L’équipe de l’Urfist de Bordeaux s’est prêtée au jeu de l’interview pour son blog. Après les interviews d’Hélène Skrzypniak, et d’Isabelle Scarpat-Bouvet, et de Raphaëlle Bats, c’est François Godin, conservateur stagiaire, qui répond à quelques questions.
Bonjour François,
Depuis quand vous êtes stagiaire à l’Urfist de Bordeaux ?
Je suis arrivé à l’Urfist le 1er septembre 2022, en provenance de l’Enssib à Villeurbanne ou je suis depuis janvier 2022 la formation de 18 mois des élèves-conservateurs des bibliothèques après l’obtention de mon concours. Ce stage me permet aussi de revenir en Nouvelle-Aquitaine, étant originaire de Poitiers et ayant fait une grande partie de mes études entre Poitiers et Pau.
Pourquoi faire son stage à l’Urfist de Bordeaux ?
Etant un « faux-externe » j’avais déjà une petite expérience en bibliothèque. L’opportunité de faire mon stage à l’Urfist de Bordeaux représentait pour moi une excellente opportunité à plusieurs niveaux
Tout d’abord, la possibilité de poursuivre ma formation dans une structure différente mais complémentaire des bibliothèques universitaires et donc d’avoir un regard différent et réflexif sur nos pratiques et nos axes de travail. Je suis notamment fortement intéressé par la mission de formation qui se développe dans nos structures, tout comme les questions d’appui à la recherche et de la science ouverte.
Le rayonnement régional dans un territoire vaste comme celui de la Nouvelle-Aquitaine représentait aussi un atout important dans mon choix, me permettant de rencontrer et d’apprendre auprès d’acteurs variés et de confronter des approches très différentes sur les problématiques étudiées.
Enfin, le niveau d’expertise des formations et des intervenants sur des domaines aussi demandés que la gestion des données de la recherche ou la maîtrise d’outils numériques fréquemment utilisés par la communauté universitaire me semblait un excellent moyen d’apprendre moi-même avant de pouvoir transmettre à mon tour.
Est-ce qu’il y a des axes de travail de l’Urfist qui retiennent particulièrement votre attention ?
L’accent sur la science ouverte est celui qui me vient d’abord en tête. Cette question est en effet au cœur des préoccupations de la communauté universitaire et l’Urfist travaille continuellement sur cette question, afin de proposer des formations variées sur cette problématique, mais aussi d’adopter une attitude proactive en cherchant toujours à mettre à jour et améliorer ses contenus de formations.
Je pense aussi au suivi des formateurs et au soin accordé au développement de leurs propres compétences. Cette attention personnalisée et qui permet aussi pour l’Urfist d’étendre son réseau de formateurs en créant des relais locaux me semble très intéressante.
Sur quoi porte votre stage ? Quelles sont vos missions ?
Ma mission principale du stage s’inscrit dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) « Ateliers de la donnée » lancé par data recherche.gouv en novembre 2021. L’Urfist pilote un méta-atelier rassemblant les établissements de l’ESR de la région Nouvelle-Aquitaine, sur la question des données de la recherche, afin de coordonner le développement des actions menées et recueillir les besoins de formation de la communauté.
J’y assure le traitement d’une enquête menée auprès des laboratoires des établissements de l’ESR en Nouvelle-Aquitaine, sur les connaissances et les besoins en formations des chercheurs sur la question des données de la recherche notamment. A partir de cette enquête, une nouvelle offre de formation sera proposée pour répondre à ces besoins.
Je travaille aussi à la rédaction d’une note de synthèse sur la gestion des ressources en ligne (REL) de l’Urfist de Bordeaux, afin de proposer une architecture permettant de faciliter la mise à disposition et l’accès à ces ressources au plus grand nombre.
Enfin, je participe à la vie générale du service et l’offre de formation de l’Urfist, notamment sur l’introduction aux données de la recherche et les plans de gestion des données.
Pourriez-vous nous donner un avant-goût du prochain semestre en matière de données?
Le programme du prochain semestre n’est pas encore finalisé, mais il sera riche en formations, en distanciel mais aussi en présentiel et pour tout le territoire de la Nouvelle-Aquitaine. On abordera les sujets d’expertise de l’Urfist de Bordeaux comme le droit et les sciences participatives, mais aussi Python ou les podcasts.
Merci François pour cette interview et rdv aux prochaines formations !
L’équipe Urfist de Bordeaux