion de la recherche : publication, échanges d’information et réseaux

PROGRAMME 2010

  • 09/02 : Les Archives ouvertes
  • 10/06 : L’édition électronique, quels modèles économiques ?
  • 09/11 : Catalogues de bibliothèques : quel avenir ?
  • 07/12 : Droits d’auteurs et documents numériques

PROGRAMME 2009

  • 10/02 : Droit d’auteur et documents électroniques
  • 07/04 : ORI-OAI pour le référencement et l’ indexation des ressources numériques
  • 04/06 : Les logiciels libres en bibliothèque : où en sommes-nous ?
  • 06/10 : La numérisation
  • 08/12 : Bibliothèques numériques, XML et métadonnées
  • 05/05 : Journée coorganisée avec l’ADBS et l’ARPIST : Chercheurs et droits d’auteurs ou comment diffuser juridiquement et techniquement ses productions scientifiques

Un environnement numérique de recherche portable et stable : pour une recherche répétable et reproductible

Objectifs

La manifestation est organisée en partenariat avec la délégation Aquitaine du CNRS.

  • Sensibiliser les participants aux enjeux de reproductibilité et de répétabilité de la recherche
  • Améliorer la portabilité et sécuriser la réutilisation de ses outils numériques pour obtenir des résultats fidèles
  • Donner à voir des cas d’utilisation de containers et autres solutions logicielles en recherche, fournir des exemples de workflows dans une perspective utilisateur final et non pas administrateur réseaux

Cette initiation est ouverte à tous publics intéressés par les questions de : répétabilité, reproductibilité de la recherche, travail collaboratif, préservation des environnements numériques scientifiques.

Inscription en ligne obligatoire et gratuite pour toutes catégories de publics.

Programme

« Une seule mise à jour/montée de version effectuée et tout est dépeuplé »

(ancien proverbe informatique librement inspiré de Lamartine)

Vous n’obtenez plus les mêmes résultats alors que vous suivez le même protocole. Vos collègues parviennent encore moins à reproduire votre démarche alors qu’en apparence, leur environnement informatique est similaire au vôtre. Comment s’assurer d’être en mesure de réitérer des démonstrations X semaines, X mois, X années plus tard? Cette introduction aux containers (Docker et Singularity) et au gestionnaire de paquets GNU Guix se veut un panorama critique des solutions techniques, accessible à toute personne intéressée par la question de la portabilité et de la fiabilité de ses outils de recherche. Ces questions sont ici traitées sous l’angle des enjeux pour les chercheurs et chercheuses, et non pas sous l’angle de l’administration de réseaux. La formation prend la forme d’un court workshop.

Introduction, par François Pellegrini, professeur à l’Université de Bordeaux, chercheur Inria-Labri

« Fiabiliser son environnement de recherche : introduction aux containers Docker et Singularity« , Adalbert Arsen

Pourquoi déployer un container plutôt qu’une machine virtuelle? Quels sont les avantages et limites de ce type d’outils? Et surtout, à quels besoins de recherche les containers répondent-ils? Certaines revues intègrent désormais le déploiement de containers à leur workflow. Quelles étapes prévoir? Quelles compétences mobiliser? Quels sont les cas d’usages possibles dans un workflow de recherche?

« Portabilité de R : dockeriser une appli Shiny » : Vincent Guyader

« Lorsque l’on cherche à développer puis à déployer une application R (typiquement une application shiny), plusieurs aspects sont à prendre en compte (Note : Ce qui suit s’adapterait à n’importe quel « produit » basé sur R) : que va devenir cette application? Qui va être en charge de la déployer? À combien d’utilisateurs s’adresse-t-elle? Doit-elle être installée en local sur les postes des utilisateurs, ou accessible en ligne? Sera elle publique ou privée? Les réponses à ces questions vont orienter directement des choix techniques, qu’il faudra parfois mettre en place très tôt dans la phase de développement de l’appli. En effet, il y a un gap énorme entre avoir un app.R qui tourne bien en local sur son poste, et avoir une application shiny en production accessible au plus grand nombre. », V. Guyader (cf. 6èmes Rencontres R, Anglet, 2017)

« Au-delà des conteneurs. Environnements logiciels reproductibles avec GNU Guix » : Ludovic Courtès

« Docker et Singularity peuvent reproduire un environnement logiciel à l’identique mais permettent difficilement d’aller au-delà d’expérimenter. Peut on concilier reproductibilité et expérimentation pour les environnements logiciels? GNU Guix est comparable à apt-get, yum ou CONDA, mais il fournit des binaires reproductibles bit à bit avec un suivi de leur provenance. Il peut aider à la gestion d’environnements à la « module » ou VirtualEnv, ou encore provisionner des conteneurs. J’évoquerai notre expérience avec Guix en calcul intensif (HPC) », L. Courtès

En savoir + sur GNU Guix

Intervenants

Docteur en hydrologie spatiale, Adalbert Arsen a exercé des activités de recherche au seln du laboratoire LEGOS (UMR 5566) à Toulouse. Il se consacre désormais à la formation au traitement des données de recherche (programmation, analyse et traitement des données, notamment données géographiques) et possède également une expertise dans le domaine de la communication scientifique (poster scientifique, rédaction d’article, vulgarisation scientifique).

Ingénieur de recherche au centre Inria Bordeaux Sud-Ouest (Service d’Expérimentation et de Développement), Ludovic Courtès s’est spécialisé dans le calcul intensif.  Il est initiateur et co-mainteneur du projet GNU Guix et une des personnes à l’origine du projet Guix-HPC.  Il est aussi co-mainteneur de GNU Guile qui met en œuvre le langage de programmation fonctionnelle Scheme.

Data scientist, Vincent Guyader est gérant de la société ThinkR,  société spécialisée dans les applications et la formation au logiciel R. ThinkR accompagne les entreprises de tous secteurs (pharma, finance, agronomie…) dans leur problématiques de datascience nécessitant l’usage de R : création et déploiement d’application, migration SAS vers R, installation et maintenance de serveur de calcul, formation et coaching d’équipe.

Ressources

Le peer review à l’ère de l’open science : enjeux et évolutions

Argumentaire

Les formes traditionnelles du peer review font régulièrement l’objet de critiques de la part des chercheurs eux-mêmes : le processus est jugé lent, coûteux et opaque. L’abondante littérature sur le sujet souligne également d’autres écueils du peer review  (Souder 2011) : les biais en faveur d’auteurs issus de prestigieuses institutions ; un traitement inéquitable selon le niveau de maîtrise d’anglais des auteurs ; le risque de privilégier les résultats au détriment de la méthode, l’application de procédures inadaptées à l’évaluation de manuscrits à fort caractère interdisciplinaire ; et plus généralement, un tropisme pour ce que L. Souder nomme « scientific conservatism » (Souder 2011:55).

Par ailleurs, alors que le nombre d’articles augmente de manière exponentielle, les revues sont confrontées à la difficulté de trouver des rapporteurs. M. Kovanis et ses co-auteurs (Kovanis et al. 2016) alertent sur les atteintes à la qualité du processus engendrées par la sur-sollicitation d’un nombre restreint de rapporteurs. De plus, la pénurie de rapporteurs est aggravée par le fait que l’évaluation ne porte plus seulement sur des manuscrits mais s’étend désormais également à des jeux de données, du code informatique par exemple. Ainsi que le soulignent B. Lawrence et ses co-auteurs (Lawrence et al. 2011:11), le peer review de données sources nécessite de recourir non seulement aux compétences de spécialistes de la discipline, mais aussi de s’appuyer sur des experts techniques.

Autre paradoxe du peer review : alors que la publication d’articles dans des revues considérées comme prestigieuses reste déterminante dans l’attribution de financements et de promotions, l’activité de reviewing s’avère peu ou mal valorisée.

Selon J.P. Tennant et ses co-auteurs (Tennant et al. 2017), grâce aux possibilités offertes par l’édition numérique, nous assistons à une période d’expérimentation et d’innovation dans le domaine du peer review. Or si des outils répondent aux besoins de traçabilité et d’interopérabilité, il s’agit moins d’une évolution technique que culturelle.

Dans quelle mesure le paradigme de l’open science peut-il apporter des réponses à la crise du peer review ? Par ailleurs, de quoi l’open peer review est-il le nom ?

Quels sont les impacts sur le peer review de la logique de décloisonnement inhérente à l’open science?

De quelle manière les institutions de recherche peuvent-elles jouer un rôle plus actif dans un écosystème de la publication dominé par les éditeurs ? La publicisation des évaluations renforce-t-elle ou fragilise-t-elle les reviewers?

La journée d’étude n’est pas filmée.

Programme

8h45-9h : accueil des participants

9h-9h15 : allocution de bienvenue, Nicolas Roussel, directeur du Centre Inria Bordeaux-Sud-Ouest

« Peer Community in : un système de recommandation public et gratuit de preprints » ; Thomas Guillemaud (Inra)

9h15-10h

« Pour offrir une alternative au système actuel de publication – qui est notamment coûteux et peu transparent – nous avons initié le projet Peer Community in (PCI). PCI repose sur la publication d’évaluations critiques et de recommandations d’articles non encore publiés, mais déposés – et gratuitement accessibles – sous forme électronique dans des archives ouvertes disponibles sur internet. Ces évaluations et recommandations sont réalisées bénévolement par les chercheurs sans aucun lien avec des éditeurs privés.

Les frais de publication disparaissent : PCI offre la possibilité de valider, diffuser et consulter gratuitement les articles qui lui sont soumis. Les délais d’accès à l’information sont nuls : les articles scientifiques évalués sont déposés dans les archives ouvertes dès la fin de leur écriture. Le système devient transparent : les critiques, les décisions éditoriales, les réponses des auteurs et les recommandations sont publiées sur le site de la communauté scientifique concernée. » D. Bourguet, T. Guillemaud

10h-10h15 : échanges avec le public

10h15-10h35 : pause café

Valoriser le travail des reviewers : retours d’expérience autour du dépôt en accès libre des avis (Publons, etc.) ; chercheurs invités : Florence Débarre (Centre Interdisciplinaire de Recherche en Biologie, Collège de France) ; Fabien Lotte (équipe Potioc, Inria) ; Nicolas Rougier (équipe Mnemosyne, Inria) ; Olivier Sandre (Laboratoire de Chimie des Polymères Organiques, CNRS). Animateur de la table-ronde : Hervé Maisonneuve (médecin et consultant, rédacteur du blog « Rédaction médicale et scientifique »).

10h35-11h15

Publons a pour ambition de valoriser l’activité des reviewers, encore peu reconnue dans l’évaluation des chercheurs. Chaque rapporteur peut ainsi rendre publique son activité. La plateforme est interfacée avec Orcid pour que l’ensemble de l’activité de recherche soit documentée de manière centralisée. D’autres solutions seront également évoquées.

11h15-11h30 : échanges avec le public

« Le futur du peer review en sciences du vivant et de la santé » ; Hervé Maisonneuve (médecin et consultant, rédacteur du blog « Rédaction médicale et scientifique »)

11h30-12h

« Le peer review est accusé de tous les maux (lent, inefficace, biaisé), mais il n’y a pas mieux ! Le peer review ouvert semble satisfaire certaines communautés, mais il est refusé par d’autres. Valoriser le travail de relecture pourrait améliorer la qualité du peer review, mais cela doit être démontré. Des revues utilisent un modèle appelé ‘Registered Reports’ : les chercheurs soumettent l’introduction et les méthodes et le comité de rédaction donne une acceptation sous réserve. Le chercheur conduit ses expériences, et que les résultats soient positifs ou négatifs, ils seront publiés, après une relecture pour s’assurer de la cohérence de l’article avec les objectifs initiaux. Ce modèle a des variantes. A long terme, l’intelligence artificielle pourrait remplacer des relecteurs, et faire aussi bien voire mieux. » H. Maisonneuve

12h-12h15 : échanges avec le public

12h15-14h : buffet sur place offert

« Emergent Scientist : une initiation par la pratique à la publication scientifique » ; Arnaud Raoux (Ecole Normale Supérieure, Ulm)

14h-14h30

« La publication scientifique est très largement absente des formations universitaires, et les étudiants qui achèvent leurs études avant le doctorat n’ont presque aucune occasion de se familiariser avec la lecture, l’écriture ou l’évaluation d’articles de recherche. Pourtant, il est indispensable de connaitre le fonctionnement de la publication scientifique pour comprendre le fonctionnement des sciences sur lesquelles reposent nos sociétés.

Emergent Scientist (EmSci) est un journal open access créé par la Société Française de Physique et EDP Sciences pour répondre à ce besoin. Lancé en Septembre 2017, EmSci reprend la structure classique d’un journal à comité de lecture, en adaptant ses procédures et critères d’évaluation pour permettre à des étudiants de publier leurs travaux et de s’impliquer à toutes les étapes du journal, de la lecture à l’édition.

Dans cet exposé, je présenterai ce journal, depuis sa conception jusqu’à son lancement, en soulignant les préoccupations pédagogiques de ce projet. » D. Suchet, A. Raoux

14h30-14h45 : échanges avec le public

« Open peer review in DIGITAL.CSIC : analyzing potential roles of institutional repositories in the future of scholarly communication » ; Isabel Bernal (Unit of Information Resources for Research, Spanish National Research Council)

14h45-15h05

« DIGITAL.CSIC, the Open Access repository of the Spanish National Research Council, launched an Open Peer Review Module in April 2016. The module falls within the range of the repository’s activities to advance Open Science and has contributed to open a debate as to opportunities for institutional repositories in a new scholarly evaluation and communication system. The talk will give an overview of how the module has been used thus far and perceptions by scientific community about current peer review crisis. » I. Bernal  

15h05-15h15 : échanges avec le public

15h15-15h30 : pause

« Voir, cacher, se cacher, être vu… Politiques de l’anonymat dans le journal peer review » ; David Pontille (CNRS, CSI-I3) et Didier Torny (CNRS, CSI-I3)

15h30-16h

« Faut-il rendre les auteurs et les évaluateurs d’articles anonymes afin de garantir l’objectivité des jugements ? Faut-il au contraire lever toute forme d’anonymat au nom de la transparence du processus d’évaluation ? Ou bien encore, faut-il que les évaluateurs sachent l’origine des articles afin d’en apprécier la pertinence et la qualité ? Dans cette communication, nous questionnerons l’évaluation par les pairs dans les revues à partir d’une approche diachronique des pratiques en vigueur dans différentes disciplines. Nous verrons que les politiques d’anonymat n’arbitrent pas uniquement les relations de visibilité entre auteurs et évaluateurs, mais revendiquent des valeurs morales contrastées du jugement scientifique.  » D. Pontille et D. Torny

16h-16h15 : échanges avec le public

Synthèse et conclusion de la journée par Nicolas Rougier (Inria)

16h15-16h30

Sources

  • Kovanis, Michail, Raphaël Porcher, Philippe Ravaud, and Ludovic Trinquart.  2016     The Global Burden of Journal Peer Review in the Biomedical Literature: Strong Imbalance in the Collective Enterprise. Lutz Bornmann, ed. PLOS ONE 11(11): e0166387.
  • Lawrence, Bryan, Catherine Jones, Brian Matthews, Sam Pepler, and Sarah Callaghan.  2011     Citation and Peer Review of Data: Moving Towards Formal Data Publication. International Journal of Digital Curation 6(2): 4–37.
  • Souder, Lawrence.  2011     The Ethics of Scholarly Peer Review: A Review of the Literature. Learned Publishing 24(1): 55–72.
  • Tennant, Jonathan P., Jonathan M. Dugan, Daniel Graziotin, et al.  2017     A Multi-Disciplinary Perspective on Emergent and Future Innovations in Peer Review. F1000Research 6: 1151.

Informations pratiques

Du montage de projet de recherche à la publication : enjeux et pratiques autour des données primaires

Argumentaire

La gestion de ses données présente un enjeu majeur en termes de visibilité et de rayonnement de ses recherches. Il s’agit de pouvoir exploiter les données produites, les préserver mais aussi les réutiliser et faciliter de nouvelles recherches. Ainsi, bien documenter ses données est devenu une étape incontournable du montage de projet et ces données peuvent par la suite être valorisées par leurs auteurs ou d’autres chercheurs via des data papers, le dépôt des données dans des entrepôts dédiés.

À l’heure de la remise en question des processus de validation des travaux, la gestion des données de recherche intervient aussi comme un outil de contrôle de qualité au service des chercheurs. Si la tâche peut sembler chronophage, elle constitue néanmoins un retour sur investissement considérable pour une équipe. Elle s’inscrit également dans une démarche de « science ouverte » qui contribue à renforcer la place de la science dans la société.

De quoi parle-t-on lorsqu’on parle de « données » ? Quels sont les enjeux de la gestion des données pour la recherche ? Quelles sont les conséquences de cette gestion pour les publiants? Quels sont les impacts sur les processus de l’édition scientifique (data papers, nécessité de rendre les données citables ; normes pour citer les données? Quels sont les enjeux transverses? (technique, juridique, éthique, etc.) ? Quelles sont les étapes et les bonnes pratiques à suivre pour le montage d’un projet, puis en cours de projet et à son issue ? Quels sont les enjeux juridiques liés ?

Programme

Consulter les vidéos de la journée

9h00-9h30 : Accueil participants

9h30-9h45Présentation du réseau Renatis par Ariane Rolland et Romain Vanel

9h45-10h15 :  « Les données primaires dans la recherche : introduction et enjeux », Frédérique Flamerie, conservateur des bibliothèques à l’Université de Bordeaux

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Qu’elles soient big, small, dark ou open, les data prennent une place centrale dans les processus de financement et de publication de la recherche, avec des impacts tant individuels que collectifs, tant techniques que scientifiques et éthiques.

Nous tenterons ainsi de caractériser cet objet divers et protéiforme qu’est la donnée de recherche, pour appréhender les multiples enjeux auxquels elle confronte la communauté scientifique au sens large. Enfin, nous dégagerons quelques perspectives à la fois concrètes et politiques à partir d’exemples français et internationaux.

10h15-10h30 Questions avec le public

10h30-11h : « Les données au cœur des projets de recherche », Christine Mahodaux, responsable du Service Partenariat et Valorisation de la délégation Aquitaine du CNRS

Quelles bonnes pratiques pour le montage de dossier? Quelles étapes? Situation France/international (projets ANR/H2020…) ». Gérer des données de recherche fait partie intégrante du projet de recherche. La gestion des données de recherche requiert une organisation, une planification, et un suivi rigoureux tout au long de la vie de projet et au-delà pour assurer la pérennité, l’accessibilité et la réutilisation de ces données.

Thèmes abordés : La prise en compte de la gestion des données dans le cadre du montage de projet ; La propriété et la protection des données ; Les bonnes pratiques ( cahier de laboratoire, conservation et archivage, diffusion etc..) ; Les préconisations en fonction des financeurs

11h-11h15 : Questions avec le public

11h15-11h35 : Pause

11h35-12h : « L’ouverture des données de la recherche : quelles conséquences juridiques pour le chercheur? », Hélène Skrzypniak, maître de conférences en droit privé à l’URFIST, membre de l’IRDAP

Ces dernières années, les textes destinés à promouvoir l’ouverture des données de la recherche se sont multipliés, tant au niveau international que national. Le mouvement est aujourd’hui désigné sous les termes d’open access. Il vise, notamment, à encourager la publication en libre accès des publications scientifiques.  La France n’a pas été épargnée par ce mouvement comme en atteste l’adoption récente de la loi pour une République numérique du 7 octobre 2016 dont plusieurs dispositions visent à favoriser l’ouverture des données de la recherche.

Ces différents textes créent ainsi des nouvelles obligations pour le chercheur  mais aussi de nouveaux droits. Dans ce contexte, nous proposons de revenir sur le cadre juridique de l’ouverture des données de la recherche : quelles sont les données concernées ? Quelles conditions doivent être respectées ? L’ouverture des données est-elle une obligation pour le chercheur ? Quelle protection pour le chercheur qui ouvre ses données ?

12h-14h : Buffet sur place

14h-14h30 : « Retour d’expérience : Mise en place de plans de gestion au centre de calcul de l’in2p3 et applications », Pascal Calvat, Informaticien à IN2P3

Le centre de calcul de l’in2p3 souhaite mettre en place un plan de gestion de données pour l’ensemble de ses 2500 utilisateurs sur une période de deux ans. Une fois collectées, les politiques des plans de gestion devraient être mises en œuvre au travers d’une application informatique en cours de prototypage.

14h30-15h « Retour d’expérience : Projet d’archivage à long terme pour les données 3D archéologiques », Sarah Tournon-Valiente, UMS Archéovision à Bordeaux

Les projets de recherche en SHS et plus particulièrement en archéologie n’hésitent plus à intégrer des données 3D. Que faire de ces données 3D de plus en plus volumineuses ? Comment les stocker , les pérenniser ?

Le laboratoire Archeovision avec sa cellule de transfert Archeotransfert, grand producteur de données 3D pour les SHS s’est rapidement préoccupé de ces questions, créant le premier conservatoire 3D en SHS. Aujourd’hui, le projet d’archivage mené par Archéovision au sein du consortium 3D d’Huma-Num vient compléter ce premier dispositif.

15h-15h15 : Pause

15h15-16h : Table ronde avec les intervenants de la journée, animée par Julien Baudry, conservateur de bibliothèque à l’Université Bordeaux Montaigne

Données de recherche : pratiques de chercheurs. Retours d’expérience et ateliers

Argumentaire

Les organismes de recherche mettent un accent de plus en plus fort sur le partage des données scientifiques. Dès lors se pose la question des prérequis à identifier pour mettre à disposition des données exploitables. En effet, l’explosion des volumes de données produites dans le cadre d’activités scientifiques et l’hétérogénéité des formats impliqués contraignent les unités de recherche à faire profondément évoluer leurs pratiques de gestion en vue de préserver leur patrimoine sur le long terme et de garantir un accès à des données utilisables.
Mais la notion de « donnée de recherche » s’avère difficile à définir tant elle revêt des acceptions très différentes en fonction des disciplines. Dans certaines disciplines, de par les méthodes de collecte ou en raison de très forts enjeux économiques, le circuit des données est très restreint, alors que dans d’autres spécialités, les données peuvent être mises à disposition d’une communauté scientifique dès la soumission d’un article. Le Digital Curation Centre considère que toute donnée utile dans le cadre de la recherche est une donnée de recherche. Dans son rapport dédié aux enjeux éthiques du partage de données, le centre d’éthique du CNRS  précise que peuvent être considérées comme données de recherche : les données primaires ou données collectées (observations, mesures, etc.) ; les données secondaires ou version enrichie des données primaires car une dimension interprétative est ajoutée ; les métadonnées qui permettent quant à elles de gérer et de faciliter l’accès aux données primaires et secondaires.
Outre des évolutions en termes de pratiques de gestion, la problématique des données de recherche engendre une mutation des pratiques scientifiques : éditeurs et bailleurs de fonds accordent une place de plus en plus importante à l’accès aux données, à des fins de transparence notamment. Si l’ouverture des données de recherche ne constitue pas la seule réponse pour s’assurer de la rigueur d’une démarche scientifique, il n’en demeure pas moins que cette question tend à devenir centrale pour toutes les disciplines. La question de l’obsolescence des données est également incontournable. L’ouverture et le partage de données soulèvent également de nombreuses interrogations juridiques.

L’objectif de la journée est de mettre en lumière à la fois la diversité des pratiques et des problématiques inhérentes aux disciplines concernées ainsi que les enjeux transverses pour les chercheurs.

La journée est co-organisée par l’Université de Pau et des Pays de l’Adour et par l’Urfist de Bordeaux ; elle s’inscrit dans le cadre d’un cycle de manifestations co-organisées avec le Laboratoire d’informatique de l’UPPA (Liuppa).

Télécharger le programme, les infos sur l’accès à la salle

Programme

Consulter les vidéos de la journée

9h-9h15 : accueil des participants
9h15-9h30 : allocution d’ouverture, par Isabelle Baraille, VP Recherche UPPA
9h30- 9h45 : Enjeux des données de recherche : l’expérience du Liuppa (Laboratoire d’informatique de l’UPPA)
9h45-11h15 : Table ronde animée par Frédéric Tesson (Professeur des universités et Vice Président de la CFVU UPPA) et Gaëlle Chancerel (service commun de la documentation UPPA) : retours d’expérience d’unités de recherche et de services de l’UPPA
Iker, Item, Liuppa, Passages, UMS 3360 Centre d’imagerie, Direction du numérique – pôle « Applications Scientifiques »
11h15-11h30 : pause
11h30-12h00 : « L’ouverture des données de la recherche : quelle protection? quelles obligations pour le chercheur? », par Hélène Skrzypniak, enseignante-chercheuse en droit de la propriété intellectuelle (Irdap, université de Bordeaux)
12h-12h15 : échanges avec le public
12h15-14h : pause déjeuner libre pour les participants
14h-14h15 : présentation des ateliers
14h15-15h30 : ateliers en session parallèle ; les participants sont libres de changer d’ateliers en cours de session, mais la session ne reprend pas au début

Atelier 1 : Le plan de gestion des données, pour quoi faire? Jean-Philippe Talec

Le support de l’atelier est accessible uniquement aux personnes ayant participé à la journée d’étude depuis leur compte personnel Urfist

Atelier 2 : Publier et protéger ses données : aspects juridiques, Hélène Skrzypniak
L’objectif de cet atelier sera de revenir, à travers des exercices pratiques, sur les questions juridiques suivantes :
– Identification des données dont la publication est obligatoire/ interdite/ soumise à autorisation
– Conséquences de la publication des données pour le chercheur : peut-il s’opposer à la réutilisation de données publiées? Peut-il continuer à les exploiter? A quelles conditions?
– Intérêts et fonctionnement des licences libres
– Apport de la loi pour une République numérique (dite  » loi Lemaire »)
15h30-16h    plénière : restitution des ateliers
16h-16h15 : conclusion de la journée par Isabelle Baraille, VP Recherche UPPA