Focus sur Raphaëlle Bats, co-responsable de l’URFIST de Bordeaux

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux s’est prêtée au jeu de l’interview pour son blog. Après les interviews d’Hélène Skrzypniak, et d’Isabelle Scarpat-Bouvet, c’est Raphaëlle Bats, nouvelle co-responsable de l’URFIST de Bordeaux, qui répond à quelques questions.

Bonjour Raphaëlle,

Depuis quand vous êtes co-responsable de l’Urfist de Bordeaux ?

Depuis peu en vérité, puisque j’ai pris mon poste le 4 janvier dernier. J’étais auparavant et depuis 10 ans à l’Enssib, l’Ecole nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques, à Lyon. J’y étais chargée des Relations Internationales, je participai également à l’enseignement et à la recherche. Venir à l’Urfist de Bordeaux est une nouvelle aventure, mais aussi un retour aux sources, puisque je suis bordelaise et de retour à la maison.  

Raphaëlle Bats, 2018

Qu’est-ce qui vous a poussé à venir travailler dans une Urfist ?

Je voulais continuer à travailler dans la formation, mais sans quitter le monde de la recherche.

Travailler dans le domaine de l’information scientifique et technique m’a paru un excellent compromis, qui me permet à la fois d’accompagner les chercheurs en devenir ou les chercheurs confirmés pour produire des recherches les plus intègres, les plus reproductibles, les plus partageables, et d’être au cœur des processus et des outils de fabrication de la recherche elle-même.

Travailler à l’Urfist, c’est  prêter attention à tous les outils numériques permettant de compiler, traiter, produire et diffusion de l’information scientifique pour assurer une bonne communication scientifique, qu’il s’agisse de rechercher de l’information, à travers les bases de données ou les corpus numérisés, de gérer ces bibliographies pour mieux organiser son travail de citation, de traiter les données de recherche pour s’assurer du bon usage de celles-ci mais aussi de leur partage possible, de publier des revues notamment en open access, etc. Bref, c’est une unité de formation avec laquelle j’apprends personnellement beaucoup.

Est-ce qu’il y a des axes de travail qui retiennent particulièrement votre attention ?   

En effet, et il y en a même plusieurs.

D’abord celui des thématiques transversales de l’Urfist. Nous couvrons toutes les étapes du processus de recherche, mais compte-tenu de l’intérêt que porte notre équipe d’une part à la science ouverte et d’autre part à la responsabilité sociale et environnementale, nous proposons un programme qui fait la part belle à trois grandes thématiques : le droit et la propriété intellectuelle, la reproductibilité de la science et enfin les relations science et société. L’offre de l’Urfist reflète et reflétera de plus en plus ces trois grandes thématiques.

Ensuite, celui des modalités d’acquisition des compétences et connaissances numériques. Nous partagerons notre offre entre des formations courtes, assez généralistes, destinées à faire acquérir une culture numérique sur des outils divers, et des formations plus longues, plus pointues, destinées à assurer aux stagiaires d’avoir le niveau nécessaire pour une véritable pratique numérique de ces outils. Je prends l’exemple d’Org-Mode qui est un vrai couteau suisse pour la recherche. Nous proposons en mai une formation découverte de 2h et au printemps une formation approfondie d’une journée.

Enfin, celui des modalités de diffusion de ces formations. Il est évident que la période est propice au développement de formations à distance et tout le programme de ce semestre est proposé effectivement en visio. Nous transformons et adaptons nos formations en conséquent, de même que nos intervenants. Par la suite, ce sont des compétences que nous ne voulons pas perdre pour proposer une offre de formation, avec des séances en présentiel, des séances en visio et des séances en co-modularité. Cela nous paraît d’autant plus important que ces formations à distance ou hybrides permettent à l’Urfist de toucher plus facilement son public, qui est, rappelons-le, celui de toutes les universités et institutions de l’ESR de Nouvelle Aquitaine. Les doctorants et chercheurs des universités Pau, Poitiers, Limoges, La Rochelle et Bordeaux sont le public que notre Unité Régionale de Formation à l’Information Scientifique et Technique (Urfist) a vocation à servir.  

Nous avons vu le programme prévu pour ce semestre, pourriez-vous nous donner un avant-goût du semestre suivant ?

Le programme est en cours de composition, mais il y aura notamment plusieurs formations sur le droit et la propriété intellectuelle, des formations sur la rédaction en mode texte et sur les outils de prise de note, des formations assez techniques sur R et sur Python, des formations sur les plans de gestion des données, et des formations sur la communication avec les médias.

Et en vérité, il y aura plein d’autres propositions, mais je garde un peu de suspense !!!

Merci Raphaëlle pour cette interview et rdv aux prochaines formations !

L’équipe Urfist de Bordeaux

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