C’est l’heure de la pause !

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux part en congés, mais nous reviendrons début septembre, prêts pour le programme d’automne !

Nous vous proposerons des journées d’étude, des stages à distance, des stages en présentiel à Bordeaux, Limoges, Poitiers ou encore La Rochelle, sur des thèmes aussi variés que les sciences et recherches participatives, la transition écologique, l’écosystème des revues, la rédaction de plan de gestion des données, les statistiques, la rédaction d’articles en markdown, et tellement d’autres ! 

Licence CC – Kermit – Pixabay

Bref, on a un programme formidable, que vous pouvez déjà consulter ici, mais qui sera encore complété au fil du semestre. Pour ne pas manquer ces ajouts, suivez dès la rentrée les actualités de notre site web, notre fil Twitter ou encore notre compte Linked In.  

Et en attendant, reposons-nous un peu et reprenons des forces ! 

Bon été à tous ! 

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux

Portrait : Ricaud Clément, stagiaire en Master esDOC

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux compte un nouveau membre. Ricaud Clément, stagiaire en Master information-communication parcours esDOC, a rejoint notre équipe fin avril et s’est prêtée au jeu de l’interview.

Bonjour Clément,

Depuis quand avez-vous rejoint l’Urfist de Bordeaux ?

J’ai rejoint l’équipe de l’URFIST fin avril. J’arrive de la ville de Poitiers où je finalise mon master 2 mention information communication parcours esDOC qui forme aux métiers des bibliothèques et de l’information-documentation. Pour terminer mon master, je viens faire 3 mois de stage au sein de l’URFIST de Bordeaux, sous la direction de Raphaëlle Bats.

Sur quoi allez-vous travailler ? 

Pendant ces 3 mois de stage, je vais être amené à travailler sur plusieurs missions. Ma première mission est de m’occuper de l’outil Kronikle de l’URFIST de Bordeaux, un agenda enrichi qui regroupe les évènements de l’URFIST et auquel on peut ajouter des ressources grâce à des liens, c’est-à-dire mettre des cours en ligne, des supports de formations, des références d’ouvrages, etc. Ma deuxième mission est autour de la communication, je me charge des publications sur le site web de l’URFIST et des réseaux sociaux. Bien sûr, d’autres tâches viennent compléter cela, sur la stratégie de communication à adopter et pourquoi pas à proposer des choses sur la signalétique, ou des chartes d’utilisations (de la salle de formation par exemple). Ensuite, ma troisième mission sera de participer à l’organisation de journée d’études, sur des thématiques différentes. Enfin, ma dernière mission sera de participer à un projet de bibliométrie, qui consiste à faire un travail de recherche et d’analyse des publications relatives aux sciences participatives, et de déceler quels mots-clés sont les plus pertinents pour trouver ces publications. Ce travail a en partie pour finalité de proposer un thésaurus. En complément, j’effectuerais aussi quelques heures de service public dans les bibliothèques universitaires de droit (droit public, histoire du droit, et droit privé). 

Peux-t’on déjà voir quelques résultats du stage ?

Oui, on peut déjà y voir quelques résultats. Avec les missions que j’ai citées précédemment, il y a plusieurs choses qui ont pu être mises en place. Sur ce qui relève de la communication, j’ai ouvert un compte LinkedIn pour l’Urfist de Bordeaux. Afin d’élargir la communication sur d’autres réseaux, LinkedIn permet de publier des actualités sur les événements, les formations, et différentes actualités qui restent encore à définir.

Compte LinkedIn de l’Urfist de Bordeaux

J’ai aussi travaillé sur 2 évènements avec l’outil Kronikle. L’objectif de cet agenda est de partager des ressources complémentaires en plus des informations sur l’évènement (date, descriptif, horaire, inscription). Le premier évènement, “Cherchez la petite bête”, s’est fait en partenariat avec la bibliothèque de Saint-Médard-En-Jalles. La bibliothèque a fait une exposition autour des insectes pollinisateurs et du programme de science participative Spipoll. Kronikle a permis de relayer cette exposition, et de présenter des ressources de la médiathèque ainsi que d’autres ressources extérieures.

Captures d’écran de Kronikle pour l’évènement : « Cherchez la petite bête »

Le deuxième événement concerne la Robocup 2023, une compétition internationale de robotique et d’intelligence artificielle qui se tient à Bordeaux pour la nouvelle édition. Sur le même principe que “Cherchez la petite bête”, plusieurs fiches programme ont été créées à partir des différentes ligues compétitives de la Robocup.

Captures d’écran de Kronikle pour l’évènement : Robocup

Ces exemples donnent déjà un aperçu de quelques réalisations durant mon stage.

Merci Clément pour ce travail. 

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux

Portrait : Mathilde Garnier, chargée de projet ECODOC

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux compte un nouveau membre. Mathilde Garnier, chargée de projet ECODOC, a rejoint notre équipe début avril et s’est prêtée au jeu de l’interview.

Bonjour Mathilde,

Depuis quand avez-vous rejoint l’Urfist de Bordeaux et le projet ECODOC ?

J’ai rejoint l’équipe de l’URFIST début avril et cette arrivée en tant que pilote du projet marque le lancement opérationnel d’ECODOC. J’arrive sur ce poste après plusieurs années passées dans des bibliothèques de lecture publique, entre médiation culturelle et informatique documentaire, et des expériences professionnelles et personnelles dans la recherche en sciences de l’information et des bibliothèques.

Qu’est-ce que le projet ECODOC ?

Le projet ECODOC (Espace COmmun de DOCumentation), portée par Raphaëlle Bats, co-responsable de l’URFIST et chercheuse associée au Centre Emile Durkheim, vise à questionner le dialogue entre les savoirs scientifiques et les autres types de savoirs autour de territoires vulnérables dans un contexte d’urgence climatique. C’est un projet conçu pour trois ans et dont la réalisation est possible grâce aux financements d’ACT, de SUNSET et de l’URFIST. S’appuyant sur la forêt expérimentale située à Floirac, ce projet autour des enjeux de transmission porte une forte dimension participative et, à ce titre, répond aux engagements d’expérimentations locales d’ACT et de faire « science avec et pour la société » de SUNSET.

Et concrètement, que va-t-il se passer pendant trois années ? 

Le projet, organisé en trois phases correspondant chacune à une année, a pour objectif la conception d’un dispositif de visualisation permettant la mise en relation des savoirs scientifiques et non-scientifiques. Dans cette logique de circulation des savoirs, le dispositif aura vocation à s’intégrer dans des espaces physiques, virtuels ou hybrides pour mettre des collections organisées de savoirs à la portée des communautés en prise avec les troubles d’un territoire d’une part, mais également de toutes et tous dans l’optique de faciliter l’engagement.

Ces trois années vont également être rythmées par différents projets menés avec des nombreux partenaires institutionnels (Direction de la Documentation et Service culture de l’Université de Bordeaux, médiathèques de Floirac, médiathèque d’Arès), socio-culturels (Villa Valmont, Street Def Records) et de la recherche (INRIA, INRAE, CED).

Est-ce qu’on retrouvera dans le programme de l’Urfist des événements liés au projet ECODOC ? 

Les questions de circulation et de médiation des savoirs étant centrales, et en tant que partenaire au cœur des enjeux de transmission, l’URFIST programmera plusieurs types d’actions en lien avec ECODOC. Parmi elles, on peut déjà compter sur des ateliers Wikipédia en lien avec le projet RéSoNA-Wikimédia, des journées d’étude (dont Sciences sociales en Bulles qui se tiendra le 23 juin prochain à la Villa Valmont), des résidences de recherche avec les médiathèques d’Arès et de Floirac ou encore des ateliers co-créés avec des partenaires socio-culturels du territoire métropolitain.

Comment pourra-t-on suivre ECODOC ? 

Un site dédié au projet est en cours d’élaboration. Il permettra de découvrir en détail les champs d’étude et de recherche abordé par ECODOC à travers les communications et les publications, de suivre les événements organisés et d’assister au développement des prototypes du dispositif de visualisation. Le site web de l’URFIST se fera également le relai des actualités relatives à ECODOC tout au long du projet. 

Et pour les événements : Les informations sur les rencontres et formations à venir seront disponibles sur notre plateforme Sygefor : https://sygefor.reseau-urfist.fr/#/program/bordeaux

Merci Mathilde pour ce beau projet. 

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux

Portrait : Pierre-Yves Beaudouin, Résident Wikimedia à l’Urfist de Bordeaux

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux compte un nouveau membre. Pierre-Yves Beaudouin, résident Wikimedia, a rejoint notre équipe le 1er février et s’est prêté au jeu de l’interview.

Bonjour Pierre-Yves,

Depuis quand êtes-vous en résidence à l’Urfist de Bordeaux ?

J’ai commencé la résidence RéSoNa-Wikimédia au début du mois. Sans être tombé dedans étant petit, car Wikipédia a été créé alors que j’avais 20 ans, cela fait tout de même 18 ans que je participe au développement de l’encyclopédie collaborative en France. Le projet de résidences mis en place par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche m’offre l’opportunité de renforcer l’acculturation à Wikipédia dans l’enseignement supérieur et la recherche. Et je ne pars pas d’une feuille blanche car ces dernières années plusieurs initiatives ont été mise en place en Nouvelle-Aquitaine.

Logo Wikimedia France - bleu, rouge et vert.

Pouvez-vous nous rappeler ce qu’est une résidence Wikimedia et ce qu’est le projet RéSoNA-Wikimedia ?

Un Wikimédien en résidence est une personne temporairement en poste au sein d’une institution culturelle, une société savante, ou un institut d’enseignement supérieur pour faciliter la création d’entrées sur les projets Wikimedia liées à la mission de l’établissement, pour encourager et pour aider à la publication de documents sous licences libres, et pour développer les relations entre l’institution et la communauté Wikimedia.

Le principe de l’accueil d’un wikimédien en résidence est apparu en 2010 avec une première au sein du British Museum. Depuis 2010, plus de 150 résidences wikimédia ont été organisées dans le monde. En France, la première institution à accueillir un wikimédien en résidence fut le Château de Versailles en 2011.

Le projet RéSoNa-Wikimédia est un projet d’accueil d’un wikimédien en résidence au sein de l’Urfist de Bordeaux à compter du 1er février 2023 pour une durée d’un an. L’objectif de la résidence est de construire des passerelles entre la communauté Wikimédia et la communauté scientifique de Nouvelle Aquitaine, autour des enjeux de médiation scientifique et avec une focale sur la science ouverte comme outil, moyen et objectif du dialogue entre science et société.

La résidence a également pour objectif de consolider l’usage des productions universitaires en accès libre sur des sites fortement consultés par les citoyens et de promouvoir l’accès libre.

Est-ce que l’Urfist de Bordeaux proposera un programme de formation ou de rencontres autour de Wikimedia pendant votre résidence ?

L’Urfist de Bordeaux proposera une série de formations pour développer ou confirmer vos connaissances et compétences. Afin de répondre au mieux aux besoins de la communauté universitaire de Nouvelle-Aquitaine, un questionnaire a été élaboré et sera communiqué prochainement. Voici d’ores et déjà une première liste de présentations et formations proposées jusqu’à la fin de l’année universitaire (titres et dates seront confirmées prochainement) :

  • 21 mars — Wikimédia et science ouverte
  • Avril — formation à Wikipédia en vue de participer à la campagne internationale « un bibliothécaire, une référence #1Lib1Ref »
  • Mai — Wikipédia et la recherche : pourquoi et comment ?
  • Juin — Sciences et Wikidata : quelles applications possibles ?
  • 20 juin — Accueil de Chat GPT : quelles leçons retenir de la réception de Wikipedia ? dans le cadre des Matinées du numérique responsable.

Pourriez-vous nous faire découvrir quelques projets Wikimedia ?

  • Wiki Science Competition : une compétition internationale de photos scientifiques afin d’étoffer la banque d’images sous licence libre et améliorer les illustrations de Wikipédia. Vous pouvez évidemment importer tout au long de l’année des photos scientifiques sans attendre la période du concours. Contactez-moi si vous souhaitez offrir de nombreux fichiers, nous ferons un point sur leur statut juridique et nous étudierons la meilleure façon d’importer les fichiers et leurs métadonnées associées.
  • Un bibliothécaire, une référence #1Lib1Ref : deux fois par an, le mouvement Wikimedia encourage les bibliothécaires du monde entier, et toutes celles et ceux ayant une passion pour la connaissance libre, à ajouter des références manquantes dans les articles Wikipédia. Ne manquez pas la date : la prochaine campagne se déroulera du 15 mai au 5 juin.
  • Les sans pagEs : l’association des sans pagEs s’est donnée comme mission de combler le fossé de genres sur Wikipédia. Des ateliers sont notamment régulièrement organisés à Paris, Toulouse ou encore en Suisse. La RoboCup 2023, co-organisée par l’Université de Bordeaux, pourrait être l’occasion d’organiser un ou plusieurs ateliers de contribution afin d’améliorer la couverture encyclopédique des informaticiennes et des femmes en robotique.

Merci Pierre-Yves pour ce beau projet et ce programme enthousiasmant.

Les informations sur les rencontres et formations à venir seront disponibles sur notre plateforme sygefor : https://sygefor.reseau-urfist.fr/#/program/bordeaux

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux

[Interview] Wikimédien ou Wikipédien ?

Myriam Urbain, Responsable projets accueil et médiation documentaire au sein de la Direction de la Documentation de l’Université de Bordeaux, nous a interviewé à propos de la Résidence Wikimedia à l’Urfist de Bordeaux. L’occasion pour nous de présenter le projet et de répondre à la question de Myriam de l’impact de ce projet pour les bibliothèques universitaires, pour l’Université de Bordeaux et même pour la planète !

Logo Wikimedia France - bleu, rouge et vert.

Myriam Urbain : wikipédien/wikimédien ? De quoi parle-t-on ?

Raphaëlle Bats (co-responsable de l’Urfist de Bordeaux) : Wikipedia n’est qu’un des projets de Wikimedia, même si Wikipedia a existé avant le mouvement Wikimedia. Ce dernier est l’ensemble des projets menés par les bénévoles de Wikimedia autour de la création et du partage de contenus éducatifs libres. Parmi les autres projets Wikimedia, on peut parler de Wikimedia Commons, Wikidata, Wikisources, etc.

Un Wikimedien est donc quelqu’un qui contribue activement à des projets Wikimedia.

Quelle est la différence entre Wikimédien et Wikimédien en résidence ?

Un Wikimedien en résidence est un wikimedien qui va faire une résidence dans un établissement culturel, éducatif, ou autre, pour accompagner la mise en place d’action autour de projets Wikimedia.

Quand est apparu le principe d’accueil d’un wikimédien en résidence ?

Je vais répondre non pas d’un point de vue historique, mais simplement du point de vue de l’Urfist et de cette résidence.

Le Ministère (MESR) a contacté en octobre dernier les Urfist de Toulouse, Rennes et Bordeaux pour nous parler de la convention entre Wikimedia France et le MESR et de la mise en place de trois résidences. Il nous a été proposé de répondre à l’appel à projet, ce que nous avons fait. L’Urfist de Bordeaux a déposé un projet appelé RéSoNA-Wikimedia, qui a été accepté, comme l’ont d’ailleurs été les projets déposés par nos collègues de Toulouse et Rennes.

Nous avons donc pu recruter un Wikimédien et nous avons le plaisir de compter dans notre équipe, depuis le 1er février et pour une année, Pierre-Yves Beaudouin, en tant que résident Wikimedia. Vous aurez l’occasion de le rencontrer dans l’année, et prévoyons de publier un petit portrait de Pierre-Yves sur notre site prochainement.

Des résidences, oui, mais pour quoi faire ?

Le projet dans sa globalité vise à construire des liens entre les communautés académiques et les communautés Wikimedia autour de la notion de science ouverte, qu’on peut entendre du côté de l’open access, mais aussi du côté des relations entre science et société.

C’est quoi RéSoNA-Wikimedia ?

Notre projet RéSoNA-Wikimedia signifie Résidence Science ouverte Nouvelle-Aquitaine Wikimedia. C’est un projet qui vise à inscrire cette résidence dans les préoccupations de l’Urfist de Bordeaux et de ses partenaires dans la région. Il est donc très centré sur des enjeux liés à la circulation de l’information, à la construction de la science, à l’écriture de la science par les scientifiques comme par les non scientifiques, et à la prise en compte des données de la recherche. Il donnera lieu à une série de formations, rencontres, ateliers, autour de Wikimedia et de la science ouverte. Nous annoncerons le programme fin février.

Quels sont les grands axes de RéSoNA-Wikimedia ?

Le projet se structure en 5 grands axes : un temps de travail sur l’identification des sources UB dans les projets Wikimedia, un temps de valorisation des projets Wikimedia, un temps d’animation d’ateliers de contribution, à Wikipedia notamment, un temps de construction de formations à distance sur les données et Wikimedia d’une part et sur Wikimedia et la médiation scientifique d’autre part, et enfin, un temps de communication sur le projet.

Et les bibliothèques universitaires dans tout ça ?

Les bibliothèques universitaires (BU) seront évidemment invitées à participer aux événements que nous allons proposer.

Plus encore, Pierre-Yves travaillera en partenariat avec des collègues de BU pour plusieurs événements, notamment autour des campagnes 1Lib1Ref ou des Sans Pages.

Quel intérêt pour l’université de Bordeaux ?

Le projet RéSoNA-Wikimedia est un projet à l’échelle de la région, néanmoins pour cette année d’expérimentation nous avons choisi de travailler d’abord à Bordeaux, et notamment avec l’Université de Bordeaux.

Les collègues, bibliothécaires, chercheurs, enseignants de l’UB seront nos partenaires privilégiés pour les différents projets. Les étudiants, les doctorants et encore une fois les collègues, de l’UB, seront les publics privilégiés des rdv qui seront organisés sur Bordeaux.

Par ailleurs, certaines actions seront organisées en écho et en partenariat avec des actions menées au sein de l’UB : Robocup, le living lab de Floirac, etc.

Et pour la planète ?

Je dirais que c’est d’abord utile à la planète parce que certaines actions seront liées à des projets relatifs à l’environnement, en lien avec le living lab de Floirac par exemple, et que tout ce qui se fera dans le cadre des ateliers et des rencontres contribuera à informer et sensibiliser les citoyens sur le changement climatique.

C’est aussi un projet à l’échelle de la planète sur un tout autre plan, qui est celui de la construction de biens communs. Il y a des enjeux forts politiques, sociologiques et économiques au fait d’inscrire le fait de créer et de produire des contenus sous le signe de la mise en commun.

Enfin, les projets Wikimedia sont des projets internationaux, et ce qui sera fait sera a priori utile pour des personnes qui habitent la région comme des personnes qui vivent à l’autre bout du monde. C’est assez exaltant de travailler ainsi pour la planète !

Merci Myriam pour cette interview qui sera diffusée dans la Lettre d’info interne de la Direction de la Documentation de l’Université de Bordeaux, et à bientôt pour un programme détaillé des actions qui seront menées par PIerre-Yves Beaudouin, notre résident Wikimedia.

Focus sur Thibaud Guillebon, co-responsable de l’URFIST de Bordeaux

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux compte un nouveau membre. Thibaud Guillebon, nouveau co-responsable de l’Urfist, s’est prêté au jeu de l’interview.

Thibaud Guillebon

Bonjour Thibaud,

Depuis quand êtes-vous co-responsable de l’Urfist de Bordeaux ? 
Cela fait peu de temps puisque j’occupe ce poste depuis le 1er janvier 2023. Auparavant, je finalisais ma thèse de doctorat en droit privé sur les monnaies virtuelles, que j’ai soutenue en octobre 2022. Mon arrivée à l’Urfist marque donc la fin de mon expérience du doctorat, mais aussi le début d’une nouvelle aventure comme enseignant-chercheur dans le domaine du droit appliqué à l’IST (Information Scientifique et Technique).

 À ce propos, l’une des thématiques phares de l’Urfist de Bordeaux est le droit de la propriété intellectuelle et du numérique. Pouvez-vous nous rappeler l’importance des enjeux juridiques dans la recherche ? 
Le domaine de la recherche scientifique – au sens large – s’inscrit dans un environnement juridique qui s’est enrichi et complexifié ces dernières années. Celui-ci puise dans différents corps de règles, en particulier la propriété intellectuelle, le droit des données (données personnelles, données publiques, données de la recherche) et le droit des contrats. En outre, si l’essor des nouvelles technologies (intelligence artificielle, biotechnologies…) et l’évolution des pratiques (enseignement à distance, diffusion de la recherche en open access, science participative) offrent de nouvelles opportunités pour les chercheurs, elles apportent également leur lot de questionnements juridiques. 

De la production à la diffusion de leurs recherches, les doctorants et chercheurs se trouvent donc confrontés à de nombreuses problématiques juridiques :

  • Ai-je le droit de télécharger et d’incorporer des images dans mes travaux ?
  • Ai-je le droit de réutiliser gratuitement des données produites par le secteur public ?
  • À quelles conditions puis-je collecter et traiter des données de santé ?
  • Ai-je le droit d’adapter un logiciel de recherche, de le modifier pour lui ajouter des fonctionnalités, de le corriger ?
  • Puis-je publier mes travaux en open access alors que j’en ai cédé l’exploitation à un éditeur ?

Sans oublier parfois, la nécessité de concilier des objectifs parfois contradictoires : ainsi de la confidentialité des données personnelles avec la diffusion des résultats de la recherche. D’où une forte demande des publics de doctorants, de chercheurs et professionnels de l’IST pour des formations juridiques. 

Quelles sont les formations juridiques que vous proposez ce semestre ? 
Le catalogue de formations juridiques proposées par l’Urfist de Bordeaux, qui s’étalent du mois d’avril au mois de juin, couvre le champ du droit de la propriété intellectuelle et du numérique appliqué à l’IST.

Le choix a été fait de programmer les formations en distanciel pour permettre au plus grand nombre de doctorants, enseignants-chercheurs et professionnels de l’IST de les suivre. 

Deux formats ont été privilégiés. Certaines formations, d’une durée un peu plus longue (6 heures), permettront d’aborder de manière approfondie une thématique juridique : 

  • 13/04/2023 : Droit d’auteur et pratique du chercheur
  • 11/05/2023 : La protection des données personnelles : enjeux juridiques pour le chercheur
  • 25/05/2023 : L’ouverture des données publiques (open data) : enjeux juridiques pour le chercheur
  • 15/06/2023 : Créer, modifier, utiliser des logiciels dans la recherche : enjeux juridiques
  • 22/06/2023 : Conclure un contrat d’édition : conditions et conséquences pour le chercheur

D’autres formations intitulées « Focus », plus courtes (d’une durée de 2 ou 3 heures), permettront de faire un point juridique sur une question ou un thème plus précis. Même si aucun prérequis n’est exigé, elles peuvent être conçues comme des formations complémentaires aux précédentes : 

  • 01/06/2023 : Focus sur les données personnelles sensibles (génétiques, biométriques, de santé, origines…) : quelles implications pour le chercheur ?
  • 16/06/2023 : Focus sur l’interopérabilité des logiciels (aspects juridiques)
  • 29/06/2023 : Focus sur la diffusion en open access : quelles implications juridiques pour le chercheur ?


Y-a-t-il des thèmes particuliers que vous souhaiteriez développer dans les formations qui seront proposées le semestre suivant ? 
Pour l’heure, nous avons réfléchi à étoffer le catalogue de formations en droit dans plusieurs directions pour le prochain semestre. Nous avons d’abord pour projet de développer l’axe propriété industrielle et proposer dans ce cadre des formations sur les brevets d’invention. Une formation plus spécifique sur le droit des données de la recherche sera ensuite proposée dans le prolongement de celles sur la protection des données personnelles et les données publiques. Enfin, je m’intéresse également aux enjeux juridiques que posent les intelligences artificielles autonomes telles que ChatGPT dans la recherche, ce qui pourrait également nourrir le contenu d’une formation. 

Merci Thibaud et bienvenue à l’Urfist !!!

Et pour retrouver toutes les formations de l’Urfist : https://sygefor.reseau-urfist.fr/#/program/bordeaux

Bonnes fêtes !

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux part en congés, mais nous reviendrons début janvier, prêts pour de nouvelles aventures :

  • A la découverte des données,
  • Ode au débroussaillage des notes de lecture,
  • A la recherche de la citation perdue,

et tellement d’autres !

Bref, on a un programme fantastique, que vous pouvez déjà consulter ici, mais qui sera encore complété au début du semestre.

Et en attendant, reposons-nous un peu !

Bonnes fêtes de fin d’année,

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux.

Une résidence Wikimedia à Bordeaux !

L’Urfist de Bordeaux va avoir le grand plaisir d’accueillir une résidence Wikimedia en 2023.

Wikimedia France-logo. Rouge, bleu et vert.

Cette résidence sera mise en place dans le cadre d’une convention entre l’association Wikimédia France et le Ministère français de lʼEnseignement supérieur et de la Recherche (MESR), afin de renforcer les liens entre les projets Wikimédia et le monde de la recherche dans un contexte de promotion de la Science Ouverte.

Le projet de Résidence de l’Urfist de Bordeaux, intitulé RéSoNA-Wikimedia, pour Résidence Science ouverte en Nouvelle-Aquitaine, est organisé en 5 grands axes :

CARTOGRAPHIER : les connaissances en science ouverte de la communauté locale et la présence sur les projets Wikimedia des publications open science des grands projets de recherche locaux.

VALORISER : les projets Wikimedia à travers l’organisation d’événements fédérateurs autour de temps forts : 1Lib 1Ref, Wiki Loves…, etc.

ANIMER : des ateliers de contribution sur des thématiques relatives à des projets de recherche en cours.

FORMER : des chercheur.se.s, des doctorant.e.s, des acteur.rice.s de l’université aux projets Wikimedia en contexte de science ouverte.

COMMUNIQUER : sur la résidence et ses résultats.

Un résidence n’existant qu’avec un.e résident.e, l’Urfist de Bordeaux recrutera son.sa résident.e pour début février, et ce pour une durée d’un an. La fiche de poste est disponible à l’adresse suivante : https://www.u-bordeaux.fr/universite/travailler-a-l-universite/personnels-administratifs-techniques-et-encadrants/offres-demploi/charge-de-mission-resona-wikimediawikimedienne-en-residence-fh

N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour en savoir plus.

Ajoutons à ces bonnes nouvelles que les Urfist d’Occitanie et de Rennes vont également recevoir un.e résident.e. De quoi faire vivre de beaux projets au sein du réseau Urfist !!!

Et bien sûr, nous vous tiendrons au courant des rdv qui seront organisés tout au long de l’année 2023 !

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux

Focus sur François Godin, élève-conservateur des bibliothèques – stagiaire à l’Urfist de Bordeaux

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux s’est prêtée au jeu de l’interview pour son blog. Après les interviews d’Hélène Skrzypniak, et d’Isabelle Scarpat-Bouvet, et de Raphaëlle Bats, c’est François Godin, conservateur stagiaire, qui répond à quelques questions.

Bonjour François,

Depuis quand vous êtes stagiaire à l’Urfist de Bordeaux ?

Je suis arrivé à l’Urfist le 1er septembre 2022, en provenance de l’Enssib à Villeurbanne ou je suis depuis janvier 2022 la formation de 18 mois des élèves-conservateurs des bibliothèques après l’obtention de mon concours. Ce stage me permet aussi de revenir en Nouvelle-Aquitaine, étant originaire de Poitiers et ayant fait une grande partie de mes études entre Poitiers et Pau.

François Godin, 2022

Pourquoi faire son stage à l’Urfist de Bordeaux ?

Etant un « faux-externe » j’avais déjà une petite expérience en bibliothèque. L’opportunité de faire mon stage à l’Urfist de Bordeaux représentait pour moi une excellente opportunité à plusieurs niveaux

Tout d’abord, la possibilité de poursuivre ma formation dans une structure différente mais complémentaire des bibliothèques universitaires et donc d’avoir un regard différent et réflexif sur nos pratiques et nos axes de travail. Je suis notamment fortement intéressé par la mission de formation qui se développe dans nos structures, tout comme les questions d’appui à la recherche et de la science ouverte.

Le rayonnement régional dans un territoire vaste comme celui de la Nouvelle-Aquitaine représentait aussi un atout important dans mon choix, me permettant de rencontrer et d’apprendre auprès d’acteurs variés et de confronter des approches très différentes sur les problématiques étudiées.

Enfin, le niveau d’expertise des formations et des intervenants sur des domaines aussi demandés que la gestion des données de la recherche ou la maîtrise d’outils numériques fréquemment utilisés par la communauté universitaire me semblait un excellent moyen d’apprendre moi-même avant de pouvoir transmettre à mon tour.

Est-ce qu’il y a des axes de travail de l’Urfist qui retiennent particulièrement votre attention ?   

L’accent sur la science ouverte est celui qui me vient d’abord en tête. Cette question est en effet au cœur des préoccupations de la communauté universitaire et l’Urfist travaille continuellement sur cette question, afin de proposer des formations variées sur cette problématique, mais aussi d’adopter une attitude proactive en cherchant toujours à mettre à jour et améliorer ses contenus de formations.

Je pense aussi au suivi des formateurs et au soin accordé au développement de leurs propres compétences. Cette attention personnalisée et qui permet aussi pour l’Urfist d’étendre son réseau de formateurs en créant des relais locaux me semble très intéressante.

Sur quoi porte votre stage ? Quelles sont vos missions ?

Ma mission principale du stage s’inscrit dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) « Ateliers de la donnée » lancé par data recherche.gouv en novembre 2021. L’Urfist pilote un méta-atelier rassemblant les établissements de l’ESR de la région Nouvelle-Aquitaine, sur la question des données de la recherche, afin de coordonner le développement des actions menées et recueillir les besoins de formation de la communauté.

J’y assure le traitement d’une enquête menée auprès des laboratoires des établissements de l’ESR en Nouvelle-Aquitaine, sur les connaissances et les besoins en formations des chercheurs sur la question des données de la recherche notamment. A partir de cette enquête, une nouvelle offre de formation sera proposée pour répondre à ces besoins.

Je travaille aussi à la rédaction d’une note de synthèse sur la gestion des ressources en ligne (REL) de l’Urfist de Bordeaux, afin de proposer une architecture permettant de faciliter la mise à disposition et l’accès à ces ressources au plus grand nombre.

Enfin, je participe à la vie générale du service et l’offre de formation de l’Urfist, notamment sur l’introduction aux données de la recherche et les plans de gestion des données.

Pourriez-vous nous donner un avant-goût du prochain semestre en matière de données?

Le programme du prochain semestre n’est pas encore finalisé, mais il sera riche en formations, en distanciel mais aussi en présentiel et pour tout le territoire de la Nouvelle-Aquitaine. On abordera les sujets d’expertise de l’Urfist de Bordeaux comme le droit et les sciences participatives, mais aussi Python ou les podcasts.

Merci François pour cette interview et rdv aux prochaines formations !

L’équipe Urfist de Bordeaux

Focus sur Claire Della Vedova : recherche, statistiques, et R.

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux, est allée à la rencontre de Claire Della Vedova, qui vient de donner une formation sur R pour notre programmation.

Bonjour Claire,

Vous intervenez régulièrement à l’Urfist de Bordeaux, pourriez-vous nous préciser sur quels thèmes/domaines/outils ?

J’interviens sur les thématiques de l’analyse données, sur celle plus spécifique de l’analyse statistique, et  aussi, sur l’utilisation du logiciel R pour réaliser concrètement ces analyses.

Photo de Claire Della Vedova
Claire Della Vedova (2021)

Comment avez-vous acquis cette expertise sur ce thème et sur cet outils ?

J’ai passé en 2004, un master de méthodologie et statistiques appliquées à la recherche biomédicale. C’est au cours de ce master qui j’ai appris à utiliser le logiciel R. Entre 2004 et 2015, j’ai été biostatisticienne pour une petite société de prestation de services, puis pour un laboratoire de recherche institutionnel,  je réalisais des analyses de données principalement dans le domaine environnemental et un peu dans le domaine médical ; j’utilisais uniquement R. En 2017, j’ai créé le blog statistiques et logiciel R : https://delladata.fr/blog/  pour partager mes compétences en analyses de données et connaissance du logiciel R.

Est-ce que sur vous auriez un conseil pour nos lecteurs qui voudraient se lancer pour acquérir des compétences dans ce domaine ?

Pour les analyses statistiques, je recommanderais de fuir les ouvrages purement théoriques et d’employer des ouvrages qui combinent théorie et mise en pratique avec R, comme le livre « Discovering Statistics using R » d’Andy Field.

Pour ce qui est de l’utilisation de R, de manière générale, je recommanderais d’utiliser les ressources de R Studio : https://www.rstudio.com/resources/webinars ou bien les ouvrages consultables sur bookdown : https://bookdown.org/, ou encore l’introduction à R et au tidyverse de Julien Barnier : https://juba.github.io/tidyverse/index.html, et mon blog bien sûr !

Vous interveniez en présentiel et vous avez basculé vos formations Urfist à distance, quel retour pouvez-vous faire sur cette expérience ?

Le distanciel nécessite un peu plus de rigueur de la part des stagiaires, pour couper leurs sources de distractions comme les emails et les notifications sur leur téléphone. Lorsque cela est fait, j’ai le sentiment que le distanciel est très satisfaisant. Mes formations s’y prêtent bien, et les outils de visio sont très performants : je n’ai jamais rencontré de problèmes. Les interactions avec les stagiaires sont aussi nombreuses, voir plus nombreuses qu’en présentiel, car pour ceux qui sont timides, il y a la possibilité d’utiliser le chat pour poser des questions. Pour l’instant, je n’ai pas ressenti de lassitude de la part des stagiaires quant à ce mode de formation.

Enfin, quelles sont vos prochaines formations pour l’Urfist de Bordeaux ?

En 2021, je vais animer les formations suivantes :

  •  Remise à niveau en statistiques avec R : les 3 et 4 juin
  •  Travailler efficacement avec R les 11 et 12 octobre
  •  Communication de vos résultats : trucs et astuces R : le 25 octobre

Merci Claire pour cette interview, et à bientôt pour ses alléchantes propositions de stages.

Pour ceux et celles que cela intéresse, les inscriptions aux formations prévues à l’automne ouvriront courant juin. Vous pouvez suivre la programmation à l’adresse suivante : https://sygefor.reseau-urfist.fr/#/program/bordeaux

Focus sur Raphaëlle Bats, co-responsable de l’URFIST de Bordeaux

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux s’est prêtée au jeu de l’interview pour son blog. Après les interviews d’Hélène Skrzypniak, et d’Isabelle Scarpat-Bouvet, c’est Raphaëlle Bats, nouvelle co-responsable de l’URFIST de Bordeaux, qui répond à quelques questions.

Bonjour Raphaëlle,

Depuis quand vous êtes co-responsable de l’Urfist de Bordeaux ?

Depuis peu en vérité, puisque j’ai pris mon poste le 4 janvier dernier. J’étais auparavant et depuis 10 ans à l’Enssib, l’Ecole nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques, à Lyon. J’y étais chargée des Relations Internationales, je participai également à l’enseignement et à la recherche. Venir à l’Urfist de Bordeaux est une nouvelle aventure, mais aussi un retour aux sources, puisque je suis bordelaise et de retour à la maison.  

Raphaëlle Bats, 2018

Qu’est-ce qui vous a poussé à venir travailler dans une Urfist ?

Je voulais continuer à travailler dans la formation, mais sans quitter le monde de la recherche.

Travailler dans le domaine de l’information scientifique et technique m’a paru un excellent compromis, qui me permet à la fois d’accompagner les chercheurs en devenir ou les chercheurs confirmés pour produire des recherches les plus intègres, les plus reproductibles, les plus partageables, et d’être au cœur des processus et des outils de fabrication de la recherche elle-même.

Travailler à l’Urfist, c’est  prêter attention à tous les outils numériques permettant de compiler, traiter, produire et diffusion de l’information scientifique pour assurer une bonne communication scientifique, qu’il s’agisse de rechercher de l’information, à travers les bases de données ou les corpus numérisés, de gérer ces bibliographies pour mieux organiser son travail de citation, de traiter les données de recherche pour s’assurer du bon usage de celles-ci mais aussi de leur partage possible, de publier des revues notamment en open access, etc. Bref, c’est une unité de formation avec laquelle j’apprends personnellement beaucoup.

Est-ce qu’il y a des axes de travail qui retiennent particulièrement votre attention ?   

En effet, et il y en a même plusieurs.

D’abord celui des thématiques transversales de l’Urfist. Nous couvrons toutes les étapes du processus de recherche, mais compte-tenu de l’intérêt que porte notre équipe d’une part à la science ouverte et d’autre part à la responsabilité sociale et environnementale, nous proposons un programme qui fait la part belle à trois grandes thématiques : le droit et la propriété intellectuelle, la reproductibilité de la science et enfin les relations science et société. L’offre de l’Urfist reflète et reflétera de plus en plus ces trois grandes thématiques.

Ensuite, celui des modalités d’acquisition des compétences et connaissances numériques. Nous partagerons notre offre entre des formations courtes, assez généralistes, destinées à faire acquérir une culture numérique sur des outils divers, et des formations plus longues, plus pointues, destinées à assurer aux stagiaires d’avoir le niveau nécessaire pour une véritable pratique numérique de ces outils. Je prends l’exemple d’Org-Mode qui est un vrai couteau suisse pour la recherche. Nous proposons en mai une formation découverte de 2h et au printemps une formation approfondie d’une journée.

Enfin, celui des modalités de diffusion de ces formations. Il est évident que la période est propice au développement de formations à distance et tout le programme de ce semestre est proposé effectivement en visio. Nous transformons et adaptons nos formations en conséquent, de même que nos intervenants. Par la suite, ce sont des compétences que nous ne voulons pas perdre pour proposer une offre de formation, avec des séances en présentiel, des séances en visio et des séances en co-modularité. Cela nous paraît d’autant plus important que ces formations à distance ou hybrides permettent à l’Urfist de toucher plus facilement son public, qui est, rappelons-le, celui de toutes les universités et institutions de l’ESR de Nouvelle Aquitaine. Les doctorants et chercheurs des universités Pau, Poitiers, Limoges, La Rochelle et Bordeaux sont le public que notre Unité Régionale de Formation à l’Information Scientifique et Technique (Urfist) a vocation à servir.  

Nous avons vu le programme prévu pour ce semestre, pourriez-vous nous donner un avant-goût du semestre suivant ?

Le programme est en cours de composition, mais il y aura notamment plusieurs formations sur le droit et la propriété intellectuelle, des formations sur la rédaction en mode texte et sur les outils de prise de note, des formations assez techniques sur R et sur Python, des formations sur les plans de gestion des données, et des formations sur la communication avec les médias.

Et en vérité, il y aura plein d’autres propositions, mais je garde un peu de suspense !!!

Merci Raphaëlle pour cette interview et rdv aux prochaines formations !

L’équipe Urfist de Bordeaux

Focus sur Isabelle Scarpat-Bouvet, gestionnaire administratif, financier et pédagogique de l’URFIST de Bordeaux

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux s’est prêtée au jeu de l’interview pour son blog. Nous vous présentons aujourd’hui Isabelle Scarpat-Bouvet, gestionnaire administratif, financier et pédagogique de l’URFIST de Bordeaux.

logo de l'Urfist Bordeaux

Bonjour Isabelle,

Depuis quand vous êtes l’assistante administrative de l’Urfist de Bordeaux ?

J’ai pris mes fonctions en décembre 2016 à l’Urfist.

Quelles sont vos missions au sein de l’Urfist de Bordeaux ?

Je travaille en étroite collaboration avec les deux co-responsables de l’Urfist et sous la direction de la dirdoc (direction de la documentation de l’université de Bordeaux).  Mes activités sont très variées tant s’agissant de la nature de mes missions que du public avec lequel je suis amenée à communiquer (formateurs, stagiaires, fournisseurs, partenaires, membres du réseau des Urfist…). Au quotidien, je gère la dotation que nous alloue le MESRI, j’effectue les actions nécessaires à ses dépenses et ses recettes. Je prépare les déplacements des co-responsables et des formateurs. Je collabore avec différents services, établissements et fournisseurs pour certains types de rémunérations, pour l’organisation de manifestation ou bien encore pour l’aide à  l’édition d’ouvrages. J’aide également à la mise en place des formations et des journées d’étude organisées par l’Urfist : envoi des convocations, gestion des inscriptions (validation, mise en attente, désitements…), préparation des affiches (relatives au programme de formation ou aux journées d’étude). Afin de remplir au mieux mes missions, je me tiens régulièrement informée et participe à des formations relatives aux règles et procédures de la fonction publique qui sont en perpétuelle évolution.

Les formations étant à distance en ce moment, est-ce que les rencontres avec les intervenants et les stagiaires ne vous manquent pas ?

Comme beaucoup, face à la crise sanitaire, nous avons dû en effet revoir notre façon de travailler. Pour assurer la sécurité des formateurs et des stagiaires nous avons notamment dû basculer l’ensemble de nos formations en distanciel. Par voie de conséquences les contacts physiques avec nos intervenants habituels et nos stagiaires ont diminué. Mais nous avons, heureusement, conservé les liens!  Nos formateurs viennent de toute la France et pour certains de l’étranger. Nous avions donc, avant les mesures sanitaires, l’habitude d’échanger par mail et par téléphone. Nous continuons d’échanger régulièrement. Les stagiaires ont eux aussi la possibilité de nous contacter directement par mail à l’adresse suivante : urfist[]u-bordeaux.fr. Je prends soin de répondre le plus rapidement à leurs questions sur le programme ou les modalités des différentes formations par exemple.

Vous vous occupez d’organiser le comité d’orientation de l’Urfist, pourriez-vous nous rappeler ce qu’est ce conseil et nous dire quels sont les partenaires de l’Urfist de Bordeaux ?

Le conseil d’orientation a lieu une fois par an, il a pour objectif de rendre compte des actions de formation qui ont été menées au cours de l’année précédente et du contexte (nouveaux locaux, changement d’équipe, etc.) dans lesquelles elles se sont tenues, mais aussi de présenter la stratégie de l’Urfist pour l’année à venir et d’en discuter avec les différents partenaires pour qu’elle soit la plus adaptée aux besoins en matière de contenu, de modalités de formation, de public cibles, etc.

Le réseau des partenaires de l’Urfist de Bordeaux est construit en 3 cercles concentriques.

  • Le cercle des tutelles : le MESR, qui finance les formations et les projets de l’Urfist et l’Université de Bordeaux, qui est l’établissement d’accueil et de gestion administrative de l’Urfist et qui en finance les postes et les bureaux.
  • Le cercle des universités couvertes et servies par l’Urfist de Bordeaux : Université Bordeaux Montaigne, Université de Bordeaux, Université Pau et Pays de l’Adour, Université de La Rochelle, Université de Poitiers et enfin Université de Limoges.
  • Le cercle des partenaires de réseau, de formation ou de projet : l’Inria, le CNRS, les deux Centres Régionaux de Formation aux Carrières des Bibliothèques de Nouvelle Aquitaine, que sont Média Centre Ouest et Médiaquitaine, ou encore sur une échelle plus nationale l’Association du Réseau des Urfist, l’Enssib ou le GIS Urfist.

Merci Isabelle pour cette interview et à bientôt pour les formations.

L’équipe Urfist

Focus sur Hélène Skrzypniak, co-responsable de l’Urfist de Bordeaux

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux s’est prêtée au jeu de l’interview pour son blog. Nous vous présentons aujourd’hui Hélène Skrzypniak, co-responsable de l’Urfist de Bordeaux.

logo de l'Urfist Bordeaux

Bonjour Hélène,

Depuis quand vous êtes co-responsable de l’Urfist de Bordeaux ?

J’occupe ce poste depuis le 1er janvier 2017

Vous êtes maître de conférence en droit, ce qui est une spécificité de l’Urfist de Bordeaux. Quelle place a le droit dans la formation IST (Information Scientifique et Technique) des doctorants et des chercheurs ?

Les doctorants et chercheurs ont très peu l’occasion, au cours de leur parcours, d’être formés aux questions juridiques. Pourtant le droit est présent à chaque étape de leurs recherches : recueils de données, exploitation – voire reproduction –  de travaux d’autres chercheurs (articles scientifiques, graphiques, images, etc.), publication et valorisation de leurs travaux. Pour chaque étape, le chercheur est confronté à des questions juridiques : puis-je reproduire un graphique ? A quelles conditions ? Quelles sont les conséquences de la conclusion d’un contrat d’édition ? Puis-je librement mettre mes travaux en open access ? A quelles conditions ? Pour quelles conséquences ? 

Est-ce que vous proposez des formations sur ces thèmes ce semestre ?

Nous proposons plusieurs formations juridiques pour ce semestre. Elles sont, pour l’heure, programmées en présentiel mais pourront basculer en distanciel en considération d’éventuelles nouvelles mesures liées à la crise sanitaire. Il reste encore des places pour chacune d’elles et il est donc toujours possible de s’y inscrire :

  • 23/02/21 : La pratique du droit d’auteur pour le chercheur
  • 09/03/21 : Conclure un contrat d’édition : conditions et conséquences pour le chercheur
  • 26/03/21 : Publier en open access : quelles conséquences juridiques pour le chercheur
  • 06/04/21 : L’utilisation d’images (photos, œuvres d’art, plans, graphiques…) dans les travaux de recherche : les droits et les obligations du chercheur
  • 27/04/21 : Protection des données personnelles et RGPD : quelles obligations pour le chercheur?

Pour consulter notre programme : https://sygefor.reseau-urfist.fr/#/program/bordeaux

Vos recherches sont centrées sur le droit de la propriété intellectuelle et le droit des contrats, quels sont les enjeux les plus importants dans ce domaine pour vous aujourd’hui ?  

Le développement du numérique et – récemment – le mouvement en faveur de l’open access constituent les derniers défis que doit relever le droit de la propriété littéraire et artistique. Ils impliquent de nouvelles pratiques, de nouvelles règles qu’il est important de pouvoir appréhender.

Merci Hélène pour cette interview et rdv aux prochaines formations !

L’équipe Urfist de Bordeaux