[Ressources] Sciences participatives et communication scientifique : écrire, publier, diffuser

Les vidéos de la journée d’étude « Sciences participatives et communication scientifique : écrire, publier, diffuser », organisée le 16 novembre 2023 par le réseau Urfist sont maintenant en ligne sur Canal U.

https://www.canal-u.tv/chaines/callisto/jne-2023-reseau-urfist-sciences-participatives-et-communication-scientifique

Quatre vidéos vous sont proposées :

Image décorative

JNE 2023 « Sciences participatives et communication scientifique » – Introduction : Bergère Marc, Moretto Philippe, Bats Raphaëlle

JNE 2023 – Écrire la science dans des projets de sciences et recherches participatives : Castagneyrol Bastien, Villechaise-Dupont Agnès, Kohlmann Émilie

JNE 2023 – Publier les résultats des projets de sciences et recherches participatives Bauquier Charlotte, Laborde Aurélie, Guillebon Thibaud

JNE 2023 – Valoriser les résultats des projets de sciences et recherches participatives Smaniotto Alessia, Bats Raphaëlle, Dozières Anne, Garnier Mathilde

Journée d’étude Sciences participatives et communication scientifique

Le Réseau Urfist organise une journée nationale d’étude le 16 novembre prochain à Bordeaux, sur le thème : « Sciences participatives et communication scientifique : écrire, publier, valoriser ».

Les sciences et recherches participatives (SRP) font de plus en plus l’objet d’une attention toute particulière au sein des institutions de l’enseignement supérieur et de la recherche. Bien que les SRP ne soient pas une pratique nouvelle, voir notamment les programmes de recensement des oiseaux par la Fondation Audubon depuis le début du 20ème siècle ou le développement des recherches participatives dans les années 70, 2021 et 2022 ont été des années de reconnaissance institutionnelle en France de l’importance d’encourager le développement de pratiques. L’injonction s’inscrit dans la réponse de l’Etat et des universités aux enjeux de circulation des informations scientifiques (entre fausses informations et crainte envers une possible défiance envers la science), qui là encore bien que peu nouveaux, ont gagné en visibilité pendant la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid 19.

En effet, la Loi de programmation de la recherche de 2020 annonce trois actions pour le soutien des recherches participatives, dans le cadre des directives relatives à la médiation scientifique :

  • « consacrer au moins 1 % du budget d’intervention de l’ANR au partage de la culture scientifique, via des appels à projets dédiés mais aussi en finançant un volet  » recherche participative  » ou un volet  » culture scientifique  » dans le cadre des projets de recherche  » volontaires « , (…) »;
  • lancer un prix INRAE et MESR pour récompenser les travaux d’un chercheur ou d’une équipe portant sur la recherche participative,
  • et d’une manière générale développer les projets de sciences participatives et  de science citoyenne. Les sciences participatives sont définies comme contribution massive des citoyens et les sciences citoyennes comme une co-élaboration de projets par des chercheurs et des citoyens.

Ainsi dès 2021 et 2022, trois appels à projets de l’ANR s’inscrivent autour la médiation scientifique et des relations sciences sociétés afin de financer des projets de science participative. En 2021, le programme de labellisation SAPS : Science Avec et Pour la Société engage les établissements titulaires à s’organiser pour faciliter l’ensemble des actions relatives aux relations science et société, parmi lesquelles le développement de sciences et recherches participatives.

Nous constatons au sein du réseau des URFIST un intérêt toujours croissant pour les recherches participatives qui se manifeste par l’organisation de nombreuses journées d’études et rencontres. Les questions abordées sont liées à l’éthique, aux enjeux de co-élaboration/méthodologie, aux résultats, aux relations avec les participants de la société civile, etc.

En revanche, la communication scientifique et sa possible transformation sont plus rarement interrogées. Les enjeux relatifs aux participants, aux restitutions ou encore à la reconnaissance soulèvent pourtant des questions propres à l’information scientifique et technique en termes d’auctorialité, de valorisation, de communication. 

A l’occasion de la journée d’étude nationale du réseau des Urfist, nous souhaitons interroger :

  1. la manière dont la communication scientifique se transforme à l’aune de l’ouverture sciences/société;
  2. l’influence qu’ont les sciences et recherches participatives sur la nature, la forme, la diffusion des résultats scientifiques (données, logiciels, publications, brevets).

Pour aborder ces questions, la journée d’étude portera sur trois grands thèmes :

  • Ecrire la science dans des projets de sciences et recherches participatives
  • Publier les résultats des projets de sciences et recherches participatives
  • Valoriser les résultats des projets de sciences et recherches participatives

Pour en savoir plus sur la journée d’étude, les intervenants, les partenaires, etc. et pour vous inscrire : consultez le site web de la conférence : https://srp-commscientifique.sciencesconf.org/

La journée est gratuite, mais requiert une inscription. Elle se tiendra uniquement en présentiel, à Bordeaux, à la MECA (près de la gare St Jean).

Au plaisir de vous y rencontrer

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux

Formations : le programme de Septembre 2023 – Urfist de Bordeaux

Au mois de Septembre 2023, pour démarrer ce nouveau semestre, l’Urfist de Bordeaux vous propose en présentiel ou à distance, de suivre des formations sur Zotero et la gestion de références bibliographiques, la neuvième journée de l’inventivité en bibliothèque autour de la transition écologique, une introduction aux sciences et recherches participatives et un Wikicafé.

Mardi 19 septembre, Wikicafé : Le Label « Culture Libre », rencontre dans le cadre des résidences Wikimedia à l’Urfist. https://sygefor.reseau-urfist.fr/#/training/10035/11975?from=true

Vendredi 22 septembre, Neuvième journée de l’inventivité en bibliothèque – Transition écologique, journée professionnelle à la MECA Bordeaux

Mardi 26 septembre, [Formation InterUrfist] Introduction aux sciences et recherches participatives, formation à distance, donnée par Raphaëlle Bats (Urfist de Bordeaux). Cette formation introductive vise à découvrir des projets variés en sciences participatives, comprendre ce que recouvrent les termes de sciences et recherches participatives et identifier les enjeux de ces modalités de recherche.

Vendredi 28 septembre, [Formation InterUrfist] Zotero : gérer ses références bibliographiques, formation à distance, donnée par Gabriel Gallezot (Urfist de Nice). Cette formation hybride est composée d’une partie asynchrone en auto-formation (e-learning) et d’une partie synchrone à distance (web-conférence). La partie en auto-formation se termine par une évaluation qui, si elle est réussie, vous octroie un Open Badge reconnaissant que les compétences visées dans cette formation sont acquises au moins à 80%. Vous pourrez alors suivre la deuxième partie synchrone, qui aborde des aspects plus avancés ou adaptés à vos besoins

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N’hésitez pas à consulter notre catalogue pour connaître nos formations et pour vous y inscrire : https://sygefor.reseau-urfist.fr/#/program/bordeaux

Au plaisir de vous retrouver dans nos formations

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux

Formations : le programme de juin 2023 – Urfist de Bordeaux

Au mois de juin 2023, l’Urfist de Bordeaux propose un programme de formations variées, en présentiel ou à distance, sur la conception et l’animation d’une formation à Zotero à destination des formateurs, les données de la recherche et Wikidata, la création, modification, utilisation des logiciels dans la recherche, le numérique responsable autour des bibliothèques et l’IA, conclure un contrat d’édition.

Formation de l’Urfist de Bordeaux

Mardi 6 juin, Concevoir et animer une formation à Zotero : atelier de pratique pédagogiques pour formateurs, formation en présentiel, donnée par Frédérique Flamerie

  • Identifier les contenus théoriques et pratiques les plus adaptés en fonction du public, du format et de l’environnement de formation
  • Analyser ses pratiques de formateur
  • Préparer ses séquences pédagogiques

Mardi 13 juin, Données de la recherche et Wikidata, formation à distance, donnée par Julien Gossa, Célian Godefroid et Pierre-Yves Beaudouin

  • Comprendre les enjeux liés au partage et à l’ouverture des données
  • Découvrir les bases de Wikidata
  • Découvrir les outils de visualisation et d’export de données
  • Découvrir des exemples de réutilisations des données de Wikidata

Jeudi 15 juin, Créer, modifier, utiliser des logiciels dans la recherche : enjeux juridiques, formation à distance, donnée par Thibaud Guillebon

  • Acquérir des connaissances de base sur la protection des logiciels par le droit d’auteur.
  • Connaître les obligations du chercheur lorsqu’il utilise un logiciel dans le cadre de son activité de recherche.
  • Connaître les droits du chercheur sur les logiciels de recherche qu’il est amené à développer.

Mardi 20 juin, Matinées du numérique responsable – Session 2 : Les bibliothèques et l’IA : le cas de Chat GPT – En partenariat avec Médiaquitaine et Media Centre Ouest, formation à distance, donnée par Raphaëlle Bats

L’URFIST de Bordeaux et les CRFCB Média Centre-Ouest et Médiaquitaine s’associent pour vous proposer un cycle de 3 matinées sur le numérique responsable.

Jeudi 22 juin, Conclure un contrat d’édition : conditions et conséquences pour le chercheur, formation à distance, donnée par Thibaud Guillebon

  • Savoir lire et comprendre un contrat d’édition.
  • Connaître les conditions nécessaires à la conclusion d’un contrat d’édition.
  • Identifier les droits et obligations de l’auteur et de l’éditeur.
  • Attirer l’attention du chercheur sur la rédaction de certaines clauses types.

Vendredi 23 juin, Journée d’étude “ Sciences en bulles ”, au centre Emile Durkheim, par l’Urfist de Bordeaux et le Centre Emile Durkheim

Au centre Emile Durkheim, laboratoire CNRS bordelais regroupant des chercheurs et enseignants-chercheurs en sociologie et en science politique. 

Cette journée d’étude du 23 juin sera l’occasion de consacrer un temps partagé au dessin comme vecteur de savoir scientifique, notamment dans le champ des sciences sociales, et de parler des chercheurs qui utilisent le dessin comme outil méthodologique pour leur travail d’enquête, des chercheurs qui se racontent et racontent leurs recherches par le dessin, des dessinateurs qui souhaitent utiliser leur savoir-faire pour transmettre des connaissances, des collaborations en binôme entre chercheurs et dessinateurs, enfin des éditeurs qui font le pari de la médiation scientifique par le dessin.


N’hésitez pas à consulter notre catalogue pour connaître nos formations et pour vous y inscrire : https://sygefor.reseau-urfist.fr/#/program/bordeaux

Au plaisir de vous retrouver dans nos formations !

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux

Écrire la science : « Sciences en bulles » – 23 juin

Le 23 juin prochain, l’Urfist de Bordeaux (et son projet ECODOC) et le Centre Emile Durkheim organisent une journée d’étude intitulée « Sciences en bulles ».

Au centre Emile Durkheim, laboratoire CNRS bordelais regroupant des chercheurs et enseignants-chercheurs en sociologie et en science politique, l’atelier C’est pas très académique ! initie depuis trois ans réflexions et expériences autour du sens de la recherche scientifique et du partage des savoirs : Comment souhaitons-nous faire nos recherches ? Pour quoi ? Pour qui ? Comment pouvons-nous exprimer nos résultats autrement que de manière universitaire et académique ? et comment le faire auprès d’un public plus large que celui de nos seuls collègues ?

Cette journée d’étude du 23 juin sera l’occasion de consacrer un temps partagé au dessin comme vecteur de savoir scientifique, notamment dans le champ des sciences sociales, et de parler des chercheurs qui utilisent le dessin comme outil méthodologique pour leur travail d’enquête, des chercheurs qui se racontent et racontent leurs recherches par le dessin, des dessinateurs qui souhaitent utiliser leur savoir-faire pour transmettre des connaissances, des collaborations en binôme entre chercheurs et dessinateurs, enfin des éditeurs qui font le pari de la médiation scientifique par le dessin.

Programme détaillé

Matin :

Benjamin Adam, auteur et dessinateur de bande dessinée : « Capital, Idéologie et la bande dessinée du réel ». Pour la BD Capital et Idéologie, Seuil-La Revue dessinée, 2022. www.seuil.com/ouvrage/capital-et-ideologie-en-bande-dessinee-claire-alet/9782021469578  

Page avec un arbre généalogique, un personnage surligné et nommé Jules. Et une date : 1901.
Planche issue de la BD Capital et idéologie, Alet et Adams, d’après l’ouvrage du même nom de Piketty.

Jeanne Puchol, autrice de bande dessinée ; Céline Bessière, Professeure de sociologie à l’U. Paris-Dauphine-IRISSO : « Le genre du capital : quand la sociologie donne sa langue au chat. » Pour la BD Le Genre du capital, à paraître le 3 mai 2023 : https://www.editions-delcourt.fr/bd/series/serie-le-genre-du-capital/album-le-genre-du-capital

Le Genre du capital Enquêter sur les inégalités dans la famille
Couverture de la BD Le genre du capital, Bessière, Gollac, Puchol.

Fiametta Ghedinni, chercheure, dessinatrice : Pour l’expérience ERCcOMICS, qui utilise dessins animés et BD pour communiquer des recherches par le Conseil européen de la recherche. Et notamment pour la BD « Max Order », volume 1 d’ERCcOMICS, 2019. http://www.erccomics.com/

Planche de présentation de ERCcOMICS

Morgane Jouaret, Agnès Villechaise (chercheures), Poulop (dessinateur) et les participants à l’atelier dessin de l’atelier C’est pas très académique ! du CED en 2022-2023, Pour un récit de l’engagement d’un laboratoire dans la médiation scientifique par les approches créatives : enjeux, réflexions, effets et perspectives dans la recherche

Après-midi :

Atelier dessin animé par Poulop, et introduit par Morgane Jouaret, Agnès Villechaise pour un retour d’expérience de l’atelier dessin organisé dans le cadre des ateliers C’est pas très académique et une présentation des réalisations.

Informations pratiques : La journée est gratuite, mais l’inscription obligatoire. La journée d’étude se tiendra à Bordeaux, à la Villa Valmont : https://www.villavalmont.com/

Pour s’inscrire et voir plus d’infos sur la journée : https://sygefor.reseau-urfist.fr/#/training/10023/11958?from=true

Au plaisir de vous y retrouver

L’équipe de l’Urfist de Bordeaux

Journée Réticulum

L’Urfist de Bordeaux a le plaisir d’être partenaire de la journée Reticulum 4, organisée le 11 avril 2023, à partir de 9h, à l’IUT Bordeaux Montaigne.

Données de la recherche, un cercle écru, avec un dossier ouvert et plein de trucs qui tombent dedans.

Les rencontres Reticulum sont une série de manifestations scientifiques associant design et sciences de l’information et de la communication (SIC), autour de la notion de réseau. Cette 4e édition a pour thématique les diagrammes et les graphes, c’est-à-dire le réseau en tant qu’interface entre la théorie et la pratique.

La journée sera ouverte par une conférence de Vincent Beaubois (Université Paris Nanterre), puis sera consacrée à des ateliers d’initiation au logiciel Cosma. Ce dernier permet de créer et partager des graphes de connaissances de manière simplifiée à partir de documents et de liens hypertextes.

Un premier atelier sera consacré aux graphes comme outils de documentation personnelle.

Un second atelier sera consacré à l’élaboration collaborative de graphes servant à mettre en commun des connaissances pour soutenir un projet de recherche et/ou de design. La prise en main de Cosma sera accompagnée de temps d’échange, avec des retours d’expérience sur son utilisation dans différents contextes. 

L’inscription est gratuite, mais obligatoire, les places étant limitées.

Programme et inscription en ligne : https://reticulum4.sciencesconf.org/

Journée d’étude : Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives

L’Urfist organise en partenariat avec l’Université de Bordeaux, l’INRAE et le Museum d’Histoire Naturelle de Bordeaux la journée d’étude « Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives » les mercredi 9 et jeudi 10 novembre 2022. L’évènement se tiendra sur le campus de la Victoire à la bibliothèque universitaire des sciences de l’homme.

La relation entre la science et la société a fortement évolué au cours des dernières décennies. Si l’image du scientifique est associée à la distanciation et l’indépendance, elle n’est aujourd’hui pas ou plus déconnectée des réalités politiques, économiques ou encore sociales de notre environnement. Cette démarche est revendiquée par un certain nombre de chercheurs qui incluent la communauté dans le processus de recherche, alors dit « participatif ».

Derrière cette thématique se pose la question des enjeux des sciences participatives et citoyennes. Les témoignages et les ateliers qui émailleront ces deux jours doivent permettre d’éclairer, de guider et d’orienter les chercheurs et le grand public sur les spécificités de cette forme de science, et particulièrement dans sa variété disciplinaire.

Vous pouvez vous inscrire gratuitement ici : https://srpethique.colloque.inrae.fr/inscription

Attention, pour des raisons d’organisation, la capacité d’accueil est limitée à 80 personnes sur inscription obligatoire

Au programme :

Mercredi 9 novembre – 4 conférences

  • 14h00 –  14h15 – Accueil des participants
  • 14h15 – 14h45 – Conférence introductive par Alain Kaufmann (Université de Lausane) : Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives
  • 15h00 – 15h30  – Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives dans le domaine de la santé – Flavie Mathieu (Inserm)
  • 16h15 –  16h45 – Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives dans le domaine des sciences politiques et sociales – Dominique Boullier (Science Po)
  • 17h00 – 17h30 – Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives dans le domaine de l’écologie et de l’environnement – Baptiste Bedessem (MNHN)
  • 18h00  – 19h30 – Apéritif

Jeudi 10 novembre – 3 ateliers

La matinée du 10 novembre, nous prolongerons la réflexion  initiée la veille au travers d’une série de trois ateliers abordant les enjeux éthiques des sciences et recherches participatives (SRP) qui se posent au niveau des individus, des projets de recherche et des institutions.

Atelier #1 – Les enjeux éthiques des SRP pour les individus

  1. Une recherche impliquant des acteurs militants (chercheurs professionnels ou non-chercheurs) peut-elle être de la bonne recherche ? 
  2. Quelle doit être la posture et le rôle du chercheur dans un collectif hétérogène participant avec lui à la production de connaissances scientifiques nouvelles ?
  3. Quelle est la représentativité des collectifs impliqués dans les SRP et à qui bénéficient ces recherches ?

Atelier #2 – Les enjeux éthiques des SRP à l’échelle du projet recherche

  1. Quel cadre commun, transparent et consenti est-il besoin de construire par et pour l’ensemble des acteurs (passés présents et futurs) d’une recherche participative ? 
  2. Comment se partage la responsabilité des impacts de la recherche participative ? Quelle reconnaissance des différents acteurs impliqués dans la recherche participative ?
  3. Comment gérer de manière éthique et responsable les données et productions issues de la recherche participative ?

Atelier #3 – Les enjeux éthiques des SRP pour les institutions

  1. Le cadre actuel d’évaluation de la recherche est-il adapté aux SRP ? 
  2. En quoi les modalités d’évaluation des produits de la recherche (articles, conférences, brevets, rapports d’activité, …) sont-elles questionnées par les projets de SRP ? 
  3. Quelles adaptations des modalités de financement de la recherche attendre des bailleurs pour faciliter le développement des SRP ?

L’occasion aussi de rappeler le programme de formations de l’Urfist de Bordeaux sur les sciences participatives et un grand nombre d’autres sujets ainsi que la plateforme de ressources pédagogiques Callisto

Parlons science ! Une journée d’étude sur la médiation scientifique

Ces deux dernières années ont confirmé l’intérêt des citoyens pour les questions scientifiques, comme en témoignent aussi bien l’engouement pour les projets de recherche participative en même temps que l’inquiétude, voire la défiance, envers une science dont la méthodologie, les circuits de production comme de diffusion sont au moins aussi complexes que les problèmes qu’elles traitent.

Comment dans un tel contexte, qui est aussi celui de la reconnaissance institutionnelle et politique des bénéfices de l’ouverture de la science, peut-on aujourd’hui accompagner les citoyens dans une meilleure appréhension des problèmes traités par les scientifiques, problèmes qui sont au cœur de nos préoccupations quotidiennes et de nos projections dans l’avenir ?

Support de communication de la journée professionnelle
Support de communication de la journée professionnelle

Et plus précisément encore, comment les bibliothèques universitaires comme territoriales, lieux de circulation des savoirs et lieux d’émancipation, peuvent-elles mettre en place des projets de médiation scientifique (et avec qui) et participer ainsi à la circulation de l’information scientifique ?

Ce sont ces questions que nous allons aborder dans cette journée d’étude, journée professionnelle,  organisée par l’Urfist de Bordeaux, Biblio-Gironde et Médiaquitaine.

Lundi 4 avril 2022. De 9h à 17h30

Le programme (en cours de préparation)

Accueil

Introduction : Enjeux et perspectives de la médiation scientifique en 2022

  • par Antoine Blanchard, Consultant science ouverte pour Datactivist et co-fondateur du Café des sciences

Rencontre n°1 : La médiation scientifique : de l’université vers la société

  • La médiation scientifique à l’Université de Bordeaux : Anne Lassègues, Responsable Culture, Université de Bordeaux
  • Les événements scientifiques de la bibliothèque universitaire de l’Université de Bordeaux : Rachel Guesmi, Chargée de mission coopération documentaire Bordeaux Métropole, Responsable des services aux publics Bibliothèque universitaire des sciences de l’Homme, Direction de la documentation, Université de Bordeaux.

Rencontre n°2 : La médiation scientifique : les lieux de ressources et d’animations

Déjeuner libre

Rencontre n°3 :

  • Les acteurs de la médiation scientifique sur le net : focus sur les Youtubeurs de vulgarisation scientifique. Benoist Blanchard, Doctorant en Sciences Info-Com (SIC) au laboratoire MICA – Université Bordeaux Montaigne

Rencontre n°4 : Les bibliothèques territoriales et la médiation scientifique

  • Retour sur les expériences menées en Haute-Garonne : Anne Perrin, Mediathèque départementale de Haute-Garonne, Conseil Départemental de la Haute-Garonne.

Rencontre n°5 : Atelier « Construire une médiation en bibliothèque autour des enjeux climatiques »

  • Animé par Raphaëlle Bats, Urfist de Bordeaux, Université de Bordeaux, membre associée du Centre Emile Durkheim.

La journée se terminera par un temps de restitution et de conclusion.

Lieu : La journée d’étude aura lieu à La MECA, quai de Paludate, à Bordeaux.

Pour vous inscrire : https://sygefor.reseau-urfist.fr/#/training/9455/11077?from=true

Nous espérons vous retrouver nombreux pour discuter de ces questions, qui sont au cœur des relations qu’entretiennent les institutions scientifiques avec la société.

Journée nationale d’étude du réseau URFIST : Méthodes numériques et pratiques scientifiques

Le réseau URFIST (Unités régionales de formation à l’information scientifique et technique) a le plaisir de vous inviter à sa 8ème journée nationale d’étude. 

Elle se déroulera le 30 septembre 2021, sur le campus de la Doua à Villeurbanne de 9h30 à 17h.

Au cours de cette journée, et avec la contribution des 10 intervenant.e.s nous échangerons sur la thématique suivante:

« Méthodes numériques et pratiques scientifiques :
Quelles influences des technologies numériques sur la recherche scientifique ? »

Reprise des informations données ci-dessus : date, lieu et thème de la journée d'étude. Charte graphique jaune, orange et violet.

La journée sera rythmée autour de trois questionnements :

  • Les enjeux transversaux majeurs liés au numérique modifient-ils en profondeur les pratiques scientifiques ?
  • Quelles pratiques scientifiques ces technologies numériques influencent-elles concrètement?
  • Dans le cadre des formations dispensées aux communautés scientifiques universitaires, faut-il suivre le rythme incessant d’arrivée de nouveaux outils pour équiper les pratiques scientifiques ?

Pour participer et débattre, 

Pour plus d’information sur le programme et les intervenant.e.s, vous pouvez consulter: https://urfistjne2021.univ-lyon1.fr/ 

Cette journée fera l’objet de captations vidéo accessibles ultérieurement. 

Journées d’étude

La diffusion des supports de présentation sur le site de l’Urfist est soumise aux autorisations accordées par les intervenants.

PROGRAMME 2022

L’Urfist de Bordeaux n’a pas été en mesure, dû à la situation de pandémie, d’organiser de journées d’étude en 2020 et 2021.

PROGRAMME 2019

PROGRAMME 2018

PROGRAMME 2017

PROGRAMME 2016

PROGRAMME 2015

PROGRAMME 2014

PROGRAMME 2013

  • 03/12 : Tablettes et smartphones
  • 09/04 : Les aspects juridiques de la mise en ligne des documents numériques
  • 20/06 : La curation de données
  • 29/10 : L’écriture à l’heure d’Internet

PROGRAMME 2012

  • 07/02 : Valorisation des ressources pédagogiques numériques
  • 03/04 : Évolution des formats de catalogage : RDA, FRBR
  • 14/06 : Bibliothèques et Chercheurs en Sciences Humaines et Sociales
  • 04/12 : Les licences nationales

PROGRAMME 2011

  • 08/02 : Métadonnées et mutualisation des ressources : archives ouvertes, OAI-PMH, portails
  • 05/04 : Évolution des moteurs de recherche sur Internet : moteurs graphiques, visuels, navigation à facettes, recherche sémantique, etc.
  • 16/05 : Économie de l’attention : usages numériques et appropriation des connaissances
  • 06/12 : Nouveaux modes de diffusion de la recherche : publication, échanges d’information et réseaux

PROGRAMME 2010

  • 09/02 : Les Archives ouvertes
  • 10/06 : L’édition électronique, quels modèles économiques ?
  • 09/11 : Catalogues de bibliothèques : quel avenir ?
  • 07/12 : Droits d’auteurs et documents numériques

PROGRAMME 2009

  • 10/02 : Droit d’auteur et documents électroniques
  • 07/04 : ORI-OAI pour le référencement et l’ indexation des ressources numériques
  • 04/06 : Les logiciels libres en bibliothèque : où en sommes-nous ?
  • 06/10 : La numérisation
  • 08/12 : Bibliothèques numériques, XML et métadonnées
  • 05/05 : Journée coorganisée avec l’ADBS et l’ARPIST : Chercheurs et droits d’auteurs ou comment diffuser juridiquement et techniquement ses productions scientifiques

Open access camp, ateliers collaboratifs sur l’open access : votre programme, vos interventions

2016-oa-camp-bordeaux-afficheQuoi et pourquoi? Un barcamp, soit une « non conférence », en prélude de la semaine internationale de l’open access. Le leitmotiv : « Pas de spectateur, tous participants »

Au menu : des ateliers courts qui ne sont ni des démos, ni des formations, mais des séances de travail collaboratif autour d’un thème. Pas de programme proposé à l’avance : celui-ci a été conçu sur la base des propositions des participants. Les propositions ont été synthétisées et rendues publiques quelques jours avant la manifestation.

Consulter les propositions de thèmes : https://docs.google.com/spreadsheets/d/12326TZ4X0lQh_ri77XDV-_p6Rp7h8VB3DyTvanrhn0w/edit?usp=sharing

Consulter le « post gramme » issu des contributions : http://bit.ly/2edAt4r

Pour qui? Tous publics intéressés par l’open access (doctorants et chercheurs, enseignants-chercheurs, personnels des services recherche, personnels des unités de recherche, professionnels de l’information et de l’édition scientifique, etc.).

La synthèse des ateliers

Restitution atelier 1 : « Marre de prêcher dans le désert? Renouvelons l’accompagnement vers le libre accès »

Restitution atelier 2 : « Le libre accès a-t-il besoin des institutions ? Nos institutions ont-elles besoin du libre accès? »

Restitution atelier 3 : « D’un échec annoncé à un projet gagnant :
la clé de vos succès pour le libre accès »

Consultez les tweets sur l’open access camp ; animateur du compte Urfist le 20/10 : Gilles Russeil (Université Bordeaux Montaigne)

Visionner la restitution des ateliers et les échanges via web TV Montaigne : chaque groupe a désigné un ou plusieurs rapporteurs pour exposer aux autres participants les contenus produits pendant la séance de travail


  • 9h30-12h30 : ateliers, sessions parallèles ; une pause en milieu de matinée est prévue au même moment pour donner l’occasion à ceux qui le souhaitent de participer à d’autres ateliers : attention, les ateliers ne reprennent pas dès le début après la pause, les échanges se poursuivent. Il ne s’agit pas d’une 2ème session d’un même atelier.
  • 12h30-14h : buffet
  • 14h-15h : restitution des ateliers par les participants

 FAQ de l’open access camp

« Quels peuvent être les thèmes? y a-t-il des thèmes exclus? »Tout fonctionne à partir du moment où il est question d’open access et que vous n’attendez pas une formation classique. Ex. : les nouveaux outils de l’édition scientifique en ligne ; BiorXiv et pratique du preprint en sciences du vivant ; les journaux en OA : crédibles ou pas ? La gestion des APC dans mon labo ; H2020 en pratique ; diffusion des données scientifiques en OA pour les non publiants ; les ressources humaines (compétences, organigramme, évolutions) ; la médiatisation de l’open access à destination des chercheurs ; la recherche de sources en OA, etc.

« Je n’ai pas de proposition de sujet, mais souhaite venir. Est-ce possible? » Oui, tous les intéressés sont les bienvenus à condition de participer aux échanges. Inversement, la proposition de sujet ne vaut pas pour inscription : pensez à vous inscrire aussi sur la plateforme de l’Urfist.

« Que dois-je prévoir? » Tout ce que vous souhaitez partager avec les autres. Prévoyez vos ordinateurs portables, tablettes, dossiers.

« Comme il n’y a pas de support de présentation pour les ateliers, comment avoir une trace des échanges? » Tous les ateliers donnent lieu à un compte-rendu, qui sera diffusé sur le site de l’Urfist de Bordeaux. Une restitution collective orale est aussi prévue le jour J pour clôturer la manifestation.


Les animateurs : – Caroline Abela : responsable du Centre d’Information Scientifique et Technique centre Regards, UMR Passages – Julien Baudry : responsable des services aux chercheurs et productions numériques, Service Commun de la Documentation, université Bordeaux Montaigne – Antoine Blanchard : chargé de programmes Numérique + Transfert, Mission Investissements d’avenir, Pôle Recherche International Partenariats et Innovation, université de Bordeaux – Sabrina Granger : responsable de l’Urfist de Bordeaux – Jérôme Poumeyrol : responsable de la mission « Services et soutien à la recherche », direction de la documentation, université de Bordeaux, chef de projet archive institutionnelle site bordelais

Les partenaires de l’Urfist de Bordeaux :

  • Arpist, réseau des documentalistes CNRS Aquitaine-Limousin
  • CNRS, délégation Aquitaine
  • Inria, centre Bordeaux Sud-Ouest
  • Sciences Po Bordeaux
  • Université Bordeaux Montaigne
  • Université de Bordeaux
  • L’open access camp est hébergé dans les locaux de l’UMR Passages et soutenu par le consortium Couperin.

 

Vers de nouveaux paradigmes pour l’édition scientifique? Dynamiques de validation et de légitimité

Argumentaire

Pourquoi publier ses travaux dans une revue émergente, dont le modèle éditorial même déroge aux critères classiques? Pourquoi faire le pari d’une diffusion hors des circuits identifiés par les organismes d’évaluation de recherche? Certaines revues vont jusqu’à remettre en cause l’hégémonie du facteur d’impact.

En d’autres termes, l’innovation en matière d’édition scientifique a-t-elle un sens et un avenir?
Dans un post du blog Binaire – l’informatique : La science au cœur du numérique, publié dans Le Monde, P. Guitton souligne la nécessité pour les chercheurs d’explorer des modalités alternatives de diffusion de leurs travaux : « […] ne tombons pas dans l’angélisme, un épi-journal n’est pas un gage de qualité en lui-même, mais au moins laissons-lui la chance de prouver sa valeur de la même façon qu’une revue papier et évaluons le avec les mêmes critères. Il s’agit vraiment de bâtir un nouveau paradigme de publication et nous, scientifiques, en sommes tous les premiers responsables avant d’en devenir les bénéficiaires dans un futur proche ». (Guitton, Pascal. « La publication scientifique : Le temps des dérives ». Binaire. Consulté le 14 septembre 2015. http://binaire.blog.lemonde.fr/2015/04/17/la-publication-scientifique-le-temps-des-derives/.)
Alors que l’édition scientifique classique tire sa légitimité de processus très codifiés et que les systèmes d’évaluation actuels incitent a priori peu à explorer des alternatives, on assiste pourtant au développement de nouveaux formats de publications et à l’émergence de nouveaux processus d’éditorialisation des données. Des revues expérimentent quant à elles de nouveaux processus de validation des contenus.

Sur quelles dynamiques de légitimation les nouvelles formes de publications ou de validation peuvent-elles s’appuyer pour affermir leur place?

À quels besoins ces formes de publications émergentes répondent-elles? Quels sont leurs avantages compétitifs pour les chercheurs dans l’univers très normé des publications de recherche?

Enfin, quelles réponses ces évolutions éditoriales apportent-elles à la question de l’intégrité scientifique?

La journée est co-organisée par :

  • le CNRS, délégation Aquitaine, pôle « Formation permanente »
  • l’Inria : Centre de Bordeaux Sud-Ouest et IES-DGDS
  • l’Université de Bordeaux, pôle Ressources humaines et développement social, « Développement des compétences »

CNRS délégation Aquitaine logo_UB INRIA_CORPO_CMJN

Programme

Professeur des universités à l’Université de Bordeaux – Inria, Pascal Guitton est le grand témoin de la journée .
8h45-9h : Accueil des participants, remise des documents et du matériel de traduction
9h-9h10 : Ouverture de la journée par Olivier Beaumont, délégué scientifique Inria, centre Bordeaux Sud-Ouest
9h10-10h : « F1000 : Bringing Transparency to Peer Review », par Maaike Pols ( Scientific Outreach Executive, F1000Search). F1000 Research est une plateforme scientifique permettant une publication rapide de travaux ouvertement revus par les pairs (en post-publication). Les échanges entre auteurs et reviewers sont donc publics. Les post-prints sont publiés sans coût supplémentaires et référencés dans Pubmed. [intervention en anglais ; interprète : Gisèle Massol]
10h-10h15 : Échanges avec le public
10h15-10h35 : Pause
10h35-11h20 : « Les épi-journaux, un nouveau paradigme de validation des contenus? », par Gaëlle Riverieux, Service d’édition scientifique, Inria. Le principe du projet Inria est d’offrir un moyen de communication rapide des résultats scientifiques, validés et labellisés par des revues du meilleur niveau dans le domaine de l’informatique et des mathématiques appliquées.
11h20-11h30 : Échanges avec le public
11h30-12h30 : « Pourquoi le concept d’ « impact factor » a-t-il été enterré? », par Sylvain Delzon (chercheur à l’Inra-Université de Bordeaux et éditeur en chef du JPH, UMR Biogeco). « Qui a peur de l’impact factor? » pourrait résumer en une question le parti pris de la revue The Journal of Plant Hydraulics qui a refusé de recourir à cet indicateur pourtant massivement employé par les autres revues scientifiques.
12h30-12h45 : Échanges avec le public
12h45-14h30 : Déjeuner libre pour les participants
14h30-15h15 : « Publier un Data Paper pour valoriser ses données », par Dominique L’Hostis (Service d’appui à la recherche, Inra). Un data paper permet de décrire un jeu de données brutes et est soumis à un processus de validation, au même titre qu’un article classique. Pourquoi publier un data paper? Qu’est-ce qu’un data journal?
15h15-15h30 : Pause
15h30-16h30 : « Vers de nouvelles marques éditoriales? », par Olivier Bomsel, professeur d’économie industrielle à Mines Paris Tech et directeur de la chaire Mines Paris Tech « Economie des médias et des marques ». Les revues académiques servent à labelliser et contextualiser des résultats de recherche. Quels sont les impacts du numérique et notamment du libre accès sur le modèle de l’exploitation de leurs marques éditoriales? Quelle est l’utilité économique de ces marques? Toutes les disciplines sont-elles également concernées?
16h30-17h15 : Table ronde animée par Pascal Guitton et synthèse de la journée

Réseaux sociaux et recherche : impacts, enjeux, identités

Argumentaire

Alors que depuis plusieurs décennies, des outils spécialement conçus pour la diffusion des travaux de recherche sont proposés aux chercheurs, force est de constater la rapidité avec laquelle les auteurs se sont emparés des réseaux sociaux, généralistes comme spécialisés, pour accroître la visibilité de leur production. La facilité d’utilisation fait partie des arguments les plus fréquemment évoqués pour justifier le recours aux réseaux sociaux par un public académique. Mais l’utilisation de tels outils n’est pas réductible à la seule question de l’ergonomie et des fonctionnalités proposées. En effet, le recours aux réseaux sociaux a des impacts profonds sur les modalités de communication entre chercheurs et sur la manière de partager leurs travaux. L’engouement des chercheurs pour les réseaux sociaux n’est pas neutre et soulève la question de l’identité numérique de l’auteur.

Par ailleurs, si les réseaux sociaux représentent des outils conçus pour mettre en relation des individualités, se pose aussi la question du positionnement des organismes de recherche. Comment les chercheurs s’approprient-ils ces outils conçus pour faciliter la découverte et la collaboration ? Voit-on les communautés scientifiques se reconstituer à l’identique? Les réseaux sociaux permettent-ils de se retrouver plus facilement entre pairs ou favorisent-ils un décloisonnement des spécialités? Quels sont les usages des chercheurs des fonctionnalités dites »sociales »? Quels sont les mécanismes de légitimation des experts? Dans quelle mesure les réseaux sociaux modifient-ils la notion d’identité numérique des chercheurs? Quelles dynamiques identitaires voient-on émerger sur les réseaux sociaux lorsqu’il s’agit d’un public scientifique?

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La matinée d’étude est co-organisée par l’Université de Limoges (direction de la recherche et service commun de la documentation) et l’Urfist de Bordeaux. La matinée n’est pas filmée.

Programme

– 9h-9h20 : accueil des participants, remise des documents

– 9h20-9h30 : allocution de bienvenue, ouverture de la matinée par Claire Corbel, directrice du pôle Recherche de l’Université de Limoges

– 9h30-10h : « Réseaux sociaux et recherche : enjeux pour les chercheurs », par Sabrina Granger, conservateur des bibliothèques responsable de l’Urfist de Bordeaux 

– 10h-10h30 : Retours d’expérience de chercheurs de l’Université de Limoges : , Irène Langlet est professeure de littérature contemporaine et spécialiste de la science-fiction, de la littérature non-fictionnelle et des genres médiatiques contemporains, rédactrice en chef de la revue Res Futurae.

Elsa Thune est maitre de conférences à l’ENSCI (École nationale supérieure de céramique industrielle), membre du laboratoire SPCTS (Science des procédés céramiques et des traitements de surface).

– 10h50-11h20 : « Le chercheur dans les réseaux de la République digitale : présence, communautés et nouvelles publications », par Olivier Le Deuff, enseignant-chercheur à l’Université Bordeaux Montaigne. Les travaux d’O. Le Deuff portent entre autres sur l’analyse des évolutions communicationnelles et informationnelles liées aux environnements numériques.

– 11h20-12h10 : « Usage des réseaux sociaux par les organismes de recherche : état des lieux et évolutions 2012 – 2014″, par Mathieu Jahnich, fondateur du Sircome . Depuis 2012, Sircome réalise une étude annuelle de l’usage des réseaux sociaux par les organismes français de recherche : ANDRA, ANRS, ANSES, BRGM, CEA, CIRAD, CNES, CNRS, FCBA, IFPEN, IFREMER, IFSTTAR, IGN, INED, INERIS, INRA, INRAP, INRIA, INRS, INSERM, Institut Cancer, Institut Curie, Institut Pasteur, IPEV, IRD, IRSN, IRSTEA, MNHN, ONEMA, ONERA.

– 12h10-12h20 : « Rendre plus visible la recherche », par Diane Daian, responsable du service communication de l’Université de Limoges

– 12h20-12h30 : conclusion

Consulter le compte-rendu rédigé par le Sircome

Infos pratiques :

http://bit.ly/23DAMbA http://www.fdse.unilim.fr/article13.html http://www.tourismelimousin.com/A-voir/Villes-villages-et-patrimoine/fre-FR/Faculte-de-Droit

Hôtel de la Bastide, 32 rue Turgot, Limoges

Prochaines journées d’études

17/06/2014 : « Le plagiat à l’université : informer, sensibiliser et prévenir », Université de Pau et des Pays de l’Adour

Le service commun de la documentation de l’UPPA et l’Urfist de Bordeaux co-organisent une journée d’étude dédiée à la lutte contre le plagiat.

La journée est ouverte et gratuite pour tous les publics, y compris les participants ne relevant pas de l’enseignement supérieur ou d’un grand établissement de recherche.

Télécharger le programme

Pré-programme :

  • Approche et enjeux juridiques
  • Retours d’expérience d’établissements ayant mis en place des dispositifs anti-plagiat : quel bilan? quels acteurs? quels facteurs clés de réussite? quelles perspectives?
  • Pour s’inscrire : la journée d’étude est gratuite et ouverte à tous (enseignants-chercheurs et chercheurs, personnels de l’université, étudiants, toute personne intéressée par le sujet du plagiat)
  • Lieu : Université de Pau et des Pays de l’Adour, amphi B, hall de l’UFR de Sciences. Plus d’infos sur l’accès au campus

PROGRAMME

9h-9h30 : accueil des participants

9h30-10h : allocution de bienvenue et bilan d’étape pour l’UPPA par  M. Braud, vice-président de la Commission Formation et vie universitaire (CFVU) à l’UPPA et J.-Fr. Ceci, chargé de mission Tice à l’UPPA

10h-11h30 : « Plagiat et propriété intellectuelle », par X. Daverat, professeur en droit privé, Université de Bordeaux

11h30-12h : échanges avec le public

13h30-15h : « C’est moi qui écris ! Mise en œuvre d’une campagne de prévention du plagiat à l’Université Toulouse 2- Le Mirail », par E. Ferrante, ingénieur en technologie de la formation

15h-15h15 : pause

15h15-16h45 : retour d’expérience ; les dispositifs de lutte contre le plagiat de Sciences po Bordeaux (titre provisoire), par E. Nadal, secrétaire général adjoint de Sciences Po Bordeaux et F. Brangé, responsable de la cellule TICE, Sciences Po Bordeaux

Consulter la charte anti-plagiat de Sciences Po Bordeaux

16h45-17h30 : échanges avec le public et conclusion de la journée

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