L’Urfist de Bordeaux vous propose la première partie d’un cours en auto-formation sur les sciences participatives.
Pour rappel, les sciences et recherches participatives sont des approches de recherche qui impliquent la participation active de la communauté ou des personnes concernées dans toutes les étapes de la recherche, de la conception à la mise en œuvre et à la communication des résultats. Les sciences et recherches participatives peuvent être utilisées dans une variété de contextes, notamment en sciences sociales, en sciences de l’environnement, en santé publique et dans d’autres domaines de recherche. Elles peuvent prendre aussi de nombreuses formes.
Pour découvrir ces modèles de contribution, les enjeux scientifiques, mais aussi techniques, sociaux, économiques et managériaux de ces pratiques, nous vous proposons un cours en 5 modules, construit d’après la typologie de Wiggins et Crowston.
Les vidéos de la journée d’étude « Sciences participatives et communication scientifique : écrire, publier, diffuser », organisée le 16 novembre 2023 par le réseau Urfist sont maintenant en ligne sur Canal U.
La Wiki Science Competition est un concours international de photographie. Elle a pour objectif d’encourager la valorisation des images à visée scientifique au travers des projets Wikimédia (principalement l’encyclopédie Wikipédia et sa médiathèque Wikimedia Commons). Ce concours international a lieu cette année du 1er novembre au 15 décembre.
Dans le cadre de la résidence RéSoNA-Wikimédia à l’Urfist de Bordeaux, Pierre-Yves Beaudouin organise la déclinaison française de ce concours photo scientifique. Une bonne occasion pour valoriser la recherche qui se mène sur les campus de Nouvelle-Aquitaine en photographiant les bâtiments, les équipements et les personnels et tout ce qui pour vous symbolise, représente la science dans ses dimensions historiques ou actuelles.
Pour vous accompagner dans la participation à ce concours, nous vous proposons les rdv suivants :
23 novembre. Atelier pratique (en présentiel) pour vous aider à verser sur Wikimedia Commons vos photos. Inscrivez-vous.
7 décembre. Atelier pratique (en ligne) pour vous aider à verser sur Wikimedia Commons vos photos. Inscrivez-vous.
Pour rappel, Wikipédia est un environnement dédié à la collecte et au partage de contenu éducatif, librement accessible à toutes et à tous. Cela en fait une excellente plate-forme pour la présentation de photos scientifiques. Accès ouvert, gratuité et recherche de consensus ne sont que quelques-unes des caractéristiques de la plus grande encyclopédie au monde, qui propose un environnement attrayant pour la vulgarisation de la science en général et de ses illustrations.
Le Réseau Urfist organise une journée nationale d’étude le 16 novembre prochain à Bordeaux, sur le thème : « Sciences participatives et communication scientifique : écrire, publier, valoriser ».
Les sciences et recherches participatives (SRP) font de plus en plus l’objet d’une attention toute particulière au sein des institutions de l’enseignement supérieur et de la recherche. Bien que les SRP ne soient pas une pratique nouvelle, voir notamment les programmes de recensement des oiseaux par la Fondation Audubon depuis le début du 20ème siècle ou le développement des recherches participatives dans les années 70, 2021 et 2022 ont été des années de reconnaissance institutionnelle en France de l’importance d’encourager le développement de pratiques. L’injonction s’inscrit dans la réponse de l’Etat et des universités aux enjeux de circulation des informations scientifiques (entre fausses informations et crainte envers une possible défiance envers la science), qui là encore bien que peu nouveaux, ont gagné en visibilité pendant la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid 19.
En effet, la Loi de programmation de la recherche de 2020 annonce trois actions pour le soutien des recherches participatives, dans le cadre des directives relatives à la médiation scientifique :
« consacrer au moins 1 % du budget d’intervention de l’ANR au partage de la culture scientifique, via des appels à projets dédiés mais aussi en finançant un volet » recherche participative » ou un volet » culture scientifique » dans le cadre des projets de recherche » volontaires « , (…) »;
lancer un prix INRAE et MESR pour récompenser les travaux d’un chercheur ou d’une équipe portant sur la recherche participative,
et d’une manière générale développer les projets de sciences participatives et de science citoyenne. Les sciences participatives sont définies comme contribution massive des citoyens et les sciences citoyennes comme une co-élaboration de projets par des chercheurs et des citoyens.
Ainsi dès 2021 et 2022, trois appels à projets de l’ANR s’inscrivent autour la médiation scientifique et des relations sciences sociétés afin de financer des projets de science participative. En 2021, le programme de labellisation SAPS : Science Avec et Pour la Société engage les établissements titulaires à s’organiser pour faciliter l’ensemble des actions relatives aux relations science et société, parmi lesquelles le développement de sciences et recherches participatives.
Nous constatons au sein du réseau des URFIST un intérêt toujours croissant pour les recherches participatives qui se manifeste par l’organisation de nombreuses journées d’études et rencontres. Les questions abordées sont liées à l’éthique, aux enjeux de co-élaboration/méthodologie, aux résultats, aux relations avec les participants de la société civile, etc.
En revanche, la communication scientifique et sa possible transformation sont plus rarement interrogées. Les enjeux relatifs aux participants, aux restitutions ou encore à la reconnaissance soulèvent pourtant des questions propres à l’information scientifique et technique en termes d’auctorialité, de valorisation, de communication.
A l’occasion de la journée d’étude nationale du réseau des Urfist, nous souhaitons interroger :
la manière dont la communication scientifique se transforme à l’aune de l’ouverture sciences/société;
l’influence qu’ont les sciences et recherches participatives sur la nature, la forme, la diffusion des résultats scientifiques (données, logiciels, publications, brevets).
Pour aborder ces questions, la journée d’étude portera sur trois grands thèmes :
Ecrire la science dans des projets de sciences et recherches participatives
Publier les résultats des projets de sciences et recherches participatives
Valoriser les résultats des projets de sciences et recherches participatives
Pour en savoir plus sur la journée d’étude, les intervenants, les partenaires, etc. et pour vous inscrire : consultez le site web de la conférence : https://srp-commscientifique.sciencesconf.org/
La journée est gratuite, mais requiert une inscription. Elle se tiendra uniquement en présentiel, à Bordeaux, à la MECA (près de la gare St Jean).
Le 23 juin prochain, l’Urfist de Bordeaux (et son projet ECODOC) et le Centre Emile Durkheim organisent une journée d’étude intitulée « Sciences en bulles ».
Au centre Emile Durkheim, laboratoire CNRS bordelais regroupant des chercheurs et enseignants-chercheurs en sociologie et en science politique, l’atelier C’est pas très académique ! initie depuis trois ans réflexions et expériences autour du sens de la recherche scientifique et du partage des savoirs : Comment souhaitons-nous faire nos recherches ? Pour quoi ? Pour qui ? Comment pouvons-nous exprimer nos résultats autrement que de manière universitaire et académique ? et comment le faire auprès d’un public plus large que celui de nos seuls collègues ?
Cette journée d’étude du 23 juin sera l’occasion de consacrer un temps partagé au dessin comme vecteur de savoir scientifique, notamment dans le champ des sciences sociales, et de parler des chercheurs qui utilisent le dessin comme outil méthodologique pour leur travail d’enquête, des chercheurs qui se racontent et racontent leurs recherches par le dessin, des dessinateurs qui souhaitent utiliser leur savoir-faire pour transmettre des connaissances, des collaborations en binôme entre chercheurs et dessinateurs, enfin des éditeurs qui font le pari de la médiation scientifique par le dessin.
Fiametta Ghedinni, chercheure, dessinatrice : Pour l’expérience ERCcOMICS, qui utilise dessins animés et BD pour communiquer des recherches par le Conseil européen de la recherche. Et notamment pour la BD « Max Order », volume 1 d’ERCcOMICS, 2019. http://www.erccomics.com/
Morgane Jouaret, Agnès Villechaise (chercheures), Poulop (dessinateur) et les participants à l’atelier dessin de l’atelier C’est pas très académique ! du CED en 2022-2023, Pour un récit de l’engagement d’un laboratoire dans la médiation scientifique par les approches créatives : enjeux, réflexions, effets et perspectives dans la recherche
Après-midi :
Atelier dessin animé par Poulop, et introduit par Morgane Jouaret, Agnès Villechaise pour un retour d’expérience de l’atelier dessin organisé dans le cadre des ateliers C’est pas très académique et une présentation des réalisations.
Informations pratiques : La journée est gratuite, mais l’inscription obligatoire. La journée d’étude se tiendra à Bordeaux, à la Villa Valmont : https://www.villavalmont.com/
En ce mois d’avril 2023, l’équipe de l’URFIST a le plaisir d’annoncer le lancement officiel du projet ECODOC porté par Raphaëlle Bats.
Rendu possible grâce au soutien financier assuré par ACT (Augmented university for Campus and World Transition), SAPS (Science Avec et Pour la Société) et l’Urfist de Bordeaux, le projet de recherche ECODOC questionne le dialogue entre les savoirs scientifiques et les autres types de savoirs autour de territoires vulnérables dans un contexte d’urgence climatique.
ECODOC, pour Espaces COmmuns de DOCumentation, est un projet de recherche appliquée qui s’appuie sur deux terrains qui se complètent : la forêt expérimentale de l’Université de Bordeaux située sur la commune de Floirac et le projet de sciences participatives BlitzBug, qui a pour objet les arbres en ville. Le projet vise à concevoir des dispositifs de valorisation du dialogue entre les savoirs afin d’informer la prise de décision en contexte de transition et d’adaptation.
A ce titre, plusieurs partenaires sont impliqués dans la construction de ce projet : la bibliothèque universitaire de l’Université de Bordeaux et d’autres services de l’université, des collectivités territoriales à travers les médiathèques municipales de Floirac et d’Arès, deux territoires en transition climatique, des équipes de recherches de l’université de Bordeaux et de l’INRIA et des acteurs socio-culturels ancrés dans le territoire girondin.
ECODOC se déroulera en trois phases consécutives. Dans un premier temps, il s’agira d’étudier la mise à disposition des savoirs entre production, traduction et appropriation. Cette phase sera suivie par une approche des conditions d’accès permettant de réfléchir aux systèmes de connaissance et au dialogue entre les savoirs. En dernier lieu, le projet abordera la réception des dispositifs conçus lors des phases précédentes en s’intéressant aux personnes concernées à travers leurs vulnérabilités et leurs situations.
Pour commencer ce projet, Mathilde Garnier vient d’être recrutée comme pilote du projet ECODOC. Une interview de Mathilde Garnier suivra bientôt ce message et pour suivre l’avancée du projet, un site web verra bientôt le jour !
L’Urfist organise en partenariat avec l’Université de Bordeaux, l’INRAE et le Museum d’Histoire Naturelle de Bordeaux la journée d’étude « Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives » les mercredi 9 et jeudi 10 novembre 2022. L’évènement se tiendra sur le campus de la Victoire à la bibliothèque universitaire des sciences de l’homme.
La relation entre la science et la société a fortement évolué au cours des dernières décennies. Si l’image du scientifique est associée à la distanciation et l’indépendance, elle n’est aujourd’hui pas ou plus déconnectée des réalités politiques, économiques ou encore sociales de notre environnement. Cette démarche est revendiquée par un certain nombre de chercheurs qui incluent la communauté dans le processus de recherche, alors dit « participatif ».
Derrière cette thématique se pose la question des enjeux des sciences participatives et citoyennes. Les témoignages et les ateliers qui émailleront ces deux jours doivent permettre d’éclairer, de guider et d’orienter les chercheurs et le grand public sur les spécificités de cette forme de science, et particulièrement dans sa variété disciplinaire.
Attention, pour des raisons d’organisation, la capacité d’accueil est limitée à 80 personnes sur inscription obligatoire
Au programme :
Mercredi 9 novembre – 4 conférences
14h00 – 14h15 – Accueil des participants
14h15 – 14h45 – Conférence introductive par Alain Kaufmann (Université de Lausane) : Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives
15h00 – 15h30 – Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives dans le domaine de la santé – Flavie Mathieu (Inserm)
16h15 – 16h45 – Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives dans le domaine des sciences politiques et sociales – Dominique Boullier (Science Po)
17h00 – 17h30 – Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives dans le domaine de l’écologie et de l’environnement – Baptiste Bedessem (MNHN)
18h00 – 19h30 – Apéritif
Jeudi 10 novembre – 3 ateliers
La matinée du 10 novembre, nous prolongerons la réflexion initiée la veille au travers d’une série de trois ateliers abordant les enjeux éthiques des sciences et recherches participatives (SRP) qui se posent au niveau des individus, des projets de recherche et des institutions.
Atelier #1 – Les enjeux éthiques des SRP pour les individus
Une recherche impliquant des acteurs militants (chercheurs professionnels ou non-chercheurs) peut-elle être de la bonne recherche ?
Quelle doit être la posture et le rôle du chercheur dans un collectif hétérogène participant avec lui à la production de connaissances scientifiques nouvelles ?
Quelle est la représentativité des collectifs impliqués dans les SRP et à qui bénéficient ces recherches ?
Atelier #2 – Les enjeux éthiques des SRP à l’échelle du projet recherche
Quel cadre commun, transparent et consenti est-il besoin de construire par et pour l’ensemble des acteurs (passés présents et futurs) d’une recherche participative ?
Comment se partage la responsabilité des impacts de la recherche participative ? Quelle reconnaissance des différents acteurs impliqués dans la recherche participative ?
Comment gérer de manière éthique et responsable les données et productions issues de la recherche participative ?
Atelier #3 – Les enjeux éthiques des SRP pour les institutions
Le cadre actuel d’évaluation de la recherche est-il adapté aux SRP ?
En quoi les modalités d’évaluation des produits de la recherche (articles, conférences, brevets, rapports d’activité, …) sont-elles questionnées par les projets de SRP ?
Quelles adaptations des modalités de financement de la recherche attendre des bailleurs pour faciliter le développement des SRP ?
L’occasion aussi de rappeler le programme de formations de l’Urfist de Bordeaux sur les sciences participatives et un grand nombre d’autres sujets ainsi que la plateforme de ressources pédagogiques Callisto
Ces deux dernières années ont confirmé l’intérêt des citoyens pour les questions scientifiques, comme en témoignent aussi bien l’engouement pour les projets de recherche participative en même temps que l’inquiétude, voire la défiance, envers une science dont la méthodologie, les circuits de production comme de diffusion sont au moins aussi complexes que les problèmes qu’elles traitent.
Comment dans un tel contexte, qui est aussi celui de la reconnaissance institutionnelle et politique des bénéfices de l’ouverture de la science, peut-on aujourd’hui accompagner les citoyens dans une meilleure appréhension des problèmes traités par les scientifiques, problèmes qui sont au cœur de nos préoccupations quotidiennes et de nos projections dans l’avenir ?
Et plus précisément encore, comment les bibliothèques universitaires comme territoriales, lieux de circulation des savoirs et lieux d’émancipation, peuvent-elles mettre en place des projets de médiation scientifique (et avec qui) et participer ainsi à la circulation de l’information scientifique ?
Ce sont ces questions que nous allons aborder dans cette journée d’étude, journée professionnelle, organisée par l’Urfist de Bordeaux, Biblio-Gironde et Médiaquitaine.
Lundi 4 avril 2022. De 9h à 17h30
Le programme (en cours de préparation)
Accueil
Introduction : Enjeux et perspectives de la médiation scientifique en 2022
par Antoine Blanchard, Consultant science ouverte pour Datactivist et co-fondateur du Café des sciences
Rencontre n°1 : La médiation scientifique : de l’université vers la société
La médiation scientifique à l’Université de Bordeaux : Anne Lassègues, Responsable Culture, Université de Bordeaux
Les événements scientifiques de la bibliothèque universitaire de l’Université de Bordeaux : Rachel Guesmi, Chargée de mission coopération documentaire Bordeaux Métropole, Responsable des services aux publics Bibliothèque universitaire des sciences de l’Homme, Direction de la documentation, Université de Bordeaux.
Rencontre n°2 : La médiation scientifique : les lieux de ressources et d’animations
Les acteurs de la médiation scientifique sur le net : focus sur les Youtubeurs de vulgarisation scientifique. Benoist Blanchard, Doctorant en Sciences Info-Com (SIC) au laboratoire MICA – Université Bordeaux Montaigne
Rencontre n°4 : Les bibliothèques territoriales et la médiation scientifique
Retour sur les expériences menées en Haute-Garonne : Anne Perrin, Mediathèque départementale de Haute-Garonne, Conseil Départemental de la Haute-Garonne.
Rencontre n°5 : Atelier « Construire une médiation en bibliothèque autour des enjeux climatiques »
Animé par Raphaëlle Bats, Urfist de Bordeaux, Université de Bordeaux, membre associée du Centre Emile Durkheim.
La journée se terminera par un temps de restitution et de conclusion.
Lieu : La journée d’étude aura lieu à La MECA, quai de Paludate, à Bordeaux.
Nous espérons vous retrouver nombreux pour discuter de ces questions, qui sont au cœur des relations qu’entretiennent les institutions scientifiques avec la société.