Axes de formation :
- Rechercher des informations, exploiter et gérer sa documentation
- Concevoir et rédiger des écrits scientifiques, gérer ses données de recherche
- Valoriser et publier sa recherche, renforcer sa visibilité de chercheur
Axes de formation :
Un article publié dans Nature le 30 mai 2012, « Scientists : your number is up » mettait déjà en lumière la difficulté d’attribuer de manière certaine ses publications à un auteur. Declan Butler, l’auteur de l’article, prend pour exemple le cas d’un chercheur nommé Y. Wang : si l’on en croit la liste des résultats obtenus en interrogeant des bases de données, cet auteur serait sans doute le plus prolifique du monde avec une moyenne de 10 publications quotidiennes. Dans l’exemple cité, le problème des homonymes parasite le travail de recensement des publications. Mais l’homonymie ne constitue pas le problème principal car d’autres facteurs nuisent à la « traçabilité » des données scientifiques : les changements de noms, les variations de graphies, les conventions de nommage participent également à brouiller l’identité de l’auteur.
Alors que le paysage éditorial scientifique évolue profondément avec l’avènement de l’open access et de l’open data notamment, alors que les réseaux sociaux de chercheurs développent une gamme de services variés, il peut sembler paradoxal de constater qu’une action a priori simple s’avère en réalité laborieuse, voire incertaine. Les outils proposés aux chercheurs pour accroître leur visibilité se multiplient, mais on constate que cette même identité de publiant se trouve fragilisée par les failles du système d’identification.
Or, la difficulté pour attribuer à un auteur de manière certaine l’ensemble de sa production scientifique a des conséquences tant à l’échelle individuelle qu’à l’échelle collective. Des solutions techniques ont été déployées par les éditeurs et certains organismes ; on peut citer par exemple ResearcherID de Thomson ou encore Authorizer service d’ACM ou encore Orcid. L’enjeu de la journée d’étude est de mieux connaître les outils existants, les enjeux inhérents à l’identification des auteurs et de bénéficier du retour d’expérience de structures françaises et étrangères.
La journée est co-organisée par : le pôle formation permanente de la délégation Aquitaine du CNRS, le service « Développement des compétences » du pôle Ressources humaines et développement social de l’Université de Bordeaux et l’Urfist
8h45-9h : accueil des participants, remise des documents et du matériel de traduction
9h-10h : « Enjeux de l’identification des auteurs et solutions actuelles », par Dominique Fournier, documentaliste, service d’appui à la recherche, Institut national de la recherche agronomique (INRA Montpellier).
10h-10h15 : Échanges avec le public
10h15-11h : « Co-evolution of Author IDs and Research Information Infrastructure in the Netherlands » par Clifford Tatum, project manager Acumen (Academic Careers Understood through Measurement and Norms, Université de Leiden). Les chercheurs néerlandais disposent tous d’un identifiant géré à l’échelle nationale, le Digital Author Identifier (DAI).
L’intervention est en anglais ; la traduction simultanée en français est assurée par Gisèle Massol
L’objectif actuel est de renforcer l’interopérabilité du DAI en s’appuyant sur le standard ISNI. L’intervention de C. Tatum sera l’occasion de disposer également d’un panorama des actions menées dans le domaine de l’identification des auteurs dans d’autres pays européens.
11h-11h15 : Échanges avec le public
11h15-11h35 : pause
11h35-12h15 : « Les identifiants chercheurs : mise en oeuvre à l’Inserm », par Sophie Duchaussoy, cellule « Mesures, indicateurs, bibliométrie », Inserm.
L’Inserm a intégré l’utilisation des identifiants d’auteurs dans la conception des listes de publication des unités de recherche. Comment accompagner au mieux les chercheurs? Pourquoi une telle démarche?
12h15-12h30 : Échanges avec le public
12h30-14h30 : Pause déjeuner ; repas libre pour les participants
14h30-15h30 : « L’IdHAL, un service à forte valeur ajoutée pour le chercheur« , par Bénédicte Kuntziger, service « Assistance, formation », Centre pour la Communication Scientifique Directe.
L’IdHal, nouveauté de la Version 3 de Hal, configuré par le chercheur, lui permet d’identifier et rassembler sous une même identité toutes les publications qui lui appartiennent dans l’archive ouverte nationale HAL, garantissant ainsi une recherche exhaustive sur son nom dans la base, ainsi que des statistiques de dépôt et consultation. Le chercheur a aussi la possibilité de lier son IdHal à ses autres identifiants ou autres productions sur diverses plateformes numériques, et de créer un CV en ligne paramétrable, dans la mesure où c’est le chercheur qui décide quels éléments il veut diffuser dans ce CV.
15h30-15h40 : Échanges avec le public
15h40-15h50 : pause
15h50-16h50 : « IdRef, service de référentiels pour l’enseignement supérieur et de la recherche« , par François Mistral, Responsable IdRef, Département des Services aux Réseaux, Agence bibliographique de l’enseignement supérieur (Abes).
Les bibliothèques de l’enseignement supérieur et de la recherche sont des acteurs majeurs dans la description des documents et des auteurs. Depuis de nombreuses années, des référentiels d’auteurs existent, mais les évolutions du paysage de la publication scientifique ont conduit l’Abes à repenser les outils développés.
16h50-17h : Échanges avec le public et conclusion de la journée
La conception d’une politique de services pour une archive institutionnelle poursuit un triple objectif :
Comment positionner l’offre de services d’un outil institutionnel à l’heure des réseaux sociaux, qu’ils soient spécialisés ou non? Comment s’approprier une offre de services définie par un prestataire externe? Quelles sont les attentes des chercheurs? Ces attentes peuvent différer selon les disciplines, mais ont elles évolué au fil des années, notamment avec l’émergence d’autres familles de sites? Si les services se déclinent principalement en ligne, ils peuvent aussi être complétés par une offre de services en présentiel. Dès lors, comment articuler les deux types d’offres?
La journée d’étude est co-organisée par le service commun de la documentation de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour et l’Urfist de Bordeaux.
Les réseaux sociaux de chercheurs (RSC) semblent favoriser la dissémination des données scientifiques et les échanges entre scientifiques. Sont mis en avant : les services offerts aux auteurs pour suivre leur production, la possibilité pour les chercheurs de se constituer un réseau et d’échanger des documents facilement, l’opportunité de maîtriser et de valoriser son identité sur le web.
Ainsi, les RSC sont positionnés comme des outils intervenant tout au long du processus scientifique, accompagnant l’auteur dans sa recherche d’informations et de collaborateurs et lui permettant de diffuser ses travaux.
Quelle est l’action des réseaux sociaux de chercheurs sur la recherche ? Assiste-t-on à un éparpillement des données ou à une facilitation des échanges scientifiques ?
Par ailleurs, si les réseaux sociaux de chercheurs répondent à des besoins jusque-là non comblés de manière pleinement satisfaisante pour les chercheurs, quel est le prix à payer pour les individus et les institutions? Par ailleurs, quelle est la valeur ajoutée des réseaux sociaux généralistes pour des publics académiques ? Les usages de ces outils sont-ils fortement liés aux spécificités d’une discipline ? À quels besoins ces outils répondent-ils ?
Quel est le retour sur investissement pour un auteur ? Pourquoi choisir de développer une présence sur des réseaux généralistes plutôt que sur des réseaux ciblant des chercheurs ?
La matinée est co-organisée par : le pôle formation permanente de la délégation Aquitaine du CNRS, le service « Développement des compétences » du pôle Ressources humaines et développement social de l’Université de Bordeaux et l’Urfist
9h-9h30 : accueil des participants, introduction
9h30-10h30 : « Usages des réseaux sociaux académiques : enjeux et opportunités » par Pascal Aventurier, responsable du service documentaire du centre INRA PACA. P. Aventurier intervient régulièrement sur les thèmes des réseaux sociaux académiques ainsi que de l’open access.
10h30-10h40 : échanges avec le public
10h40-11h : pause
11h-12h : « Comment le CNRS parle et communique sur les réseaux sociaux généralistes ? » par Loïc Bommersbach, community manager à la Direction de la communication du CNRS. Son intervention permettra de mettre en lumière la diversité des pratiques académiques des individus comme des collectivités (unité de recherche, établissement).
12h-12h10 : échanges avec le public
12h10-12h20 : conclusion de la journée
Les enjeux inhérents à la description et au recensement de la production scientifique d’un auteur ou d’une unité de recherche dépassent le seul domaine documentaire. En effet, avec le besoin accru d’outils de suivi et d’évaluation de la recherche, les données décrivant la production scientifique constituent désormais une matière première à très forte valeur ajoutée, permettant d’alimenter rapports d’activité, tableaux de bord et statistiques. L’analyse des données bibliographiques permet de mettre en lumière les collaborations scientifiques, d’établir des comparaisons entre établissements à l’échelle internationale.
Alors que les données sur les publications constituent la pierre angulaire des dispositifs d’évaluation de la recherche, force est de constater leur fragilité. En effet, la démultiplication de gisements de données n’a pas permis d’aboutir à un écosystème documentaire cohérent. Outre le problème de la qualité des données, recenser les publications d’un auteur ou d’une structure reste une tâche fastidieuse. Quelles réponses les établissements de recherche peuvent-ils apporter? Comment répondre aux besoins des individus et de la collectivité? L’objectif de cette journée d’étude est d’appréhender les enjeux majeurs du recensement des publications, de mieux comprendre les besoins des auteurs et des institutions afin de les anticiper et d’y répondre.
8h45-9h : Accueil des participants, remise des documents
9h-10h40 : « De Sigaps à Sampra : vers plus de visibilité« , par Patrick Devos, biostatisticien, chef de projet Sigaps/Sigrec au CHRU de Lille.
En partenariat avec Thomson Reuters, le CHRU de Lille a conçu Sampra, un outil de pilotage de la recherche non commercial. Sampra permet de valider et d’analyser un corpus et répond ainsi à la question de l’unification des données au niveau d’une institution ou d’un chercheur. Sampra et InCites 2 s’articulent : Sampra s’appuie sur le Web of Science pour la constitution des corpus. Les données collectées sont analysées par les départements et leurs chercheurs. Les auteurs valident et enrichissent les données sur leurs publications. Ces données sont ensuite exportées vers InCites 2 pour permettre à l’établissement de bénéficier des services d’analyse propres à InCites 2 : pour chaque auteur, il devient ainsi possible de travailler sur ses propres données enrichies. Une version bêta de Sampra est déjà opérationnelle.
10h40-10h55 : Échanges avec le public
10h55-11h15 : Pause
11h15-12h15 : « Analyse des publications et services aux chercheurs » par Solenn Bihan (chargée de mission « Bibliométrie et Open Access ») et Stéphane Harmand (responsable des BU de santé), conservateurs des bibliothèques.
Le Service Commun de la Documentation de l’Université de Lille 2 s’est positionné depuis 3 ans pour développer une offre de services d’accompagnement des chercheurs en sciences de la vie et de la santé : formation à la bibliométrie, aide à la stratégie de publication, analyse de la production scientifique. Pour cela, il a construit une démarche expérimentale en lien avec différents partenaires : unités de recherche, service de la recherche, délégation à la recherche du CHRU de Lille, collège doctoral de la COMUE.
12h15-12h30 : Échanges avec le public
12h30-14h30 : Pause déjeuner ; repas libre pour les participants
14h30-16h30 : « Archimer : archive institutionnelle, outil de pilotage et d’analyse« , par Frédéric Merceur, responsable de l’archive institutionnelle de l’Ifremer.
Dès 2011, l’Ifremer a souhaité coupler à son archive institutionnelle Archimer des outils bibliométriques afin d’améliorer la chaîne de la production documentaire. L’archive institutionnelle Archimer permet de produire des rapports et des indicateurs. Un système de veille permet de monitorer la production de l’établissement et de parvenir à un taux de recensement satisfaisant. Par ailleurs, la force de l’archive institutionnelle est de proposer une palette de services en ligne facilitant l’exploitation et la valorisation des données. Plusieurs niveaux de diffusion des données – de la diffusion la plus large à la confidentialité – permettent de faire de l’archive institutionnelle un outil de gestion fiable et respectueux des contraintes juridiques et stratégiques.
16h30-16h45 : Échanges avec le public
16h45-17h : Conclusion de la journée
La littérature professionnelle et les études dédiées à l’évolution des compétences des professionnels de l’information, qu’ils soient documentalistes ou personnels de la filière bibliothèques, se multiplient et témoignent d’une nécessité de mettre en perspective les enjeux auxquels sont confrontés ces professionnels.
En effet, au-delà des évolutions de fiches de postes et d’organigrammes, on voit également apparaître de nouveaux métiers : data manager, data scientist.
La notion de désintermédiation est également évoquée de manière récurrente : le développement de la documentation en ligne et de services à distance mais aussi l’appropriation par les chercheurs eux-mêmes d’outils tels que les réseaux sociaux ont modifié la relation entre le professionnel de l’information et ses usagers.
Quel(s) rôle(s) les professionnels de l’information scientifique et technique peuvent -ils jouer auprès des chercheurs à l’heure du text et data mining, de la gestion de données, de l’open access et autres évolutions dans le domaine des pratiques de recherche et de diffusion?
Quels types de compétences mobiliser en termes d’ingénierie documentaire en vue d’accompagner des projets de recherche? A quelles étapes de ces projets les professionnels peuvent-ils intervenir ? Et quels types de collaborations avec d’autres corps de métiers développer?
Quelles évolutions voit-on émerger?
La journée d’étude est co-organisée par le réseau des documentalistes CNRS Aquitaine-Limousin (Arpist), la délégation CNRS Aquitaine et l’Urfist de Bordeaux.
Pré-programme
13h30 : accueil des participants autour d’un café de bienvenue, remise des documents
14h-14h45 : Retour d’expérience d’Emmanuelle Morlock, chargée de système d’information documentaire au laboratoire Histoire et Sources des Mondes Antiques (Hisoma, MSH MOM). E. Morlock est chargée du soutien aux projets de digital humanities (édition électronique, constitution de corpus, curation numérique)
14h45-15h30 : Retours d’expérience de Sarah Cadorel et Emilie Groshens, respectivement archiviste et chargée d’études documentaires au Centre de données socio-politiques (CDSP, Sciences Po Paris). Toutes deux sont chargées d’étude pour le projet beQuali, banque d’enquêtes qualitatives en sciences sociales
15h30-16h : pause
16h-16h45 : « Quelles compétences et quels modes de formations pour les professionnels de l’IST ? » : perspectives nationales et bilan d’étape des travaux du segment 9 (Formation, compétences, usages) de la Bibliothèque scientifique numérique (BSN), par Joanna Janik de la Direction de l’information scientifique et technique du CNRS
16h45-17h : conclusion de l’après-midi par Olivier Le Deuff, enseignant-chercheur en sciences de l’information et de la communication à l’Université Bordeaux Montaigne (laboratoire Mica – Médiation, Communication, Information, Art)
Acquérir des méthodes d’écriture adaptées à la rédaction d’articles professionnels : structuration du texte, style, citation des sources, application des consignes aux auteurs
Développer une stratégie de publication adaptée à un profil de praticien : respect de la déontologie, des conditions de légalité dans lesquelles s’écrit le texte ; identification des revues ; mise en œuvre d’une stratégie de publication ; comprendre les attentes des directeurs éditoriaux
Connaître l’univers éditorial des textes professionnels
Connaître les principes d’une rédaction professionnelle collaborative et les mettre en œuvre
Avertissement : le stage n’est pas une formation de formateur à la rédaction d’article scientifique. Il ne s’agit pas non plus d’un stage dédié à la rédaction de rapports d’activités ou de procédures.
Le stage cible les professionnels de l’information et non pas les doctorants ou chercheurs.
Le stage cible en priorité les professionnels de l’information ; les demandeurs ayant un profil autre ne sont pas prioritaires.
La formation s’adresse aux professionnels de l’information souhaitant acquérir ou consolider leurs méthodes de rédaction de publications professionnelles.
Les professionnels de l’information forment l’une des communautés professionnelles les plus « éligibles » à la rédaction professionnelle. Pour autant, cette pratique nécessite des compétences sensiblement différentes de celles que mobilisent au quotidien les professionnels de l’information pour rédiger leurs écrits. L’article professionnel se distingue également de l’article scientifique de par sa forme, la méthodologie requise et ses objectifs.
Le stage cible donc les professionnels de l’information qui sont amenés à rédiger des textes professionnels, dans la pluralité de leur typologie. La formation apporte aux stagiaires les connaissances et les méthodes nécessaires pour mettre en pratique une rédaction professionnelle maîtrisée.
Le ciblage du lieu de publication du texte professionnel, le décryptage des attentes éditoriales de la commande de texte, l’identification du lectorat qui se penchera sur le texte, la «négociation» de ses contraintes, la structure et le style à mobiliser, et jusqu’aux aspects formels du texte seront abordés en détails durant ce stage.
Des exercices baliseront l’avancée des contenus de manière à faire progresser le stagiaire.
Enfin, l’intervenante donnera des clés pour organiser et mettre en œuvre la rédaction professionnelle collaborative de deux jusqu’à une dizaine de co-auteurs.
Intervenant : Chérifa Boukacem-Zeghmouri est enseignant-chercheur en sciences de l’information et de la communication. Co-responsable de l’Urfist de Lyon, C. Boukacem-Zeghmouri s’est spécialisée plus particulièrement dans le domaine des sciences exactes et médicales, la recherche d’information et l’édition scientifique numérique. Elle anime régulièrement des formations à la rédaction d’articles en sciences dures et à la stratégie de publication.
Pour consulter les publications de C. Boukacem-Zeghmouri dans HAL : http://bit.ly/1V2q6ie
Avoir un projet de publication. La formation est ouverte aux professionnels de l’information ayant ou non une expérience de publication professionnelle.
Pour consulter les anciens programmes de stages de l’Urfist
L’un de ces stages vous intéresse particulièrement et vous souhaiteriez en bénéficier? Contactez-nous.
Sciencesconf.org est une plateforme web accessible gratuitement ; Sciencesconf s’adresse aux organisateurs de colloques, workshops ou réunions scientifiques. Cette application est réservée aux établissements de l’enseignement et de la recherche et ne nécessite aucune infrastructure informatique locale. Chaque site web créé avec Sciencesconf est personnalisable.
Cette plateforme multi-langues et configurable facilite les différentes étapes de déroulement d’une conférence depuis la réception des communications jusqu’à l’édition automatique des actes en passant par la relecture et la programmation des thématiques.
En collaboration avec l’École Doctorale Droit (Université de Bordeaux) et la plateforme documentaire Droit Science politique Économie Gestion (direction de la documentation), l’Urfist organise des formations réservées aux doctorants de cette école doctorale.
Pour connaître les modalités d’inscription aux stages
Concevoir un dispositif de veille juridique
29 et 30/01/2015. Il n’est pas possible d’assister partiellement à la formation.
J1 : 14h30-17h30 ; J2 : 9h30-16h30
Intervenant : E. Barthe, documentaliste juridique au cabinet Proskauer Rose LLP (Paris)
Pourquoi suivre ce stage? La documentation et l’information juridiques présentent des spécificités dont il faut tenir compte pour mettre en œuvre une stratégie de veille efficace. Le stage vous permet de mieux évaluer vos besoins, d’identifier les gisements d’information juridique et leurs caractéristiques, d’évaluer les résultats obtenus.
La boîte à outils du doctorant en lettres et sciences humaines : de la thèse à la publication
04/02/2015
9h30-16h30
Intervenant : S. Granger, responsable de l’Urfist, conservateur des bibliothèques
Pourquoi suivre ce stage? L’après soutenance se prépare dès la phase de rédaction de la thèse. Le stage permet de faire un point sur les droits et devoirs du doctorant en tant qu’auteur, de mieux connaître le monde de l’édition scientifique en sciences humaines et sociales (éditeurs commerciaux, open access, etc.)
École doctorale Droit :
ed-droit@u-bordeaux.fr
Bât. A Bureau 11
05 56 84 40 55
lundi-jeudi : 8h30-12h/13h30-16h30
vendredi : 8h30-12h
Source : http://factominer.free.fr/index_fr.html
FactoMineR est un package R dédié à l’analyse exploratoire multidimensionnelle de données (à la française). Il a été développé et il est maintenu par François Husson, Julie Josse, Sébastien Lê, d’Agrocampus Rennes, et Jérémy Mazet.
Le nouveau menu de FactoMineR est disponible en français et en anglais. La version 1.24 de FactoMineR propose un nouveau module graphique qui « optimise » la position des libellés pour éviter qu’ils se chevauchent, qui permet de sélectionner les éléments que l’on souhaite visualiser, etc. (slides, vidéo).
En savoir plus sur FactoMineR : Lê, S., Josse, J. & Husson, F. (2008). FactoMineR: An R Package for Multivariate Analysis. Journal of Statistical Software. 25(1). pp. 1-18
Parmi les différentes normes existantes, laquelle choisir? Quelles sont les grandes règles à respecter pour concevoir une bibliographie dans les règles de l’art dans le domaine juridique? L’objectif du stage est de permettre aux participants de : valoriser leur travail de recherche documentaire, choisir une forme efficace de présentation de ses références, connaître les usages et abréviations en matière de mentions d’œuvres, savoir citer des sites web, des ressources en ligne ou des sources particulières, faire ses choix pour l’organisation de la bibliographie.
Attention, le stage n’est pas une formation à Zotero.
Le Service Commun de la Documentation de l’Université de Limoges et l’Urfist de Bordeaux co organisent une journée d’étude sur la bibliométrie.
Facteur d’impact, h-index et autres outils bibliométriques peuvent faire croire que l’évaluation des publications scientifiques ne vise plus tant à garantir la qualité du travail d’un chercheur qu’à assurer sa propre visibilité et celle de son établissement au sein de la communauté scientifique. Or dans un contexte d’explosion du nombre des publications, de profondes mutations du paysage universitaire et d’une concurrence accrue entre les établissements de recherche, cette visibilité est devenue un enjeu vital pour assurer la continuité et la pérennité de la recherche publique.
Cette journée d’étude se propose donc de revenir sur la bibliométrie, c’est-à-dire les méthodes et les outils utilisés pour mesurer l’activité scientifique et les changements que cela entraine sur l’activité scientifique elle-même, mais aussi de montrer aux chercheurs des méthodes pour valoriser au mieux leurs publications, tout en assurant la visibilité des établissements dont ils dépendent.
« Bibliométrie et production scientifique des entités de recherche« : Manuel Durand-Barthez, co responsable de l’Urfist de Paris, animateur d’un groupe de travail et de réflexion sur l’évaluation et la caractérisation de la recherche.
« La mise en place de la signature normalisée à l’université de Bordeaux : retour d’expérience« , Jérôme Poumeyrol, responsable de la mission transversale « Soutien à la recherche », direction de la documentation, Université de Bordeaux.
« Présenter les résultats de la recherche », Sophie Duchaussoy, chargée d’études à la cellule de bibliométrie de l’Inserm
Table ronde : « Bibliométrie, visibilité et pratique de la recherche »
Le terme d’open access se traduit en français par « libre accès ». L’objectif de l’open access est de diffuser les travaux de recherche, sans contrainte financière pour le lecteur et tout en respectant le droit d’auteur ainsi que les autorisations accordées par les éditeurs commerciaux.
Pour un chercheur, l’open access constitue aussi un mode de valorisation de ses travaux complémentaire de la diffusion assurée par des éditeurs commerciaux. Ainsi, des éditeurs tels que Elsevier ou l’IEEE autorisent leurs auteurs à publier leurs travaux également en libre accès.
Que peut-on diffuser en open access (pre-print, post-print, PDF auteur)? Comment identifier les sites adaptés à sa discipline et accroître sa visibilité sur internet? Quelles sont les contraintes à prendre en compte pour respecter le droit d’auteur ainsi que les termes du contrat passé avec un éditeur, le cas échéant? Quels sont les avantages de la diffusion en libre accès pour un auteur?
Le stage cible les sciences et technologies.
Partenaire : Ensam, Centre de Bordeaux-Talence
L’objectif du stage est de permettre aux professionnels de l’information de mieux appréhender les enjeux inhérents à l’utilisation des réseaux sociaux de chercheurs par les publiants. Ce stage peut aider les professionnels de l’information à identifier des problématiques potentielles d’intervention auprès des chercheurs.
Il ne s’agit pas d’une formation ciblant la création de profil sur un réseau social, mais d’un stage permettant de faire le point sur :
Le stage s’adresse à des participants issus de toutes disciplines.
La création d’un profil sur un réseau social de chercheur semble désormais faire partie des pratiques courantes des auteurs. Curriculum vitae en ligne, outil de veille, dispositif d’identification de collaborateurs, mais aussi vitrine de sa recherche : les réseaux sociaux chercheurs présentent toutes ces facettes. Mais quels sont les points de vigilance à prendre en compte au moment de rejoindre un réseau social de chercheurs, notamment, en matière de diffusion de travaux de recherche? Quels sont les outils principaux et leurs différences? Quels sont les services proposés?
La formation se concentre sur les réseaux sociaux de chercheurs (ResearchGate, Academia) par opposition aux réseaux sociaux professionnels généralistes (LinkedIn, Viadéo) et ne vise pas à faire créer aux participants leur profil pendant le stage, mais à leur donner des outils d’aide à la décision. Le stage est particulièrement adapté aux auteurs n’ayant pas encore de profil sur un réseau social de chercheurs.
LaTeX est un langage de balisage de documents structurés qui vise à décharger l’auteur des préoccupations de présentation, celle-ci étant confiée à une feuille de style (appelée « classe »). LaTeX n’est donc pas un éditeur de type WYSIWYG (what you see is what you get) puisqu’il contraint l’utilisateur à séparer le fond de la forme, à l’instar d’un format tel que le XHTML. Si cette particularité de LaTeX peut rebuter les utilisateurs potentiels, il s’avère que la distinction entre le fond et la forme pousse à structurer dès le départ le document et garantit un rendu beaucoup plus abouti. Très puissant, LaTeX permet de gérer de manière optimale la typographie, les références croisées, la bibliographie, les index, les graphiques et les équations.
Si LaTeX est fréquemment utilisé par les mathématiciens pour écrire leurs articles scientifiques (la plupart des éditeurs de revues mathématiques exigent d’ailleurs ce format), LaTeX est aussi utilisé en sciences sociales où la puissance du langage TeX permet entre autres une gestion simple et efficace de notes de bas de page en grand nombre.
Ce stage d’un jour et demi permet de passer sans délai à la mise en application.
La textométrie, née en France dans les années 80, a développé des techniques puissantes et originales pour l’analyse de grands corpus de textes. Reprenant les acquis de la lexicométrie et de la statistique textuelle, elle propose des outils et des méthodes éprouvés dans de multiples branches des SHS et statistiquement solidement fondés. Le projet Textométrie fédère les développements logiciels académiques du domaine pour mettre en place une plateforme modulaire et open-source appelée TXM. Il s’agit à la fois d’une opération patrimoniale au rayonnement international et du lancement d’une nouvelle génération de recherche textométrique, en synergie avec les technologies de corpus actuelles (Unicode, XML, TEI, outils de TAL, CQP, R).
La formation est animée par Serge Heiden, responsable du projet « Textométrie ».
La plateforme TXM est couramment utilisée par des projets de recherche de différentes disciplines de lettres, sciences humaines et sociales comme l’histoire, la littérature, la géographie, la linguistique, la sociologie et les sciences politiques. La plateforme TXM combine des techniques puissantes et originales pour l’analyse de grands corpus de textes au moyen de composants modulaires et open-source. TXM permet actuellement de : construire des sous-corpus à partir de différentes métadonnées (propriétés) des textes (eg. : date de publication, auteur, type de texte, thème) ; construire des partitions à partir de ces propriétés permettant d’appliquer des calculs de contraste entre les textes ou entre groupes de textes ; produire des concordances kwic à partir de recherches de motifs lexicaux complexes – construits à partir des propriétés des mots (eg. : « un mot de lemme ’aimer’ suivi à au plus de 2 mots d’un mot commençant par ’pouv’) ; calculer le vocabulaire d’ensemble d’un corpus ou la liste des valeurs attestées d’une propriété de mot donnée ; construire une édition HTML de base pour chaque texte du corpus et des tableaux de contingence croisant les mots, les textes et leurs structures, etc.
Gephi est un logiciel pour visualiser, analyser et explorer en temps réel les graphes (aussi appelés réseaux ou données relationnelles) de tout type. Sorte de Photoshop pour les réseaux, l’utilisateur interagit avec la représentation graphique, manipule les structures, formes et couleurs pour en révéler les propriétés cachées via des saillances visuelles.
L’objectif est de faciliter l’analyse de données dans la génération d’hypothèses, la découverte intuitive de patterns, l’isolement de singularités ou la détection d’erreurs liées à la captation des données. C’est un outil complémentaire à l’analyse statistique, qui se positionne dans le mouvement de l’Analyse Exploratoire des Données.
Source : site web Plume (Promouvoir les logiciels utiles maîtrisés et économiques dans l’enseignement supérieur et la recherche)
Le stage permet de connaître les principes de la cartographie de réseaux de données ; explorer les possibilités d’analyse et de représentations visuelles de Gephi ; expérimenter avec des jeux de données de complexité croissante.
Une fois ses données collectées, comment les mettre en forme de la manière la plus adaptée? Les enjeux inhérents à la visualisation des données vont au-delà des problématiques de présentation ou de graphisme : il s’agit de mieux explorer les informations collectées et de médiatiser les résultats obtenus. Le stage a un triple objectif : connaître les principes et les enjeux de la cartographie de l’information sur le web ; connaître les outils et les méthodologies de la cartographie ; découvrir des réalisations et des projets en cours. Le stage mêle apports méthodologiques et exercices. Les personnes intéressées par les outils de visualisation pour hiérarchiser et mettre en relation des notions sont invitées à s’inscrire au stage sur le mindmapping des 05 et 06 février 2015. Les 2 stages sont différents.
Les outils de veille vous peuvent vous permettre de collecter et partager vos recherches de manière pérenne et simple. A condition toutefois de choisir l’outil en adéquation avec ses objectifs de diffusion et d’archivage des données. Combien de projets de veille échouent faute d’une bonne adéquation entre les besoins de l’utilisateur et le choix de l’outil?
Le stage proposé par l’Urfist vous donne les clés pour mettre en place une veille efficace et vous familiariser avec les enjeux de l’archivage et de la diffusion des contenus collectés sur le web.
Le paysage de la communication scientifique en sciences, technologies et santé connaît de profondes mutations et il est parfois difficile pour un auteur de maîtriser pleinement les règles de la communication scientifique écrite.
Comment élaborer une véritable stratégie de publication de ses résultats de recherche? Quelles sont les fondamentaux pour structurer et rédiger ses articles scientifiques? Quelles sont les règles éthiques à respecter? Que publier, à quel moment et sous quelle forme : article, communication à un congrès, brevet? Comment sélectionner son périodique de publication? Comment rédiger son titre? comment structurer son résumé? quels sont les points de vigilance pour l’auteur souhaitant insérer des figures et des tableaux?
L’accent est mis sur les pratiques rédactionnelles en sciences, technologies et santé. Le contenu est moins adapté à des chercheurs en sciences humaines et sociales.
Mindmapping, outils de visualisation des données : quelle technique pour quels besoins?
Si le visualmapping permet de recourir à de multiples formes de représentation en fonction de son projet, le mindmapping est une technique bien déterminée de représentation des données. Ainsi, en pratiquant le visualmapping, on choisira par exemple une frise chronologique pour poser les étapes d’un projet dans le temps. Une mind map permet de disposer les données de façon arborescente en partant du centre vers l’extérieur sous formes de branches : les notions s’articulent autour d’une idée centrale, située au centre de la mind map. Les termes et dessins sont choisis librement en vue de faciliter la construction d’un plan, de structurer un document, mais aussi de mieux mémoriser les informations, notamment dans la perspective d’une présentation orale. Le mindmapping peut également être exploité en situation pédagogique.
En tant qu’auteur d’une thèse, quels sont mes droits et mes devoirs? A partir de quand et surtout, de quelle manière préparer la phase post soutenance? Comment passer de la thèse à la publication? La diffusion de ma recherche en open access : quelles précautions prendre? Quelle stratégie adopter?
Quelles formes de publications envisager? Pourquoi et comment concevoir un programme de publication? Qu’est-ce qu’une revue de rang A?
Le stage est dédié aux lettres, sciences humaines et sociales. L’objectif de la formation est de permettre aux doctorants, quelle que soit leur année d’inscription en thèse, de mieux connaître leurs droits et leurs devoirs, préparer l’après soutenance et d’identifier les acteurs, enjeux et processus de l’édition scientifique.
La documentation juridique, qu’elle soit en ligne ou imprimée, possède un ensemble de caractéristiques qui la différencie nettement des autres champs documentaires. C’est pourquoi l’Urfist vous propose un stage spécialisé.
L’objectif du stage est triple : il s’agit d’apprendre à concevoir une stratégie de veille adaptée à ses besoins ; d’identifier les gisements d’information et de choisir les outils adaptés à ses pratiques.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, développée par le Centre pour la Communication Scientifique Directe (CCSD), est destinée au dépôt et à la diffusion d’articles scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, et de thèses, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés. Que vous soyez ou non déjà gestionnaire de collection HAL, le stage vous permettra d’affiner votre connaissance de l’outil ou de le découvrir ainsi que de prendre en main l’ensemble des fonctionnalités proposées aux gestionnaires.
Le stage n’étant pas une formation à la publication en open access, il convient de connaître le principe de libre accès pour s’inscrire. Le stage s’adresse aux personnes gérant des collections HAL. Un stage ciblant les personnes déposant des données pour leur compte ou celui d’un tiers est également organisé.
Quelques fonctionnalités de HAL : modification du référentiel des structures de recherche, saisie des projets ANR et des projets européens, modification des paramètres d’interrogation des collections, nouvelle feuille de style pour les collections et portails, etc.
En savoir plus sur HAL : consulter le blog du CCSD
Le stage s’adresse à tout formateur animant des formations documentaires et désireux d’enrichir sa pratique professionnelle. Le stage est réservé aux professionnels de l’information.
Le stage doit permettre aux stagiaires de :
Le dessin vectoriel est assez méconnu alors qu’il est extrêmement utilisé dans divers contextes : publicité, logos, affiches, dessin technique, architecture, plan. Inkscape, logiciel libre et gratuit, permet de réaliser simplement de nombreux dessins de ces types et permet notamment de réaliser des supports de présentation type poster.
Cette formation est l’occasion de parcourir les outils essentiels d’Inkscape et de les mettre en pratique dans des exemples concrets alliant à la fois les aspects logiciel et graphiques.
Rédiger un document de plus d’une centaine de pages peut rapidement devenir un cauchemar sans recours aux fonctionnalités avancées du traitement de texte : la présentation de vos titres varie au fil des chapitres – votre jury de soutenance de thèse vous le fera d’ailleurs remarquer-, vous perdez du temps à régler des questions de présentation au lieu de travailler sur le contenu.
Pendant la rédaction, votre plan devient illisible et vous êtes contraint de vous appuyer sur un document complémentaire pour ne pas perdre le fil mais chaque modification apporte son lot de contraintes. Une fois en ligne, votre thèse n’est que très peu exploitable pour vos lecteurs qui eux aussi, perdent le fil… Mal structuré, votre document est aussi difficile à repérer sur le web.
Vous vous êtes reconnu? ce stage Urfist est fait pour vous. En 1 journée, apprenez à utiliser une feuille de style pour automatiser la rédaction de votre texte et reprendre la main sur le processus de rédaction.
Même si vous avez quasiment rédigé toute votre thèse, il n’est pas trop tard. Vous pourrez ainsi améliorer drastiquement la méthode de conception de votre document.
Les personnes souhaitant travailler à partir de leurs documents sont invitées à venir munies d’une clé USB ou de disposer de versions accessibles en ligne (envoi en PJ sur sa propre adresse, stockage sur Google Drive/Dropbox/tout autre outil de stockage en ligne)
Fatigué de saisir manuellement vos références bibliographiques les unes après les autres? Lassé de partir à la chasse aux fichiers pour retrouver les références bibliographiques dont vous aviez besoin pour un article ou un rapport d’activité ?
Zotero est un outil gratuit permettant d’importer automatiquement des références à partir de sites web, de catalogues en ligne. En 1 clic, la référence choisie est importée dans votre bibliothèque personnelle. Les imports par lot sont aussi possibles. En 1 clic votre référence est insérée dans un texte et formatée avec un style bibliographique.
Zotero permet de gérer une bibliothèque personnelle de références bibliographiques et de fichiers, de travailler sur plusieurs ordinateurs, d’exporter des données sous différents formats, d’extraire de PDF des données descriptives et d’intégrer automatiquement ses références dans des textes. Il devient ainsi très facile de gérer ses notes de bas de page, la bibliographie finale d’une thèse, d’un article ou d’un mémoire.
L’enjeu du stage est de permettre aux participants de maîtriser l’interface et les principales fonctionnalités de Zotero. Dans le cadre de la formation, le travail est effectué dans un environnement Windows.